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La justice britannique a rejeté, lundi 4 janvier, la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis, qui veulent le juger pour espionnage après la publication de centaines de milliers de documents confidentiels.
L’Australien de 49 ans, arrêté en avril 2019 après sept ans derrière les murs de l’ambassade d’Équateur à Londres, et devenu pour ses soutiens un symbole du combat pour la liberté d’informer, risque aux États-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.
[…] La bataille judiciaire ne s’arrêtera sans doute pas là au Royaume-Uni : cette décision est susceptible d’appel.
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Les États-Unis, qui se sont dit « extrêmement déçus » par cette décision, reprochent au fondateur de WikiLeaks d’avoir mis en danger des sources des services américains, accusation qu’il conteste. Parmi les documents publiés figurait une vidéo montrant des civils tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007, dont deux journalistes de l’agence Reuters.
De l’autre côté du Rio Grande, la réaction est toute autre. Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a annoncé son intention d’offrir à Julian Assange l’asile politique dans son pays. « Nous félicitons la justice britannique pour sa décision », a ajouté le chef de l’État.
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