par Marie-France de Meuron.
Il est évident que le nous est loin d’être le représentant d’une collectivité unique ! En fait, il y a les dirigeants qui ont leurs porte-paroles, des groupements de personnes, nations, communautés diverses avec leurs leaders et, à la base les êtres humains qui détiennent leurs individualités et leurs entités souveraines.
Que veulent les gouvernements actuellement ? Il est manifeste qu’ils ont misé sur le vaccin avec des sommes énormes – qui appartiennent aux peuples – et qu’ils inculquent l’espoir de libérer les populations des-dites mesures sanitaires – tout en avertissant petit à petit qu’elles ne sont pas sur le point d’être abrogées. En même temps, ils ne tiennent pas compte de l’avenir à long terme ni de ce que signifie la présence de ce virus particulier, manifestation de l’état de santé actuelle de la population qui, de plus, devra se confronter à des mutants voire à d’autres microorganismes qui en prendront la relève, selon les lois de la nature.
Qu’offrent-ils pour affronter la nouvelle année « Le cap de destruction massive de l’économie, de la société et de la santé des Français est maintenu, quoi qu’il en coûte et quoi qu’il arrive » … Pourtant, Jean Castex « a dit que 2021 serait l’année de l’espérance, mais en même temps que la situation n’était toujours pas propice à un retour à la normale et qu’en conséquence, tout ce qui était fermé en raison de la crise sanitaire le resterait ».
En face, nous trouvons différentes communautés selon leurs visions de la situation. Leurs croyances au concept de la vaccination, leurs besoin vitaux. Ainsi, des groupements de restaurateurs exigent la réouverture de leurs entreprises, ne tolérant plus l’étranglement dans lequel ils se trouvent depuis des mois. À Neuchâtel, ils soulignent l’injustice d’être « la seule industrie tenue de fournir une traçabilité des contacts. Une personne atteinte aurait pu se contaminer n’importe où, dans un supermarché par exemple, et c’est le restaurant qui a pris les informations détaillées qui sera contraint de fermer et jugé responsable de l’infection ».
Un restaurateur à Aix-en-Provence exprime sa tragédie : « Le virus ne tue pas que les personnes âgées, il est aussi mortel pour les restaurateurs et les entreprises ». Il exprime ainsi clairement à quel point tout est relié dans l’existence humaine et que les chiffres des cas et de la mortalité sur lesquels s’appuient les gouvernements ne tiennent pas compte de la population globale et d’autres catégories de maladies mortelles.
Dans une tout autre région française, « un restaurateur en détresse interpelle Emmanuel Macron : « Je vais ouvrir mon restaurant ! Et si vous voulez venir me fermer, venez ! » Il est porté par sa volonté de sauver l’entreprise où il a consacré toutes ses forces vives.
Dans le milieu de la culture, « des acteurs, chanteurs, directeurs de théâtre, cinéastes et autres affiliés au monde de la culture se mobilisent : « Vaccinez-nous dès que possible », clament en chœur 200 personnalités. Des people peut-être trop confiants dans les bienfaits culturels d’une vaccination massive. … Au risque de casser la confiance éperdue des 200 signataires en une vaccination massive, rien, pour l’instant, ne permet d’affirmer qu’elle sera la garantie d’un retour à une vie normale. Rappelons les propos du professeur Alain Fischer, le très officiel « Monsieur Vaccin » du gouvernement : « Enfin, dernier point […] c’est de savoir si le vaccin, d’une part protège l’individu vacciné contre l’infection et, espérons-le, contre l’infection grave, mais aussi protège contre la transmission ».
Le milieu de la presse nous offre aussi des groupes très focalisés selon qu’ils soutiennent les décisions gouvernementales et les justifient quotidiennement par des formulations anxiogènes ou alors qu’ils analysent consciencieusement les différents apports qui montrent que la situation est complexe et se joue sur plusieurs plans comme l’exprime la Dr directrice scientifique de l’OMS, a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne : « Je ne crois pas que nous ayons la preuve qu’aucun des vaccins empêche les gens de contracter l’infection et donc de la transmettre ». Par conséquent, les personnes vaccinées devraient continuer à porter des masques et à suivre toutes les directives en matière de distance sociale et de voyage !
