Comment dire… Je séjourne régulièrement chez ma belle-famille dans une ville « moyenne » du Brésil (presque un million d’habitants tout de même) et je m’y sens bien plus en sécurité qu’à Paris. Oui, certaines favelas de RJ, SP sont le théâtre de guerres des gangs, mais le reste du pays n’a rien d’un coupe-gorge.
Sur la « population africaine » là aussi on peut relativiser. Le Sud a une population européenne, l’intérieur est peuplé d’européens avec (un peu) de sang indigène. Même dans le Nord, on trouve très peu d’africains (au sens type subsaharien comme en Europe ou aux US). Il y a surtout des métis, à des degrés divers.
Non, au Brésil comme ailleurs, le poisson pourrit par la tête, par la faute d’une élite corrompue et dégénérée qui préfère se goinfrer de l’export des commodities plutôt que de soutenir l’industrialisation. Résultat, le vulgum pecus se débat avec des mini-jobs informels, des revenus bas et une inflation galopante.
La situation n’a fait que s’aggraver durant les dernières décennies. Avant ils avaient au moins João Gurgel, Enéias Carneiro, Plínio Sampaio. Aujourd’hui, c’est Rodrigo Maia et Luciano Huck qui tiennent lieu « d’élite ». Triste.
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