» Les mauvais élèves d’aujourd’hui seront les professeurs de demain. »
Les hussards noirs de la République, fils de paysan s’élevant par l’instruction, vers 1880, dont les enfants seront professeurs d’université, font le chemin inverse. Qui veut aujourd’hui devenir professeur ? Un professeur qui avait parié à la hausse il y a 25 ans sur le professoral, obligé de tirer encore 20 ans, ne veut pas que ses enfants gardent le cheptel, car aujourd’hui l’enseignement est en parti une activité de gardiennage non reconnue socialement et financièrement.
Au bout du bout de l’abrutissement, on paye les gens à enseigner comment le prophète se fait sodomiser en caricature ; alors qu’après 15 ans d’école l’essentiel du troupeau serait bien incapable de parler 15 minutes de Jeanne d’arc, Napoléon ou Clovis. Même 5 minutes d’ailleurs.
Il est bon de rappeler les lois de l’Ancien Régime, de Louis XIV, 1688 et l’obligation de scolarité.
Le capitalisme comme l’expliquait Clouscard, a eu besoin d’élever le niveau d’instruction de la population. En phase de destruction, le tatouage, l’acceptation de l’Afrique en France et l’apologie du genre fera office de Légion d’honneur.
Pour avoir vu l’évolution d’un bachelier des années 1980 High class récitant ses fables par coeur avec dissertation dialectique de 8 pages au bac, aux millenials, tatoués et ne maîtrisant pas le français mais écoutant du rap, j’imagine mal le pire, la generarion grippe 19. Virer ses enfants de l’école, à commencer par les miens, est une option envisageable.
Je me demande qui a organisé ce chaos ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation