Serment d’Hippocrate et sermon d’hypocrite…
Il y a désormais chez les marchands du bonheur terrestre, qui ont évacué le surnaturel pour le remplacer par le scientisme et le matérialisme des V.R.P de Big Pharma, une ligne de fracture qui devrait permettre l’approche d’une vraie médecine, celle qui comprend que l’Anthropos est une substance, un composé hylémorphique avec un corps et une âme, un vivant qui par sa nature – définie comme étant l’art au fond de chaque chose – produit son propre mouvement par une force formatrice pour atteindre son but. Le Vivant tel un saumon remonte à contre-courant vers le lieu qui l’a vu naitre pour y frayer et y mourir, tandis que le non vivant, tel un saumon crevé suit le courant
Dans notre histoire occidentale, je m’étonne ainsi que Hildegarde de Bingen n’ai pas été conduite au bûcher pour ses connaissances de médecines reposant sur bien autre chose que l’empirisme des catalogues, et provenant de l’Orient (Orientation). Mais d’une certaine manière, sa canonisation par l’incertain Ratzinger ayant favorisé un commerce et une dénaturation exemplaire des Œuvres d’Hildegarde n’auront-ils pas favoriser la nouvelle inquisition, l’inquisition scientiste ?
Le discours médical garant nous le voyons opérer aujourd’hui plus que jamais avec la même arrogance que les églises ont montrée, et ce et le plus souvent de la manière la plus perverse, envers nos médecines régionales, la connaissance des Simples, les Médecines Chinoises et Indiennes qui contrairement à la médecine occidentale sont conduites par Un Principe et non par l’empirisme, les tâtonnements de « notre » méthode expérimentale (fut-elle quantique ou on ne sait trop quoi) s’appuyant sur la méthode de Descartes (déjà contenu dans la procédure analytique aristotélicienne).
Note : la lecture de « La Philosophie de la Médecine d’Extrême Orient : le Livre du Jugement Suprême » de Nyoiti Sakurazawa, le scientisme d’un Alexis Carel, son « Homme cet inconnu » montrent o combien nous nous sommes tenus, au nom de cette incompréhension de ce qu’est Phusis (que nous appelons nature – objet à maitriser ou à corriger selon nos souhaits les plus aberrants jusqu’à dans cette dangereuse errance d’une écologie, Sans Foyer et sans Logos.
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