par Régis Ollivier
Après « Ils sont où ces putains de masques ? » ; Après « Elles sont où ces putains de primes ? », je pose la question suivante « Elles sont où ces putains de médailles ? »
Et je ne suis pas le seul à poser la question. Car si je la pose de manière aussi abrupte aujourd’hui, c’est notamment parce que de très nombreuses personnes, déçues et frustrées à juste titre de la promotion de la Légion d’honneur du 01 janvier 2021 se sont exprimées en ce sens. Sans que personne n’y prête une attention particulière.
Car une fois n’est pas coutume, ce sont les troupiers, le grenadiers-voltigeurs ou si vous préférez les acteurs de terrain, voire de terroir qui sont les oubliés. On décore ceux des lignes arrières, ceux qui vont de plateaux de télévision en plateaux de télévision au point qu’on s’interroge à juste titre de savoir combien de temps ils passent dans leur Service. Et je ne parle des bousiers qui poussent également leur boule puante de plateaux en plateaux également.
Oui ! Quid des gens de terrain, des infirmières, des aide-soignantes, des médecin d’EHPAD et beaucoup d’autres travailleurs de l’ombre qu’on a laissé tomber ?
Il dit quoi donc Monsieur Véran ? Et le DGS que l’on a maintenu dans ses fonctions malgré de graves manquements dans l’exercice de ses fonctions ? Monsieur Salomon. Et le Monsieur Vaccin ? Faudra-t-il un « monument aux morts du Covid dans l’exercice de leur profession » ?
Et quid également de « la médaille des épidémies » suggérée par le député Philippe Gosselin ? Remisée au placard sans doute…
Un petit effort Olivier Véran. On peut sans doute se rattraper à l’occasion de la sortie de la prochaine promotion. Sans attendre que les récipiendaires l’obtiennent cette décoration à titre posthume.
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