COVID-19, bilan sanitaire et démographique pour 2020

COVID-19, bilan sanitaire et démographique pour 2020
Avant propos

L’année « pandémique » 2020 étant arrivée à son terme, l’heure d’en dresser le bilan est venue. Ce bilan comprendra 3 volets qui seront développés l’un après l’autre…aujourd’hui

1 – Le bilan sanitaire et démographique sera traité dans les lignes qui suivent.

Le bilan sanitaire et démographique est établi sur les seules déclarations plus ou moins sincères des 218 États et territoires affectés par l’épidémie. Par expérience professionnelle, je n’ai aucune raison de croire que les bilans déclarés par les «occidentaux» soient plus sincères que les autres. Ce bilan planétaire mérite d’être comparé aux grands épisodes épidémiques de l’histoire pour en relativiser la gravité et l’ampleur.


De 1347 à 1352, la Grande peste noire emporte de 30% à 50% de la population européenne. Un habitant sur trois, voire un habitant sur deux y perd la vie.

Cette pandémie a affecté l’Eurasie, l’Afrique du Nord et peut être l’Afrique subsaharienne. Elle a eu des conséquences géopolitiques considérables.

En 2020, la planète compte près de 8 milliards d’habitants. 1,05 milliards de tests Covid ont été pratiqués sur cette population. Si l’on tient compte du fait que certains se sont fait tester plusieurs fois, c’est moins d’un habitant sur dix qui aura été testé en 2020 sur la planète, avec, bien sûr, des disparités énormes d’un pays à l’autre.

Sur cet échantillon testé, déjà très significatif, 84 millions d’individus ont été déclarés positifs donc «cas confirmés». Ce nombre ne représente que 1,06 % des habitants de la planète et une très forte majorité de ces cas confirmés n’a pas nécessité d’hospitalisation.

Au total, 1,83 millions de décès « étiquetés » Covid ont été déclarés par les 218 Etats ou territoires affectés. Ce nombre représente 0,235 décès pour mille habitants. Rapporté aux 59 millions de décès de l’année 2020 enregistrés sur notre terre cela représente 3% de l’ensemble de ces décès. Le nombre d’habitants sur terre aura quand même augmenté de plus de 80 millions en 2020…

Il faut ajouter à cela que le nombre de décès attribués à la seule Covid-19 est probablement très exagéré. Un simple regard sur le tableau ci après, tiré du site officiel de santé britannique nous montre qu’au 12 décembre dernier, 92% des 45 500 décès concernaient des individus âgés de plus de 60 ans et que 55% concernaient des patients de plus de 80 ans. Il nous montre aussi que 96% des patients décédés avaient des problèmes de santé pré-existants à la Covid. En clair, un individu de moins de 60 ans, en bonne santé, n’a qu’une chance infime, au Royaume Uni, de décéder de la Covid s’il en est atteint.

En dépit des alarmes et des prévisions apocalyptiques, cette épidémie aura été, en 2020, peu meurtrière. La malnutrition et la malbouffe, les cancers, le tabac, l’alcool, la drogue, le Sida, les suicides, sont des causes de mortalité qui, année après année, réduisent l’espérance de vie de manière beaucoup plus importante que n’a pu le faire la Covid 19 en 2020.

Les deux tiers des décès enregistrés l’ont été dans 10 pays : Les États-Unis, le Brésil, l’Inde et le Mexique ont déclaré, à eux quatre, 825 000 décès (plus de 41% de toute la pandémie). Avec l’Italie, le Royaume Uni, la France, la Russie, l’Iran et l’Espagne, on arrive à 1,2 millions de décès soit près de 66% des pertes.

20 pays ou territoires n’ont compté aucun décès.