Comme autres groupes de personnes, nous pouvons aussi évoquer les équipes de travail pour l’élaboration des vaccins. Nous voulons qu’il y ait une communication avec ce qu’ils créent car il est dans l’ordre des choses que chacun connaisse le contenu des seringues qu’on l’engage vivement à recevoir, afin que son savoir ne soit pas limité à la vision des photos qui vantent l’injection sur des personnes choisies pour le devant de la scène.
Il y a aussi le groupe des dirigeants qui déclarent haut et fort qu’ils faut être altruiste et laisser la place en premier aux prioritaires. Se rendent-ils compte de la naïveté de leurs propos ? Sont-ils épuisés à ce point, ce qui serait compréhensible, pour communiquer sans tenir compte à qui ils s’adressent ? Nous voulons qu’ils prennent en considération le niveau culturel de leurs concitoyens.
Une autre catégorie de la population, en soi très discrète, est évoquée dans maintes situations, ce qui est le cas quand on les déclare prioritaires : les aînés. Ainsi l’offre de les vacciner est étiquetée de « Grand succès pour s’inscrire à la vaccination dans le canton de Berne : Au total, 40 000 personnes de plus de 75 ans se sont inscrites ce vendredi pour se faire vacciner dans l’un des neuf centres de vaccinations du canton ». On peut se demander dans quel état psychique ces personnes se trouvent pour prendre conscience de l’impact de ce produit vaccinal – loin d’être naturel – dans leurs corps ? Ceux qui le leur injectent sont-ils conscients de l’état immunologique de ces aînés ? Un médecin praticien nous décrit très bien les différents paramètres importants qui caractérisent la place qu’on leur octroie, ce qui suscite en lui une vive empathie : « Pitié pour nos vieux ! »
De toute cette foule que nous formons, se dégagent des individus avec leurs caractéristiques propres, leurs expériences professionnelles dans différents domaines, leurs connaissances de la vie. Selon leurs consciences de la globalité du problème sanitaire, leur vision est plus ou moins élargie. Certains font preuve d’une grand courage, très conscients de leurs responsabilités. Ainsi : Une « femme avait donné l’alerte, elle finit en prison » : La justice chinoise a condamné, ce lundi, une ancienne avocate qui avait, dès février, écrit sur la « pandémie. Ce, au moment où le pouvoir chinois vante sa réussite dans la lutte contre la maladie ».
En Allemagne aussi nous trouvons des personnalités fortes : L’avocat international Reiner Fuellmich à France-Soir : « Pire qu’une 3ème guerre mondiale ». Il est spécialiste de la défense des consommateurs face aux géants de la finance ou de l’industrie, donc il connaît bien combien la finance et les industries peuvent envahir une population comme un véritable tsunami, ce qui évoque bien notre situation actuelle…
Au niveau des soignants, différents médecins s’affirment en solistes. Riches de leurs vastes expériences et connaissances des malades, certains ont besoin du soutien d’avocats, tant leurs témoignages sont puissants et percutants. Qui veut museler le Docteur Nicole Delépine ? Vous trouverez ici un entretien avec son avocat.
Un réanimateur, par conséquent un médecin vraiment en contact avec les patients et la complexité de la situation donne dans une courte vidéo des conseils de grand bon sens : Face à ce trouble social majeur, prenez soin de vos valeurs et de vos relations : restez en lien. Il explique avec clarté : Ce truc va s’effondrer car non viable. Il faut juste le laisser s’effondrer tout seul et tenir. Tenir ne veut pas dire se laisser faire, ni se laisser taper dessus. Il développe ce qu’il entend par « rester en lien ». En effet, alors que les mesures forcent à se distancer les uns des autres, il préconise de tisser des liens avec ceux qui sont sur la même longueur d’ondes, par exemple les parents qui souffrent de voir leurs enfants masqués.
Un autre type de lien peut se développer. Nous sommes tellement environnés par une ambiance de peur et de chiffres subjuguants, qu’il est précieux de revenir au lien avec notre for intérieur, là où nous recelons des qualités que nous ne connaissons pas encore mais avec lesquelles la situation nous incite vivement à nous connecter. Alors nous pourrons percevoir ce que nous voulons vraiment et prendre à chaque instant la voie qui nous permet d’aller de l’avant en relation avec autrui, dans une dynamique constructive aussi bien pour nous que pour les autres.
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