L’ancien gouverneur de l’État de Californie et acteur Arnold Schwarzenegger a voulu faire de l’excès de zèle pour plaire à l’État profond mais s’est montré bien maladroit.
En comparant l’incident du capitole à la fameuse Nuit de Cristal (Kristallnacht) des 09 et 10 novembre 1938, Arnold Schwarzenegger s’est tiré une balle dans le pied. De par ses origines autrichiennes, l’évocation de cet épisode fort obscur dans l’histoire de l’Allemagne soulève plus de suspicions sur un éventuel antisémitisme caché d’Arnold Schwarzenegger chez les chiens de garde de l’Internationale sioniste qu’un éventuel applaudissement.
D’un autre côté, la comparaison entre les deux événements paraît fort exagérée et inappropriée.
Pour rappel, les événements violents ayant secoué l’Allemagne, l’Autriche et les Sudètes les 09 et 10 novembre 1938 ont été provoqués par l’assassinat à Paris du diplomate allemand Ernest Vom Rath par un jeune juif polonais âgé de dix-sept ans à l’époque, dénommé Herschel Grynszpan (Ce patronyme est souvent anglicisé en Greenspan). Une partie des attaques qualifiées de Pogrom avait été menée par les Sturmabteilung ou les SA, une aile paramilitaire du Parti National-Socialiste mais également des civils. Le bilan ainsi que les motifs réels de ces incidents demeurent objets à controverse mais les historiens s’accordent sur un bilan de 90 morts.
Cette déclaration de Schwartzy est loin d’être isolée et s’insère dans un climat pire que celui du Maccarthysme où la majorité des stars d’Hollywood, des journalistes et des intellectuels ont collaboré avec le FBI dans la délation mensongère de supposés communistes US,
Cela démontre à quel point la nouvelle chasse aux sorcières contre le régime Trump va être intense et unique dans l’histoire contemporaine des États-Unis. Le magazine Forbes a déjà menacé tout employeur qui aurait la mauvaise idée de recruter l’un des anciens collaborateurs de Donald Trump tandis que les agences spécialisées s’apprêtent à confisquer l’ensemble des avoirs de Trump, qui demeure sous résidence surveillée et exclu des réseaux sociaux. Des généraux du Pentagone collaborent avec Nancy Pelosi pour désarmer Trump et l’empêcher de contacter la moindre unité militaire.
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