Par Jan Stohl
Une analyse apparemment brillante de la crise actuelle de Michel Weber, enseignant, philosophe, qui se penche sur son livre COVID-1984 ou La vérité (politique) du mensonge sanitaire : un fascisme numérique.
Cependant, en l’écoutant, on s’aperçoit de ce qu’on peut appeler la nudité idéologique d’un penseur.
D’abord, il amalgame toutes les religions en les « identifiant » comme totalitaires par leur nature. Donc à proscrire définitivement.
Ensuite, il nous enferme dans ce jeu pervers du système bipolaire gauche/droite des frères jumeaux matérialistes qui se justifient mutuellement en se livrant une lutte aussi mortelle qu’insensée.
Malgré toutes les horreurs indescriptibles que la gauche infligeait à plus que la moitié de la population du monde tout au long du XXe siècle, M. Weber prétend que c’est Mitterrand qui l’a détruit, ou que c’est la droite (et non pas le matérialisme insensé des deux) qui détruit le tissu social !
En bon socialiste nostalgique, M. Weber occulte le fait que c’étaient précisément les communistes qui, en bons imitateurs des exactions de la révolution française, étaient passés experts en atomisation de la société par l’« atmosphère » (selon lui la « culture ») de la terreur et de la dénonciation, qui sont d’ailleurs les traits marquants de la crise mondiale actuelle, comme il l’observe justement.
Pour lui, l’histoire mondiale se résume aux années septante et au Pinochet : le coup vicieux de la droite. Il parle de création d’une certaine crise pour en masquer une autre, du cynisme absolu de nos dirigeants, de questions écolos démographiques, il propose d’avancer plus de démocratie, une démocratie de transition, une démocratie de décroissance, qu’il faut égorger cette bête-là : l’écran qui sert la propagande à nous manipuler, etc., etc.
Néanmoins, il y a une question fondamentale que M. Weber a éliminée a priori : si notre existence s’arrête définitivement avec notre mort, si notre vie se résume complètement en son aspect matériel, pourquoi s’efforce-t-il tellement de dénoncer l’égoïsme de certains ou de tous, ou spéculer sur les traits sociopathiques ou psychopathiques de nos dirigeants ?
Autrement dit, dans ce cas de figure, toute différence entre l’enfer et le paradis terrestre vécu s’efface définitivement avec notre mort et toute question de responsabilité devient purement rhétorique.
Toutefois, si notre existence ne s’arrête pas avec notre mort et nous sommes tenus responsables de nos actes ici-bas, là c’est une tout autre histoire…
Jan Stohl
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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