Par Andrew Joyce − Le 15 décembre 2020 − Source unz.com
« J’ordonne formellement aux Juifs de ne point intriguer pour obtenir davantage que ce qu’ils possèdent déjà [le droit de pratiquer leur religion, l’exemption du service militaire, etc.], de ne plus, comme s’ils vivaient dans deux villes, envoyer deux ambassades—chose qui ne s’était jamais produite auparavant, et de ne plus perturber les jeux organisés par les gymnasiarques et les cosmètes ; habitant une cité qui n’est pas la leur, qu’ils se contentent de jouir de ce qui leur appartient en profitant d’une abondance de biens. Qu’ils n’invitent et ne fassent plus venir de Juifs de Syrie, ni d’Égypte en descendant le Nil, s’ils ne veulent pas me forcer à concevoir les plus graves soupçons. Sinon je les châtierai par tous les moyens comme ceux qui cherchent à susciter une sorte de peste publique capable d’affliger la terre habitée. »
Empereur Claudius, Lettre aux Alexandrins, 41 ap. JC. 1
La proclamation ci-dessus de l’empereur Claudius, en réponse aux émeutes entre Grecs et Juifs à Alexandrie il y a près de deux mille ans, illustre le profond manque de mystère dans l’antisémitisme. Pour Claudius, la paix dans la ville serait rétablie si les Juifs cessaient certains comportements négatifs : intriguer pour des privilèges accrus et spéciaux (« intriguer pour obtenir davantage que ce qu’ils possèdent déjà ») ; tenter de contourner les pratiques établies de la politique représentative (« envoyer deux ambassades—chose qui ne s’était jamais produite auparavant ») ; tenter de s’immiscer dans la vie culturelle des Alexandrins et de la perturber (« perturber les jeux organisés par les gymnasiarques et les cosmètes ») ; tenter de manipuler le contexte démographique de la ville (« faire venir des Juifs de Syrie ou d’Égypte ») ; et enfin, abuser et exploiter l’avantage de leur condition de diaspora pour causer des problèmes au niveau international (« susciter une sorte de peste publique capable d’affliger la terre habitée »).
Ces attitudes caractéristiques de la quête agressive de pouvoir financier et politique, de l’intrusion culturelle, du mépris des normes politiques, de la propension à la guerre démographique et de l’exploitation parasitique liée à l’absence de racines, ont été les causes principales des conflits ethniques impliquant des Juifs pendant plus de deux millénaires, avec une variation remarquablement faible dans les griefs. Imaginez mon ennui et mon amusement alors, en voyant l’annonce récente de Variety selon laquelle nous allons avoir droit à un autre documentaire, intitulé The Conspiracy, explorant le mystère putatif de l’antisémitisme. Variety annonce :
Un éventail de documentaristes de haut niveau s’est joint à l’équipe de The Conspiracy, explorant l’histoire de l’antisémitisme et des conspirations archaïques contre le peuple juif. The Conspiracy explorera divers mythes et inexactitudes qui ont tourmenté le peuple juif et la religion juive à travers les siècles, et qui ont donné lieu à un préjugé unique qui persiste à ce jour. Ce documentaire cherche à montrer la manière dont l’un des tromperies sur le judaïsme les plus répandus dans l’histoire—qu’un groupe dangereux de juifs puissants équipés de pouvoirs mystérieux contrôle le monde—peut être retracée à travers des événements cataclysmiques et violents envers le peuple juif à travers l’histoire et dans le présent. Ce film comprend un mélange d’animation et de séquences d’archives car il montre l’évolution de ces mensonges à travers les récits de différentes familles juives à travers l’histoire.