117 pays ou territoires ont compté moins de 365 décès (moins de 1 décès par jour)

171 pays ont déclaré moins de 3 650 décès sur l’année (moins de 10 décès par jour)

Si le taux de contamination mondial déclaré a été de 1,06% de la population, il a été très variable d’un pays à l’autre et d’un épisode épidémique à l’autre. Les taux réels de contamination sont très probablement bien supérieurs aux taux déclarés car de très nombreuses personnes contaminées se sont guéries toute seules sans jamais avoir été testées. Si l’on excepte les micro-États, la République Tchèque vient en tête avec 6,5% de sa population déclarée contaminée. Suivent les USA avec 6,1%, la Belgique 5,5%, la Suisse 5,2%, les Pays Bas 4,6%, Israël 4,5%, la Suède 4,3%, l’Espagne, 4,1%, Le Portugal, la France et l’Autriche 4%, la Serbie 3,8%, Le Royaume Uni et le Brésil 3,6%. A l’autre extrémité du tableau, on trouve 54 pays dans lesquels la contamination a été inférieure à 0,01% de leur population respective.

En lisant la liste ci dessus, on réalise que bon nombre des pays qui ont été les plus contaminés sur l’année 2020 sont des pays qui ont appliqué des confinements généralisés sans nuance sur de longues périodes…

Quelques mots sur les deux « exceptions » suédoise et française et leur gestion comparée du Covid.

La Suède est un pays où la proportion de personnes âgées de plus de 65 ans (donc classées à risque) était de 20,096% au départ de l’épidémie. Cette proportion était donc très légèrement supérieure à celle de la France (20,035%). Si la densité de population suédoise était, sur le papier, inférieure à celle de la France, il faut considérer que l’épidémie de Covid n’a concerné vraiment que les zones urbanisées, et notamment le grand Stockholm, et que ces zones regroupent 87% de la population suédoise avec une densité de population de 1437 habitant/km² supérieure à celle de l’Ile de France (1022 habitants/km²). Dans ces conditions, il était normal que la population suédoise non confinée soit plus contaminée (4,3%) qu’une population française confinée pendant plus de trois mois sur l’année (4%).

Ce qui interpelle, c’est le fait qu’avec un taux de contamination supérieur, une proportion de personnes âgées supérieure, une densité de population supérieure dans les zones concernées par la Covid, la Suède ait déclaré, sans jamais avoir confiné, un taux de mortalité inférieur de 20% à celui de la France qui, elle, a confiné sa population plus de trois mois en deux phases. C’est ce que l’on peut appeler l’ «exception suédoise» …..

En fait, ce qui a fait la différence, c’est une prise en charge plus précoce et efficace des patients Covid du côté suédois et la liberté de prescrire laissée à la médecine de ville. Pour compléter ces quelques lignes, lire le témoignage publié par France Soir sur le cas Suédois. https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/retour-de-suede-autopsie-dune-desinformation

L’exception « française » (et québécoise peut-on dire car le Québec a suivi le modèle français. NDLR) a consisté, pendant trop longtemps, à renvoyer les patients chez eux avec du Doliprane, à ne les prendre en charge que trop tardivement, à saturer les hôpitaux avec des cas trop détériorés exigeant des soins de trop longue durée. L’exception française a été le retard permanent dans la décision et dans l’action de responsables sanitaires et politiques qui ne « percutaient pas » :

– Retard pour prendre l’épidémie au sérieux, pour fermer nos frontières et limiter les grands rassemblements de foule.

– Retard sur les masques jugés initialement inutiles avant d’être proclamés indispensables.

– Retards sur les tests, sur les respirateurs, sur les réactifs, sur la logistique, etc.

L’exception française s’est également révélée dans la centralisation excessive, voire la soviétisation de son système de santé. C’est bien cette structure « administrative » aux effectifs pléthoriques qui a fait l’impasse sur la médecine de ville, voire sur l’hôpital privé, qui a interdit de prescrire tel ou tel médicament hors des hôpitaux publics, qui a mis trop de temps à faire appel aux laboratoires vétérinaires pour tester, qui a poursuivi le démantèlement de structures sanitaires en pleine épidémie alors qu’il aurait fallu les renforcer, qui a préféré imposer au pays les coûts financiers et humains des confinements plutôt que d’investir dans la réhabilitation de structures hospitalières en piteux états. Si nos hôpitaux risquaient la saturation et n’étaient plus en mesure de faire face, c’est tout simplement que nos GO (Gentils organisateurs) avaient supprimé 65 000 lits en quinze ans pour faire des économies. (L’ensemble de ces remarques, notamment à propos de l’hypertrophie administrative, s’applique au Québec et au Canada. NDLR).

