Par Moon of Alabama – Le 12 janvier 2021
Sheldon Adelson, l’oligarque des casinos qui a financé des causes d’extrême droite ainsi que les carrières politiques de Donald Trump et Benjamin Netanyahou, est mort. En 2013, Adelson avait appelé à bombarder Téhéran (vidéo).
Bon débarras.
Malheureusement, son argent continuera d’affluer vers l’extrême droite, car c’est sa femme israélienne qui dirige maintenant l’affaire.
Autre info, B’Tselem, la plus importante organisation israélienne de défense des droits de l’homme, décrit finalement Israël et son contrôle des territoires palestiniens comme étant un seul et même régime d’apartheid :
B'Tselem rejette l’idée qu'Israël est une démocratie (à l'intérieur de la Ligne verte) qui maintient simultanément une occupation militaire temporaire (au-delà de la Ligne verte). B'Tselem est arrivé à la conclusion que la barre pour définir le régime israélien comme étant un régime d'apartheid a été atteinte après avoir pris en compte l'accumulation des politiques et des lois qu'Israël a conçues pour asseoir son contrôle sur les Palestiniens.
Rien de vraiment nouveau là-dedans, mais cela officialise les choses.
Avec B’Tselem qui ose enfin s’exprimer, il est beaucoup plus facile de réfuter ceux qui assimilent toute condamnation du sionisme et d’Israël à de l’antisémitisme.
Cela se passe au moment où Israël s’apprête à faire échouer les tentatives de l’administration Biden de revenir à l’accord nucléaire iranien :
Israël va commencer par envoyer un flot d'attachés en visite à Washington, a déclaré le fonctionnaire, en demandant l'anonymat pour discuter d’affaires privées. Le pays a déclaré publiquement qu'il ne veut pas que les États-Unis abandonnent les sanctions contre la République islamique sans un nouvel accord, et qu'une position plus dure devrait être prise à l'égard de ses projets nucléaires, de son programme de missiles balistiques et de ses forces proxy régionales. Cette stratégie va à l'encontre de la volonté de l'équipe Biden de rejoindre l'accord, puis de négocier un élargissement de ses conditions. Elle est conditionnée par le retour de l'Iran au respect de l'accord, dont il a violé les limites après que le président Donald Trump a retiré les États-Unis de l'accord en 2018. ... Israël a également une carte à jouer pour un risque plus élevé : la possibilité de mettre fin aux efforts diplomatiques par des opérations secrètes contre l'Iran. ... Netanyahou a ouvertement déclaré son intention de contrecarrer la nouvelle participation américaine. Lors d'une rare division en publique, il a réprimandé son envoyé en Allemagne pour avoir soutenu les efforts de Berlin pour élargir l'accord. "Il ne devrait pas y avoir de retour à l'accord nucléaire iranien de 2015 - un accord qui est défectueux dans ses fondements", a déclaré Netanyahou.
Biden étant un archi-sioniste, avec une équipe de juifs sionistes à la tête du Département d’État, les chances d’un retour rapide à l’accord peuvent être considérées comme minces.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Jj pour le Saker Francophone
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