©️Stéphane Bommert
Moins d’un an après le drame qui s’était produit dans la nuit du jour de l’an 2020 à Montpellier, Mohamed Zeraoula, 34 ans, a été remis en liberté le 23 décembre dernier.
Le 31 décembre 2019, Laura Llopis, âgée de 23 ans était venue avec des amis fêter le réveillon en boite de nuit, à Lattes. Peu après 6 heures, le groupe était retourné dans la voiture de la jeune femme stationnée 200 mètres plus loin.
Comme le relate Actu17, alors que Laura Llopis s’apprêtait à reprendre le volant, un coup de feu avait été tiré dans le véhicule. La jeune femme avait été touchée à l’arrière du crâne et était décédée.
Mohamed Zeraoula a reconnu les faits durant sa garde à vue, évoquant un coup de feu accidentel en affirmant aux policiers qu’il était alcoolisé au moment du drame. Selon ses dires, il était assis à l’arrière de la voiture et avait manipulé un Glock de calibre 9 mm en assurant qu’il pensait avoir retiré le chargeur. Le mis en cause, âgé de 34 ans, a indiqué qu’il s’était procuré l’arme à feu à la suite de la mort de son neveu, le 12 décembre 2019, à Avignon. À l’époque, la juge d’instruction ne croît pas en cette version et l’homme est mis en examen pour meurtre, avant d’être placé en détention provisoire.
Les autres personnes présentent dans la voiture ont également fait part d’un geste accidentel. Le juge des libertés et de la détention (JLD) n’a pas renouvelé le mandat de dépôt de Mohamed Zeraoula qui est sorti de prison à la veille du réveillon de Noël.
La mère de la victime a expliqué « Nous, on a pris perpète », « Dans la tête, on sait que ce sera long, peut-être encore deux ans ou deux ans et demi. On se prépare à ce combat et on fait face comme on peut. »
Source : Actu Pénitentière
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