L’annonce de Variety imite la littérature de la Ligue Anti-Défamation en utilisant une gamme ridicule d’adjectifs persuasifs et de termes descriptifs pour évoquer le sujet. Comme une sorte d’inoculation pour le lecteur, en seulement quatre phrases, nous sommes assurés que nous avons affaire à quelque chose d’ « archaïque », « mythique », « inexact», « unique », « trompeur », impliquant des croyances en des « pouvoirs mystérieux », et surtout, truffé de « mensonges ». Le documentaire emploiera vraisemblablement à peu près les mêmes tactiques rhétoriques. Maxim Pozdorovkin, un gauchiste russo-arménien, dirigera le film, qui est produit par les juifs Caroline Hirsch, Allison Maher Stern, Liz Garbus, Dan Cogan et Jon Bardin – un gang qui a déjà produit des œuvres de propagande telles que Why We Hate et All in: The Fight for Democracy. Pozdorovkin, qui voit vraisemblablement le projet comme un moyen de se faire bien voir par les élites influentes sur le chemin de la gloire et de la fortune, a répété comme un perroquet les clichés habituels : « En période d’anxiété et de désorientation, l’antisémitisme réapparaît avec une force mortelle. Parce que nous vivons une telle époque maintenant, il semble de la plus haute importance de faire un film sur les forces historiques qui ont perpétré le mensonge selon lequel les juifs sont en quelque sorte dangereux. »
Puisque que le monde est, et a toujours été, dans des périodes « d’anxiété et de désorientation », il semblerait que nous devions endurer la justification perpétuelle que le temps est venu pour encore plus de livres, documentaires, musées, journées de la mémoire, discours, initiatives en tous genres, et des lois liberticides nous rappelant que les juifs sont des victimes irréprochables et impuissantes d’une haine mystérieuse et ésotérique qui n’a absolument rien à voir avec tout ce qu’ils auraient pu faire. En fait, ce processus est si manifestement mystérieux que nous avons besoin de rappels de propagande sans fin que l’antisémitisme est mystérieux et que nous demandons aux Juifs de nous l’expliquer. Hirsch et Stern ajoutent que :
Il n’y a pas de meilleur moment que ce moment précis de notre commune histoire humaine pour exposer au monde les nombreux mensonges, mythes et incidents historiques qui se sont aggravés pour atteindre l’antisémitisme explosif que nous voyons aujourd’hui. Il est maintenant temps de mettre en lumière où et comment tout a commencé et de sensibiliser davantage les gens à travers ce film puissant et unique.
J’ai lu la première phrase plusieurs fois et elle n’a toujours pas de sens pour moi. Imaginez-vous contempler les deux derniers millénaires de conflit ethnique et décider que « ce moment précis » est témoin d’un « antisémitisme explosif » (avons-nous finalement dépassé le genre « virulent » ?), et qu’il « n’y a pas de meilleur moment » dans l’histoire pour produire un tel film. Cogan fait remarquer que le film sera « un jalon dans la narration (storytelling) sur les Juifs », ce que je suppose vouloir dire que nous devons nous préparer à un véritable tsunami de conneries.
Plutôt révélateur est le fait que le documentaire est basé principalement sur le livre de 2011 de Phyllis Goldstein, A Convenient Hatred: The History of Antisemitism. Goldstein a également joué son rôle dans la perpétuation de l’histoire sans fin en promettant que 2011 était le bon moment pour enfin dévoiler le mystère de l’antisémitisme en écrivant « un livre qui retracerait l’histoire de l’antisémitisme de l’Antiquité à l’époque présente… et approfondirait notre compréhension de cette haine pernicieuse. » Un an plus tôt, cependant, il avait été décidé que 2010 était le bon moment pour enfin dévoiler le mystère de l’antisémitisme, lorsque Robert Wistrich a publié son A Lethal Obsession: Anti-Semitism from Antiquity to the Global Jihad. C’était la même année qu’Albert Lindemann et Richard Levy ont publié leur Antisemitism: A History. Ces publications faisaient suite à la décision en 2003 que le moment était enfin venu d’exposer le mystère irrationnel de l’antisémitisme dans Anti-Semitism: Myth and Hate from Antiquity to the Present de Marvin Perry et Frederick Schweitzer. Le couple ignorait apparemment que le mystère avait déjà été découvert dans The Crucified Jew: Twenty Centuries of Christian Anti-Semitism de Dan Cohn-Sherbok en 1992, Sherbok ignorant à son tour que le mystère de l’antisémitisme avait déjà été expliqué par Robert Wistrich (oui, le même) dans son Anti-Semitism: The Longest Hatred de 1991. Tous ceux qui précèdent ignoraient sans doute que l’antisémitisme avait déjà été expliqué par Shmuel Almog en 1988 dans Antisemitism Through the Ages et par Jacob Katz en 1982 dans Anti-Semitism: From Prejudice to Destruction. Les ayant tous lus, je peux affirmer que ces textes sont plus ou moins identiques, et je pourrais continuer avec d’autres, mais le fait est que le grand récit répétitif, mal écrit et mal référencé de l’antisémitisme historique sensationnalisé est devenu un genre à part entière, avec Amazon retournant plus de 4000 résultats pour des livres sur le sujet, qui prétendent tous invariablement exposer, expliquer ou réinterpréter radicalement l’antisémitisme et son histoire une fois pour toutes.