L’exception française, c’est enfin l’omniprésence des conflits d’intérêt, voire de la corruption, dans la conduite de cette crise sanitaire, le rôle trouble des lobbies pharmaceutique (Gilead) et le fait que cela ne semble pas déranger le moins du monde la grande majorité de la classe politique et des grands responsables de l’exécutif. Il est vrai qu’il ne s’agit plus là d’une exception française puisque les institutions européennes, voire mondiales, sont elles mêmes de plus en plus gangrenées par l’argent des lobbies.

Deux exemples ? Pour l’UE, acheter pour 1 milliard d’euros de Remdesivir, alors qu’elle avait tous les éléments pour savoir, une semaine avant l’achat, que ce produit était nocif. Pour les autorités sanitaires françaises, tenter de promouvoir l’utilisation par les hôpitaux publics de ce médicament notoirement nocif, à la seule fin d’écouler un stock devenu inutile. On voit bien que la préoccupation première des diverses autorités en cause n’était pas la protection, la santé, où la vie de la population mais le renvoi d’ascenseur à Gilead dont les lobbyistes s’étaient montrés très « généreux »… (Il en est de même pour le pré-achat – pré payement des vaccins, acheter alors qu’ils n’étaient pas testés ni approuvés et en feignant d’ignorer les multiples variantes mutantes du virus Sars-Cov-2, et sans prendre en compte les risques liés à la nouveauté des vaccins à ARNm modifiant l’ADN. NDLR).

Quid de la guérison ?

Sur 84 millions de cas confirmés, près de 60 millions ont été déclarés « guéris », soit près de 71% au niveau mondial. Ce nombre de guérisons est probablement très largement sous estimé. En effet, certains pays (dont la France et la Belgique) ne semblent pas faire le suivi des gens déclarés positifs et qui, sans symptômes sérieux, sont renvoyés chez eux et mis en quatorzaine pour se remettre, avec ou sans traitement. Certains autres pays, parmi les plus touchés, ne déclarent pas les guérisons. (UK, Espagne, Pays Bas, Suède). En appliquant à ces 6 pays le taux de guérison mondial de 71%, ce qui est vraisemblable, on obtient 1,7 millions de guérisons au Royaume Uni, 1,4 millions en Espagne, 570 000 au Pays Bas, 320 000 en Suède. Il faut ajouter, pour la France, 1,7 millions de guérisons « à domicile » et pour la Belgique, 460 000. Rien que pour ces 6 pays, on obtient 6,15 millions de guérisons non déclarées qu’il faudrait rajouter aux 60 millions.

D’autres pays ont peut être aussi connu un défaut de suivi des guérisons des cas confirmés « bénins ». La conclusion est claire : le taux de guérison réel est certainement déjà supérieur à 80% au niveau mondial. Le nombre de cas actifs ne serait donc plus de 23 millions mais plus proche de 15 millions, dont une petite fraction seulement a dû être hospitalisée.

Si la valse des nombres peut paraître impressionnante en première approche, elle l’est beaucoup moins lorsqu’on décrypte un peu. Il faut le rappeler avec force et sérénité, cette épidémie n’aura tué qu’une personne sur 4 000 au niveau de la planète, et encore, cette personne était-elle, dans la grande majorité des cas, très âgée et atteinte d’autres pathologies potentiellement mortelles. Parmi ces personnes à risque, citons les personnes en surpoids (1,7 milliards au niveau de la planète selon l’OMS) et parmi elles, les personnes atteintes « d’obésité », qui seraient 773 millions dans le monde (source OMS).

On ne le répétera jamais assez, cette pandémie aura été plus médiatique et politique que meurtrière. La meute médiatique mondiale aura été conduite par les médias occidentaux, tout simplement parce que l’occident, mal préparé à ce genre «d’incident de parcours», aura subi l’essentiel des pertes et que le rapport à la mort n’y est pas le même que sur le reste de la planète. La vie d’un «occidental» n’a pas de prix… (sic) (tout à fait ridicule comme affirmation – les deux grandes guerres mondiales se sont surtout déroulées en Occident, et il risque d’en être de même de la troisième.  NDLR)  https://les7duquebec.net/archives/261082

Quid du vaccin ?

