Par James Howard Kunstler – Le 21 décembre 2020 – Source kunstler.com
Bienvenue dans la nuit la plus longue de l’année, le moment de mystification et de terreur maximales pour la frêle humanité, s’inquiétant de ce que le soleil puisse s’éteindre pour le reste des temps. En scrutant les signaux de fumée du moteur de mystification le plus bruyant d’Amérique, le New York Times, on cherche en vain des preuves que Joe Biden existe toujours. Il y a à peine une trace de quelques nominations hypothétiques au sein du cabinet, plus quelques miettes mielleuses manifestement hypocrites et artificielles sur la « guérison de la nation ». Où est l’avatar du parti et le sauveur du pays, le vieux « White Joe », en ces heures difficiles ? Le sous-sol légendaire est-il devenu sa tombe ? Son esprit vengeur va-t-il flotter en toute transparence dans le ciel nocturne la veille de Noël et traverser les murs de la « résidence » située au 1600 Pennsylvania Avenue – la Maison Blanche – pour faire claquer ses chaînes comme le fantôme de Jacob Marley au pied du lit du président, en gémissant :
Je ne peux pas me reposer, je ne peux pas rester là, je ne peux m’attarder nulle part. Mon esprit ne s’est jamais débarrassé des horribles chaînes de la compagnie d’énergie chinoise CEFC – stigmatisez-moi ! Dans la vie, mon esprit n’a jamais dépassé les limites étroites du trou à rat corrompu de notre famille ; et des voyages fatigants m’attendent ! Oooooohhhhhhhhh …
Cela dit quelque chose, n’est-ce pas, de constater que le Joe Biden de chair et d’os manque à l’appel ? On pourrait supposer qu’il se démène comme un fou, là, dehors, essayant au moins de donner l’impression d’être en liberté, se préparant à lancer une vingtaine de batailles contre les ennemis de la paix et de la prospérité qui affligent cette nation mal en point. Les téléspectateurs du Royaume des Eveillés jouent au yoyo, zappant frénétiquement entre Jake Tapper et Rachel Maddow pour rassurer leurs protégés, dévorant des platées de petits pois, de jambonneaux et de pain de maïs pour afficher leur empathie aux masses opprimées de telle ou telle couleur, genre, saveur et texture, réconfortant les sans-abri dans les rues impitoyables des villes en déshérence, se portant volontaires pour se faire vacciner par toutes les sociétés pharmaceutiques cotées à Wall Street, avec des commandes annexes d’hydroxychloroquine, d’ivermectine et de famotidine, se blottissant contre les nababs de Wall Street pour stopper la baisse du dollar, rendant visite aux troupes avec des avions chargés de plateaux repas à base de dinde – vous voyez le tableau … rallier les gens inquiets de ce pays angoissé en ces temps de troubles …
Et qu’en est-il de Kamala Harris ? S’est-elle envolée vers une plage des Caraïbes pour réfléchir à ses options ? Il semble qu’elle occupe toujours ce siège au Sénat américain, avouons-le, une sinécure très confortable qui « fixe » ses membres exaltés pour la vie, et de plusieurs façons, si vous voyez ce que je veux dire. De toutes les pensées qui traversent le crâne de Mme Harris en ces jours sombres, je soupçonne que la plus faible d’entre elles concerne la possibilité réelle qu’elle finisse par être présidente. Elle agit comme quelqu’un qui sait quelque chose, et qui sait que ce qu’elle sait n’est pas tout à fait une bonne chose. Remarquez que les ricanements ont cessé.
Et ainsi, nous traversons un week-end de nouvelles prévisibles : le Congrès a autorisé un autre paquet mirobolant de dollars pour renflouer les marchés boursiers et les banques, sous le prétexte d’aider les Américains ordinaires désespérément écrasés par les confinements et les faillites des petites entreprises, provoquées par le gouvernement, et nous nous précipitons vers ce qui sera probablement le Noël le plus bleu [Démocrate, NdT] de tous les temps avec la république dans la balance. Le président … qui serait M. Trump … est présenté dans les médias traditionnels comme s’agitant frénétiquement dans l’aile ouest de la Maison Blanche, discutant avec les Krakens de l’État profond, se battant avec ses « plus proches conseillers », tous l’incitant à concéder l’élection. Vous croyez ? Peut-être, mais je n’en suis pas si sûr.
Quelque chose de plus ordonné et de plus important est peut-être en train de se jouer dans l’ombre, quelque chose qui pourrait renverser l’odieux simulacre qu’a été la phase électorale du coup d’État au long cours contre le chef de l’exécutif. Joe Biden – ou le fantôme de Joe Biden et des personnes qui gèrent son hologramme – ne doit pas être autorisé à occuper le Bureau ovale et à s’emparer des leviers du pouvoir. Il devrait être impossible d’ignorer les preuves de ses anciens « services rendus », en monnaie sonnante et trébuchante, aux dirigeants chinois, or c’est bien exactement cela que font les médias qui nous délivrent les « informations », agissant probablement comme instruments de ce qui sera l’une des plus grandes tentatives de crime politique de l’histoire.
Il semble également que, au cours de toutes ces manœuvres électorales fratricides, des acteurs étrangers aient pénétré les réseaux informatiques les plus sensibles des États-Unis, notamment le ministère des finances, les laboratoires nucléaires et le réseau électrique. Pourquoi pas les ordinateurs qui ont calculé les résultats des dernières élections ? Ils étaient, après tout, connectés à Internet, alors qu’ils n’étaient pas censés l’être. Tout cela se trouve dans la timonerie de l’Agence de renseignement de la défense, et le moins que l’on puisse dire est que le président Trump l’avait anticipé lorsqu’il a remplacé, il y a un mois, l’ancienne direction du ministère de la défense par, disons, une équipe plus fiable. Ce qu’il reste à voir en cette semaine frénétique de Noël, c’est exactement ce qui survolera les toits de l’Amérique à la veille du Grand Jour.
Un toast à tous mes lecteurs, et même à la bande chahuteuse de commentateurs, en cette semaine sacrée de nos jours les plus sombres, et un joyeux Noël à tous !
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan pour le Saker Francophone
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