Loin d’être nouveaux, malgré l’apparition quasi annuelle et d’un nouveau volume acclamé par la critique (à comparer au genre « fascisme » pour un traitement tout aussi lucratif et bâtard), ces textes ne font que mélanger ce qui est maintenant un jeu standard d’explications concurrentes et toutes judéophiles de l’antisémitisme. Christopher Browning, dans son avant-propos critique de l’édition 2020 de Toward the Final Solution: A History of European Racism de George L. Mosse, mentionne des universitaires juifs qui tracent
une ligne droite allant de “l’enseignement du mépris” et de l’accusation du “meurtre du Christ” des premiers chrétiens à l’Holocauste. Certains se sont penchés sur l’anomalie psychologique, la pathologie socio-psychologique, la “personnalité autoritaire” et la dynamique des préjugés. Les marxistes avaient dépeint l’antisémitisme comme une distraction manipulée dans la fausse conscience pour obscurcir la réalisation de la vraie nature de l’oppression capitaliste et des conflits de classe. D’autres chercheurs ont mis l’accent sur les facteurs économiques : la jalousie et le ressentiment du succès économique juif et la domination démesurée de certaines professions à la suite de l’émancipation et de la révolution industrielle. Hannah Arendt a ajouté une nouvelle tournure, arguant que le ressentiment à l’égard de la visibilité juive augmentait après que la richesse et le pouvoir juifs réels aient atteint un sommet et étaient en déclin. 2
Ces excuses sont en fait les leitmotivs de l’historiographie juive. Toutes les allusions à des approches de bon sens du conflit ethnique juif-européen sont reléguées à une périphérie presque comique. Un excellent exemple est le traitement de Claudius et de sa Lettre aux Alexandrins dans le très acclamé livre de Simon Schama paru en 2013, The Story of the Jews: Finding the Words 1000 BCE–1492 CE, qui consacre une seule phrase à l’empereur, avec le commentaire médiocre qu’il était « astucieux et pas inhumain » et qu’il a essayé « de faire la paix entre les communautés égyptienne et juive d’Alexandrie, actuellement en guerre ». Une seule phrase pour un empereur qui est intervenu de manière décisive dans l’un des conflits interethniques les plus intenses de l’Empire du premier siècle, et qui, selon Suétone, a pris l’action assez peu insignifiante d’expulser les Juifs de Rome 3. Remarquablement, le même niveau minimal d’attention à Claudius se trouve chez Goldstein et Almog, tandis que Wistrich, Lindemann, Levy, Perry, Schweitzer, Cohn-Sherbok et bien d’autres auteurs se nourrissant de ce genre littéraire sensationnaliste, écrivent unanimement comme si Claudius n’avait jamais existé.
L’une des caractéristiques les plus étonnantes de ces livres est que, malgré leurs prétentions à de vastes balayages de l’histoire, ils restent obstinément restreints dans le choix des sujets discutés, omettant beaucoup de choses qui contredisent leur liste d’interprétations de l’antisémitisme. Personnellement, je trouve assez convaincant le fait qu’en dehors de l’Ancien Testament, certaines de nos plus anciennes expressions de haine ethnique se trouvent être à l’égard des Juifs. Dans un papyrus hellénistique daté de la première moitié du premier siècle avant JC, par exemple, nous trouvons la lettre d’un homme nommé Héraclès dans laquelle il écrit : « Vous savez qu’ils détestent les Juifs. » 4 Les subtilités des rivalités interethniques socio-éconimiques sont très peu abordées en relation avec les Juifs et l’antisémitisme, avec une attention beaucoup plus grande accordée aux événements, tendances, personnalités ou textes qui s’intègrent plus facilement dans un récit de haine irrationnelle, de théorie du complot et d’ésotérisme en général.
