Alors que tout le monde applaudit le bannissement de Trump de Twitter, de Facebook, d’Apple et autres Amazon, a-t-on pensé à ce que cela veut dire à long terme. Comment peut-on accepter que des milliardaires les plus riches au monde, qui sont très lies à la CIA et au Pentagon — Amazon vient de déménager son siège en Virginie, à deux pas du quartier général de la CIA et du Pentagon–, décident ce qu’on peut lire, écouter et voir?
Cette entorse grave à la liberté d’expression n’est que la plus récente et elle ne sera pas la dernière. Déjà, on limite par des algorithmes l’accès à des sites Internet qui contestent l’histoire officielle de la Syrie, de l’Iran, de la Chine et de la Russie.
Que ce soient The Grey Zone, Mondialisation.ca /Global Research, des pages palestiniennes sur Facebook ou les sites officiels du gouvernement de la Chine, tous ont subi des actions de restriction de la circulation de l’information et de censure. (Facebook, par exemple, ne permet pas de publier les réponses les positions officielles de la Chine sur le Xinjiang ou sur le cas de Mme Meng).
Dans une époque où le danger d’une vraie guerre chaude est réelle, ces restrictions graves de la liberté de la presse et d’expression sont extrêmement dangereuses.
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