Une campagne de vaccination a commencé dans plusieurs pays européens. Au Royaume Uni, 900 000 personnes auraient déjà été vaccinées, en Allemagne, plus de 40 000 et en France… 332 depuis le 27 décembre. En France, l’enthousiasme pour le vaccin ne semble donc pas encore au rendez vous malgré une campagne de presse massive et sans précédent. Peut être manque-t-il un ingrédient majeur : la confiance. Confiance dans les grands gestionnaires de cette crise sanitaire que l’on a vu à l’œuvre pendant toute l’année 2020, et confiance dans les laboratoires pharmaceutiques qui ont fait la course entre eux pour sortir un produit avant les autres avec pour objectif premier de faire de l’argent.

Les Français sont donc prudents et ne se bousculent pas au portillon pour prendre les premières places à la grande fête vaccinale. Il va falloir se montrer convaincant. Cela ne sera pas simple surtout lorsque les Chefs du Conseil scientifique de l’Organisation Mondiale de la Santé doutent de la réelle efficacité des vaccins mis actuellement sur le marché.

Leurs déclarations les plus récentes au sujet des vaccins et de la pandémie ont été rapportées par de grands médias anglo-saxons. Le lecteur pourra en prendre connaissance sur les liens suivants : https://nationalpost.com/news/world/who-chief-scientist-not-confident-vaccines-prevent-transmission et/ou https://www.theguardian.com/world/2020/dec/29/who-warns-covid-19-pandemic-is-not-necessarily-the-big-one

Mais quid de cette épidémie en France ?

L’examen du tableau ci après permet à chacun de re-situer les effets de la pandémie dans le contexte de la mortalité française des 4 dernières années. S’il y aura bien une surmortalité relevée en 2020, celle ci ne semble pas dramatique, d’autant que les périodes de surmortalité sont généralement suivies de périodes de sous mortalité. Ceux qui sont décédés en 2020 ne seront plus en situation de pouvoir décéder à nouveau en 2021 ou 2022.

Tableau de la mortalité mensuelle française toutes causes confondues de Janvier 2017 à décembre 2020.

Pour relativiser l’importance des 2 épisodes épidémiques 2020 en France, il faut se souvenir qu’au mois de Janvier 2017, pic épidémique de la grippe saisonnière de cette année là, le nombre de décès en France, toutes causes confondues, a été, selon l’INSEE, de 66 990. Ce nombre de décès était supérieur à celui d’avril 2020, pic épidémique de la crise Covid-19: 66 956 décès. Nos médias et nos hommes politiques n’en avaient pas fait tout un fromage, nos structures hospitalières avaient tenu, et la France n’avait pas eu recours au confinement général du pays, solution moyenâgeuse, pour limiter la contagion et la létalité d’un virus grippal 2017 particulièrement meurtrier. (Confinement qui détruit l’économie nationale quel que soit le pays confiné…et dont les pauvres, les jeunes, les chômeurs, les précaires font les frais dans l’indifférence des larbins politiciens. NDLR)

Pour remettre la mortalité mensuelle française en perspective, il faut rappeler que celle ci a varié, entre 2017 et 2020, entre un plus bas estival de 43 400 et un plus haut hivernal à 66 990, relevés en juillet et janvier 2017. Aucun des mois de l’année 2020 n’est sorti de ces limites. A l’échelle de l’histoire, cette épidémie sera donc un non-événement «démographique», mais restera comme un bouleversement majeur de notre économie, de notre société et sans doute des grands équilibres géo-économique et géopolitique mondiaux. (Ce que nous confirmons. NDLR https://les7duquebec.net/archives/261082)

La stratégie du confinement généralisé sauve-t-elle vraiment des vies et combien?

Toutes les projections apocalyptiques faites par les «scientifiques»(?) (ceux qui tiennent le haut du pavé et qui sont à l’origine des mesures de confinement général prises par certains gouvernements) se sont avérées fausses, et pas qu’un peu. Ceux ci prévoyaient, pour la Suède, 96 000 décès pour la fin avril, elle en aura compté 12 fois moins sur l’année entière, sans jamais avoir confiné.