Après ma récente discussion avec Frodi Midjord sur les Protocoles des Sages de Sion, je me suis rendu compte que les Juifs semblent vraiment apprécier les Protocoles, pas nécessairement pour leur contenu mais pour la manière qu’ils peuvent l’utiliser comme illustration de l’imaginaire de la Conspiration juive chez les Européens. Pourquoi analyser Claudius, avec tout le contexte historique de rivalité socio-économique que cela implique, quand vous pouvez brandir un récit sensationnel de Juifs se réunissant dans des cimetières à minuit pour discuter de la domination mondiale ? Il n’est donc pas étonnant que la première étude détaillée révélant l’origine des Protocoles dans un plagiat d’Hermann Goedsche et de Maurice Joly, ait été fournie au journaliste de l’Irish Times Phillip Graves par un nationaliste russe antisémite préoccupé par le fait que ce texte, conçu à l’origine comme un essai artistique, allait se retourner contre les antisémites et devenir tactiquement contre-productif. Cet individu, quel qu’il soit, avait probablement raison.
Il suffit de regarder des textes comme celui de Stephen Eric Bronner paru en 2000, A Rumor About the Jews: Antisemitism, Conspiracy, and the Protocols of Zion, pour voir comment, entre les mains des juifs, les Protocoles sont un outil utile pour discréditer toute critique des juifs. Pour Bronner, les Protocoles, un document mineur si ce n’était sa popularité surprenante, ne sont rien de moins qu’ « une partie d’un assaut plus large contre l’impulsion civilisatrice et l’héritage libéral, séculier et égalitaire des Lumières. … Ce faux tristement célèbre a façonné le Juif comme “l’autre” par excellence de la civilisation européenne, a déterminé la manière dont le fanatique à la bonne conscience se voit lui-même, et l’attrait particulier de l’antisémitisme pour les “perdants” dans la lutte pour la modernité. » L’histoire de l’antisémitisme selon les Juifs est donc l’histoire des Protocoles, avec quelques autres éclaboussures tout aussi sensationnelles de Martin Luther, des expulsions d’usuriers, et la mine d’or narrative des accusations médiévales de meurtre rituel.
Une caractéristique curieuse de l’histoire de l’antisémitisme est le rôle de premier plan que les convertis juifs ont joué dans la production d’accusations parmi les plus sensationnelles et extravagantes. En fait, sans son contenu manifestement plagié, je pense que j’aurais soupçonné une paternité juive des Protocoles. Dans l’un des premiers exemples, à partir du début du XVIe siècle, les juifs allemands convertis au christianisme Victor von Carben et l’ancien voleur Johannes Pfefferkorn ont produit une série de brochures quasi-ésotériques et hautement incendiaires (et financièrement lucratives) appelant à l’autodafé de tous les exemplaires du Talmud et, dans le cas de Pfefferkorn, à l’expulsion ou l’asservissement de tous les Juifs. 5 Pfefferkorn, qui était l’un des principaux promoteurs de l’accusation de profanation de l’Ostie, a été à son tour dénoncé par de nombreux agitateurs anti-juifs contemporains, qui, malgré leur soutien au projet de brûler le Talmud, l’ont accusé d’activité subversive et d’hérésie (Pfefferkorn oscillait entre des suggestions extrêmes de préjudice physique et des appels à l’absence de préjudice physique). Un débat public entre Pfefferkorn et ses accusateurs s’en est suivi, dans lequel Pfefferkorn a été vaincu, une brochure ultérieure sur l’affaire portant une gravure sur bois représentant « Pfefferkorn entre les mains de deux bourreaux, dont l’un perce sa jambe avec une épée tranchante, tandis que le l’autre le frappe de manière répétée à la tête, d’où sort un sang fétide, qui est léché par un chien. » 6
Dans les années 1860, un personnage similaire a émergé sous le nom de Jacob Brafman, un Juif russe professeur d’hébreu et converti au christianisme. À la fin des années 1860, Brafman publia Le Livre du Kahal et Les Fraternités juives locales et universelles dans lesquelles, comme l’expliquait un contemporain :
Nous apprenons que chaque propriétaire chrétien est vendu par le Kahal à un juif. Oui, vendu comme un investissement, à la fois dans sa personne et dans sa propriété. Ce n’est pas seulement une façon de parler, mais un terme juridique car la transaction est scellée par un contrat de vente spécial. De même, des villages, des pans entiers avec leurs habitants (chrétiens bien sûr) sont achetés et vendus. Sous le couvert de nos lois civiles, il existe un code juridique radicalement différent, secret et négatif, qui régit et soumet à la juridiction des Juifs non seulement les Juifs mais aussi les Russes, à leur insu. … Les confréries sont les artères majeures de la société juive. … Ils relient tous les Juifs dispersés dans le monde en un seul corps puissant et invincible [prétendument alors basé en France].
