Dans une directive interne du gouvernement chinois relative à la politique énergétique de la Chine, il est mis l’accent sur la mobilisation de toutes les ressources nécessaires visant à la maîtrise de la fusion thermonucléaire et la recherche d’autres sources d’énergie à rendement quasi-illimité, condition sine qua non pour exploiter l’immense potentiel minier extraterrestre…
Cette directive coïncide avec la mise en marche par la Chine de son premier « soleil artificiel », un réacteur de fusion nucléaire HL-2M Tokamak, lequel marque une grande étape dans la maîtrise de la fusion nucléaire à des fins énergétiques selon des médias locaux.
La Chine semble avoir opté pour une indépendance énergétique totale à moyen terme et de pays qui était l’un des plus arriérés au monde dans les années 60, est engagé résolument dans le futur en tentant de contrôler la fusion nucléaire et l’informatique quantique.
Pour de nombreux observateurs, la Chine est l’empire de la copie et de la contrefaçon. Ce stéréotype persistent est en train de voler en éclats avec une véritable révolution technologique chinoise assez audacieuse pour un pays aussi prudent que la Chine. Le programme lunaire chinois vise des résultats concrets et prépare la voie à une exploitation minière de la lune. Les centrales nucléaires de troisième génération préparent la voie à une nouvelle grille énergétique capable de fournir de l’énergie non seulement à la Chine et sa population (1.4 milliard d’habitants) mais aux pays ayant adhérés au projet de la ceinture de prospérité chinoise (la nouvelle route de la Soie). Les recherches en matière de télécommunications quantiques et la propulsion avancent très vite également. Les chinois sont sur le point de dévoiler la conception d’un moteur pouvant propulser un aéronef expérimental à Mach 16 (16 fois la vitesse du son au niveau de la mer), le BeiDou (BDS) ou l’équivalent du GPS chinois est non seulement totalement opérationnel mais dispose d’une variante militaire distincte et les efforts visant à fabriquer des turbopropulseurs et turboréacteurs viennent d’atteindre une nouvelle étape décisive.
Les médias chinois ont sciemment diffusé des images de Wuhan en liesse lors du nouvel an solaire pour monter au monde que la Chine a terrassé le C19 contrairement à un Occident qui se débat encore dans d’interminables contradictions et difficultés. Tout ceci est révélateur de la nouvelle stratégie chinoise adoptée depuis une décennie par un État fort, faisant profil bas pour avancer très vite ses pions. L’ultime art de la stratégie tel que conçu au temps des royaumes combattants.
Source: Lire l'article complet de Strategika 51