Évoquons aussi, le cas du Brésil, dont le Président Bolsonaro, très critiqué par les politiciens et les médias français parce qu’il disait que le confinement était une solution de pays riche et qu’il n’en voulait pas pour son pays. En fin d’année 2020, le Brésil, grand pays latin comme la France, l’Espagne et l’Italie connaît un taux de mortalité inférieur à ceux de ces trois pays, champions du monde du confinement.

Taux de mortalité par million d’habitants, depuis le début de l’épidémie, de 22 pays de plus de dix millions d’habitants (au 2 Janvier 2021 0h00 GMT)

A chacun de se demander si les intégristes du confinement n’ont pas appliqué, en définitive, un remède pire que le mal… pour un résultat manifestement peu probant … partout où cette solution aura été appliquée sans nuance.


Le point sur la situation  au Samedi 2 janvier 2021 0h00 GMT
Depuis le début de l’épidémie :

218 pays ou territoires ont été affectés par le virus, pour 84,4 millions de cas déclarés (+ 4,16 millions en 1 semaine).

1,83 million de décès (+76 962en 1 sem ) ; 59,6 millions de guérisons (+ 3,16 millions en 1 semaine).

22,90 millions de cas « actifs » (+ 920 593 en 1 semaine), dont 106 553 en état critique (+ 752 en 1 semaine)

  • 34 pays ont déclaré plus de 7 600 décès depuis le début de l’épidémie et comptent 91% des décès: dans l’ordre des pertes: USA, Brésil, Inde, Mexique, Italie, Royaume Uni, FranceIran, RussieEspagneColombie, Argentine, Pérou, Allemagne, Pologne, Afrique du Sud, Indonésie, Turquie, Belgique, Ukraine, Chili, Roumanie, Canada, Équateur, Irak, Pays Bas, République Tchèque, Pakistan, Bolivie, Philippines, Hongrie, Suède, Suisse, Egypte, Bulgarie.
A l’échelle de la planète, la pandémie plafonne désormais à une moyenne de 10 800 décès/jour.

Ce rebond est important mais n’a pas été brutal. L’aspect saisonnier de cette maladie virale semble vouloir s’inscrire dans la durée, comme il l’est pour la grippe. 76 962 décès «avec» la Covid en 1 semaine, c’est 167 de plus que la semaine dernière.

Ce rebond affecte principalement les USA et l’Europe, plus particulièrement l’Europe de l’Ouest, où les populations âgées et fragiles abondent et sont, chaque année, les premières victimes des rigueurs hivernales. Les cas critiques (106 553) sont stables. Avec près de 4,16 millions de nouveaux cas déclarés cette semaine, le rythme de contamination est en baisse.

L’épidémie reste largement à la portée des états qui disposent d’un appareil de santé quantitativement et qualitativement de bon niveau et dont les gouvernances ne paniquent pas.

La circulation du virus poursuit sa hausse en Europe mais celui ci se révèle beaucoup moins létal qu’en avril dernier: (plus de 1,48 millions de nouveaux cas en une semaine), plus de 13 millions de patients en cours de traitement (si l’on tient compte des pays qui ne les déclarent plus: UK, Espagne, Suède et Pays Bas); 27 122 cas critiques (+ 500 en 1 sem) pour 31 312 décès en 1 sem (nombre stable par rapport au bilan de la semaine précédente).

L’épidémie recule en Asie de l’Ouest (Inde, Bangladesh, Pakistan, Arabie Saoudite, Irak, Iran). Elle repart très légèrement en Afrique (Afrique du Sud, Égypte). Au rythme actuel d’évolution de l’épidémie les caps des 100 millions de cas et des 2 millions de décès devraient être franchis en dernière semaine de janvier.