Le travail de Brafman, bien sûr, a jeté les bases de la production des Protocoles des Sages de Sion quelques décennies plus tard, et donc de l’enracinement de la caricature d’une conspiration juive internationale cohérente et intensément politique, avec un conseil de direction unique. Cet aspect du travail de Brafman se distingue quelque peu des véritables problèmes que son travail a occasionnellement abordés, tels que la pratique ethnique du capitalisme monopoliste par les kahals et le commerce des dettes au sein des vastes communautés juives de la « Zone de Résidence ». Un livre strictement sur ces thèmes aurait été une bombe à l’époque, et une bombe aujourd’hui. En l’occurrence, cependant, l’intervention de Brafman a eu pour effet, comme celle de Pfefferkorn, d’ajouter certains airs mystérieux ou ésotériques à ce qui était essentiellement une simple question de concurrence ethnique matérielle et culturelle, de sorte que les deux textes sont devenus avec le temps un embarras pour certains cercles nationalistes, et un vieux cheval utile à fouetter pour les Juifs.
L’ironie dans tout cela est que les interprétations juives de l’antisémitisme sont considérablement plus ésotériques que le phénomène lui-même. Les discours sur les sources chrétiennes de l’antisémitisme, ou présentant l’antisémitisme comme un « virus », ou les antisémites comme des « personnalités autoritaires », ou résumant les conflits ethniques en une myriade de systèmes impersonnels, ne sont que des fuites hors de la réalité et du principe universel de cause à effet. Les Juifs proposent un effet sans cause directe, un miracle négatif en quelque sorte. La conséquence est cette production sans fin de documentaires, de livres et de « révélations » pour découvrir cette « haine pernicieuse » – dont aucun n’aborde ou n’apaise l’inévitable antagonisme, incitant les Juifs à affirmer que la seule façon de traiter avec les Européens est d’introduire les lois les punissant s’ils s’écartent du message donné. Ainsi, nous revenons, en quelque sorte, à Claudius, qui a mis en garde les juifs que leurs abus dans des « cités qui ne sont pas les leurs » susciteraient « les pires soupçons ». Pourquoi les Juifs ont-ils toujours suscité les pires soupçons ? Claudius nous a donné la réponse il y a près de deux mille ans. L’acquisition financière et politique juive, l’intrusion culturelle, le mépris des normes politiques, la propension à la guerre démographique et l’activisme déraciné. Il n’y a pas de mystère là-dedans. Mais, avec Claudius relégué à une simple note de bas de page dans l’histoire, « l’Histoire sans fin » se poursuivra, tout comme la prolifération de théories étranges et ésotériques comme les Protocoles, très utiles aux propagandistes juifs. Et je suis sûr que l’année prochaine, nous aurons encore quelques livres et films promettant de lever enfin le voile.
Andrew Joyce
Traduit par Laurent Guyénot pour le Saker Francophone
Notes
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