par Francis Richard.
Jean Castex est le Monsieur Loyal du cirque gouvernemental, toujours prêt à renforcer les mesures coercitives pour pallier l’imprévoyance et l’impéritie de l’État, dont cet énarque sourcilleux est le représentant emblématique et ténébreux.
Lors de la conférence de presse du 7 janvier 2021, il a ainsi annoncé les numéros d’Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, de Romy Lasserre-Saint-Maurice, directrice d’un Ehpad à Paris, et d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Au préalable, il a dit que 2021 serait l’année de l’espérance, mais en même temps que la situation n’était toujours pas propice à un retour à la normale et qu’en conséquence, tout ce qui était fermé en raison de la crise sanitaire le resterait. Fouchtra !
Destruction massive mais pas de retour à la normale
Pour quelles raisons ?
L’objectif des 5 000 cas par jour, qui serait le seuil (fixé politiquement) de maîtrise de l’épidémie, est toujours largement dépassé ; leur nombre (qui dépend surtout du nombre de tests effectués) serait de quelque 15 000 actuellement.
Il y aurait 2 600 malades de la Covid-19 en réanimation, soit la moitié des lits disponibles ; or, il faut protéger un système d’hospitalisation qui a été largement sous-estimé par l’État, dont la gestion est calamiteuse par nature.
Restent donc fermés, jusqu’à nouvel ordre, les cinémas, les théâtres, les restaurants, les bars, les salles de sports, les stations de ski, bref tout ce qui fait partie de la vie sociale d’un pays civilisé, en dehors, bien sûr, des métro-boulot-dodo.
C’est pourtant dans les transports publics, autorisés, qu’il s’agisse du métro, des avions ou des trains, dans les supermarchés essentiels et dans les familles que les risques de contamination sont les plus grands. Et c’est dans tous les lieux interdits qu’ils sont les plus faibles… et les couvre-feux n’y changent rien…
Ne pas se déjuger
Persévérer dans l’erreur, qui est humaine, n’est pas seulement diabolique, comme disaient les Anciens, cela permet de ne pas se déjuger… ce qui est impensable pour ceux qui savent mieux que les autres ce qui est bon pour eux et ont la science infuse à défaut de la pratiquer.
Le cap de destruction massive de l’économie, de la société et de la santé des Français, qui ne se limite pas au sanitaire, est donc maintenu, quoi qu’il en coûte et quoi qu’il arrive comme l’a si bien dit Emmanuel Macron, le directeur de ce cirque, lors de ses vœux aux Français du 31 décembre 2020.
La stratégie adoptée – tester, alerter, protéger – s’est révélée perdante. Quoi qu’en dise Monsieur Loyal, elle n’est certainement pas l’une des plus performantes d’Europe, qui, dans l’ensemble, d’ailleurs, ne s’est pas distinguée par la pertinence de ses mesures, au contraire de certains pays asiatiques.
Le vaccin, vous dis-je !
Au pays de Molière, qui faisait dire au frère d’Argan, Le Malade imaginaire, que presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies, l’État, pétrifié dans le XVIIème siècle, interdit tous remèdes à la Covid-19, alors qu’ils existent et que la médecine, depuis Hippocrate, a, en principe, pour seul but de soigner.
Dans la même pièce, Toinette dit à Argan qu’il est malade du poumon : « le poumon, vous dis-je ». De la même façon, Monsieur Loyal place dans le vaccin la principale source d’espoir pour sortir la France de la crise sanitaire : « le vaccin, vous dis-je », serine-t-il en quelque sorte.
Il n’est pas question de remettre en cause les vaccins pour les maladies très immunisantes, telles que le tétanos ou la diphtérie. Ils ont fait leurs preuves et font partie de l’arsenal médical dont il serait bête de se priver.
Lâcher la proie des remèdes pour l’ombre des vaccins
S’agissant de la Covid-19, il est légitime de se demander si les vaccins concoctés précipitamment seront efficaces et, surtout s’ils protégeront contre les variants du virus qui circulent maintenant et sur lesquels ils n’ont pas été testés…
Si les vaccins ne semblent pas présenter de risques à court terme, il est bien difficile de l’affirmer à moyen et long termes. Par ailleurs, est-ce la baguette magique qui arrêtera l’épidémie ? Bien difficile de le dire et de le prédire, d’autant que les épidémies s’arrêtent souvent sans que l’on sache pourquoi…
Les hommes de l’État français, qui n’appliquent le principe de précaution que quand ça les arrange, ont décidé cependant de lâcher la proie des remèdes pour l’ombre des vaccins… comme aurait dit le fabuliste.
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