L’évolution des pertes déclarées des semaines écoulées se résume en un tableau :

A sa lecture, on réalise à quel point la mortalité reste très faible et recule en Océanie et en Asie, reste faible en Afrique, se stabilise en Amérique latine, et plafonne à un niveau plus élevé en Europe et aux États-Unis. Les nouveaux épicentres de l’épidémie ont indiscutablement re-basculé vers l’Europe (plus particulièrement vers l’UE de l’Ouest) et vers les USA. Si la situation semble désormais s’améliorer en Europe, elle se détériore encore davantage aux USA.

Au cours de la semaine écoulée, les USA ont déclaré quatre fois plus de décès que le Brésil, que le Mexique et que l’Allemagne. Les épicentres de l’épidémie sont désormais l’Europe de l’Ouest et l’Amérique septentrionale. Sur les 76 962 décès de la semaine écoulée, 31 312 sont européens, 18 953 sont US ou Canadiens, 13 523 sont latino-américains, et seulement 8 995 sont asiatiques.

Bilan actuel du nombre de cas et de décès par grande région du monde

Les bilans les plus lourds de la journée d’hier ont été ceux des USA, du Mexique et du Royaume Uni. Ces trois pays ont déclaré hier, à eux seuls: 41,6% des nouveaux cas, 38,6% des nouveaux décès et 33% des cas critiques de la planète.

L’Océanie, l’Afrique et l’Asie enregistrent des taux de mortalité encore très faibles et une part des pertes mondiales de 22% alors qu’elles regroupent 77% de la population. L’Europe et le continent américain (Nord et Sud) enregistrent 78% des pertes pour moins de 23% de la population mondiale. Les parts de l’Europe et de l’Amérique Septentrionale vont désormais augmenter, celle de l’Afrique, de l’Amérique latine, et de l’Asie (de l’Ouest) vont donc se réduire.

Décès

Pour relativiser encore et toujours les bilans humains de cette pandémie 2020, il convient de rappeler qu’il y a déjà eu, durant l’année 2020, 140 millions de naissances, 42,7 millions d’avortements et 59 millions de décès dans le monde dont :

– 17 millions de décès liés aux pathologies cardio-vasculaires
– 11,2 millions de décès liés à la malnutrition
– 8,25 millions de décès liés au cancer
– 5 millions de décès liés au tabagisme
– 3,8 millions de maladies respiratoires non transmissibles (MNT)
– 2,5 million de décès liés à l’alcool,
– 2 million de décès du diabète
– 1,83 million décès « avec » le Covid-19
– 1,7 million de décès de la tuberculose
– 1,36 million de décès d’accident de la circulation
– 1,1 million de suicides

Ces données sont des estimations tirées des statistiques annuelles de l’OMS des années précédentes.

On pourrait y rajouter les décès liés à d’autres maladies infectieuses (hors Covid) qui se comptent par millions et les décès liés directement et indirectement aux ingérences militaires ou aux sanctions économiques de pays occidentaux dans les zones du Proche et Moyen- Orient ou en Amérique Latine.

Toujours pour relativiser, voici la comparaison avec les autres grandes épidémies mondiale du siècle dernier :

Enfin, la France enregistre, en moyenne d’octobre et novembre, 12 200 décès par semaine, toutes causes confondues. La semaine dernière, 2 338 personnes, la plupart très âgées, sont décédées « avec » la Covid-19 ce qui représente, à peu près, 19% des décès de la semaine…)

S’agissant des décès Covid, il convient de rappeler que les nombres déclarés sont très incertains. Les exemples du Royaume-Uni qui soustrait 5 303 décès à son total le 12 août ou de l’Espagne qui a fait de même en juin dernier, de la Colombie, de la Bolivie, de l’Argentine et du Mexique qui rajoutent quelques milliers de décès à leur bilan depuis début septembre, sont là pour le prouver. Certains pays en développement n’ont pas les moyens de collecter des informations fiables. D’autres sous estiment le nombre de décès en oubliant, par exemple, volontairement ou non, de comptabiliser les décès à domicile, d’autres surestiment fortement ce nombre en attribuant à la seule Covid, les décès de très nombreux patients souffrant de multiples pathologies (dont « le grand âge »). Plusieurs de ces pathologies, autres que la Covid ont souvent été la cause première du décès.

Source :  Covid-19. Derrière les discours, la réalité des chiffres (breizh-info.com)

Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec

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