Avant la venue des boxeurs Shaolin et la géniale dotation en exosquelettes de combat, les confrontations entre militaires chinois et indiens au niveau de la frontière contestée du Ladakh prenaient la forme de très longues parties de bastonnades à l’ancienne avec l’essai d’une avancée en formation serrée en haute altitude, les pieds dans l’eau glacée… Un air de déjà vu depuis quelques millénaires.
Le plus remarquable dans ces bagarres est qu’en dépit de dizaines de morts des deux côtés (être battu à mort à coups de pierres ou à coups de gourdin est très loin d’être une ultime expérience agréable), aucun soldats des deux camps n’est allé courir ramener une arme à feu d’une base arrière. Chose qui serait vite arrivée au sein des forces armées d’autres pays.
Les choses ont changé depuis la dernière bastonnade. Les chinois y testent un nouveau exosquelette spécialement conçu pour le combat au corps-à-corps et inutile de préciser l’effet qu’un coup de poing métallique de plusieurs centaines de kilogrammes d’impulsion peut provoquer sur une mâchoire humaine. La dotation étant limitée à une unité d’élite, les autres unités ont été renforcées par des lutteurs professionnels. Cela explique en partie le calme relatif qui y règne depuis quelque temps. Car l’Inde s’est faite une sacrée réputation en matière d’empiètements continus des frontières de tous ses voisins.
L’autre raison suffisante eat le déploiement debombardiers et d’avions de combat chinois près de la frontière pour y contrebalancer le déploiement d’avions de combat indiens.
Notons enfin que l’Inde détient toujours un soldat chinois que Beijing tente de récupérer par des moyens diplomatiques.
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