Dernière minute : Finkielkraut viré de LCI !
Sous la pression du Net, le philosophe a été débarqué de la chaîne LCI, où il officiait chaque lundi.
« Entre Alain Finkielkraut et LCI, c’est fini. La collaboration n’aura duré que cinq mois. Selon nos informations, la décision a été prise mardi en début de matinée, au siège de la tour TF1, après une séquence diffusée en direct lundi 11 janvier dans l’émission de débats 24H Pujadas, et qui a provoqué un sérieux malaise. » (Télérama)
À chaque fois qu’un membre de l’oligarchie ou de la communauté victimaire a fauté, on peut compter sur le philosophe sioniste Alain Finkielkraut pour le défendre sur la base du « non au lynchage », ce qui permet une magnifique inversion accusatoire : l’accusé devient la victime (de la foule haineuse), et la victime l’accusé. Et en passant, tous ceux qui dénoncent ou détestent le salaud deviennent des salauds à leur tour. Dans le monde de Finky, il fait bon être amoral.
« Voilà pourquoi je parle en effet de lynchage »
Quant au lynchage moral, médiatique, économique et judiciaire que subissent Soral et Dieudonné, ça n’entre pas dans le schéma de défense de l’académicien. Finky a défendu Polanski pour les mêmes raisons, nous sommes le 9 octobre 2009 sur France Inter :
« Polanski n’est pas le violeur de l’Essonne. Polanski n’est pas pédophile. Sa victime, la plaignante, qui a retiré sa plainte, qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation, n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant, au moment des faits. »
Rebelote 11 ans plus tard avec Olivier Duhamel, que le philosophe défend avec les mêmes arguments ou presque. Mais quel est le rapport entre Polanski et Duhamel ? Le fait d’appartenir à l’élite culturelle avant tout. Olivier Duhamel, c’est quand même le club Le Siècle ! Gala nous apprend que le constitutionnaliste appartenait au premier cercle d’Emmanuel Macron :
« Homme d’influence respecté, Olivier Duhamel a longtemps flirté avec les hautes sphères du pouvoir, devenant proche de certains visages phares de la politique. En 2017, et malgré son amitié avec François Hollande, ex-chef de l’État s’estimant trahi par son propre ministre de l’Économie, il avait apporté son soutien à Emmanuel Macron, alors candidat dans la course à l’Élysée. Le soir du 23 avril, la même année, et comme l’a récemment rappelé le magazine Vanity Fair, le politologue avait rejoint les macronistes à La Rotonde, brasserie récemment ravagée par un incendie, afin de célébrer la victoire du mari de Brigitte Macron au premier tour du scrutin présidentiel. »
On peut lyncher Soral et Dieudonné, on ne touche pas aux figures de l’oligarchie ! Et dans ce cas, tant pis pour les victimes. Elles n’avaient qu’à pas croiser le chemin des dieux… qui ne sont pas très chrétiens :
« Dans notre société victimaire, une victime qui déroge à sa fonction christique est mal vue, on considère même que c’est une trahison. […] Mais y a-t-il eu consentement ? À quel âge cela a commencé ? Y a-t-il eu consentement ? Y a -t-il eu ou non une forme de réciprocité ? »
Comprendre par « réciprocité » que le jeune garçon, le jumeau de Camille Kouchner, aurait pu exciter le vieux cochon Olivier Duhamel. « On vous tombe immédiatement dessus », lance Finky à Pujadas, qui argumente : « Parce qu’on parle d’un enfant de 14 ans. » La riposte du défenseur des puissants est foudroyante :
« D’abord on parle d’un adolescent, ce n’est pas la même chose et en plus, même pour spécifier le crime, il faut savoir s’il y a eu consentement ou non. »
C’était le 11 janvier 2021 sur LCI. Chaque lundi, Finky dispose d’une tribune chez Pujadas pour dire ce que bon lui semble, et en général, comme sur France Culture dans Répliques, ça tourne autour de l’antisémitisme. Chez lui, tout est antisémitisme, tout est prétexte à dénoncer la horde antisémite dans tous les domaines.
Après l’affaire April Benayoum qui a marqué la finale des Miss France, Finky est monté au créneau pour dénoncer le déchaînement de l’antisémitisme, un thème repris complaisamment et résumé par la chaîne du groupe TF1.
« La mémoire de la persécution, de l’extermination des Juifs ne nous permet pas d’ouvrir les yeux sur ce qui arrive aujourd’hui. L’antisémitisme se répand, mais ce n’est pas un retour des vieux démons. Ce n’est pas une continuation ou une résurgence de l’antidreyfusisme. Au cœur de cet antisémitisme : Israël, un pays nazifié par ceux qui le haïssent. L’État hébreu est nazifié par un certain nombre d’enfants issus de l’immigration, un certain nombre de progressistes. C’est un antisémitisme qu’Alain Finkielkraut qualifie d’ »islamoprogressiste », qui n’a rien à voir avec le fascisme, l’extrême droite, et a fortiori, le nazisme. On est en droit de critiquer l’occupation israélienne de la Cisjordanie, mais il n’y a qu’à voir la démographie palestinienne pour bien comprendre que c’est tout sauf un holocauste ou une extermination. C’est cet antisémitisme-là qui s’est exprimé contre la pauvre Miss Provence quand elle a avoué que son père était Israélien. Cela démontre que le devoir de mémoire est totalement démuni parce qu’il attaque l’antisémitisme comme racisme. Cette haine des Juifs s’inscrit aujourd’hui dans un tout autre contexte, une tout autre réalité, qui est de plus en plus inquiétante. »
On attend toujours qu’il dénonce le déchaînement de violence sioniste à l’encontre des populations palestiniennes mais ça n’a pas l’air de vouloir venir. On remarque que le philosophe sait utiliser la nuance mais de manière unilatérale.
« D’abord au cœur de cet antisémitisme, Israël, Israël, pays nazifié par ceux qui le haïssent. Je ne veux pas mettre moi-même Israël au-dessus de toute critique, au-dessus de tout soupçon. Là, il y a autre chose, et qui nazifie Israël ? Eh bien un certain nombre des faits de, d’enfants de l’immigration, et aussi un certain nombre de progressistes. »
Des progressistes qui, on le rappelle, ont été nourris dans les années 80 au lait immigrationniste antifrançais des agents sionistes Finkielkraut et BHL !
« Donc c’est un antisémitisme que je pourrais qualifier d’islamo-progressiste qui n’a rien à voir avec le fascisme, l’extrême droite et a fortiori le nazisme. »
Pirouette qui dédouane le philosophe passé en 40 ans du socialo-sionisme au national-sionisme, qui est un racisme, un fascisme, mais heureusement pas un nazisme !
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation