par Marie-France de Meuron.
Que reste-t-il d’empathie aux gouvernants qui décident un pareil blocage de camions à la frontière de Douvres ? Pris dans l’obnubilation de la présence d’un mutant coronaviral – ce qui est dans la coutume d’un tel microorganisme – ils imposent un traumatisme profond, aussi bien physique qu’affectif et mental à des milliers de conducteurs, de plus à la veille de Noël, traumatisme qui s’étend à toutes les personnes, tant dans les entreprises que dans les familles, en relation avec ces camionneurs.
À quoi s’ajoutent encore les conséquences écologiques de tous ces camions qui ont avancé au pas et qui de plus ont gardé certainement les moteurs allumés pour maintenir un chauffage de cabine. Il n’est pas difficile d’imaginer l’ambiance créée par cet événement quand on lit : « Une nouvelle souche du virus apparue au Royaume-Uni bloque depuis plusieurs jours des centaines de routiers français au port de Douvres. C’est dans leur camion, seuls, loin de leur famille qu’ils ont passé le réveillon de Noël ». Il est important aussi de prendre conscience qu’il s’agit d’une foule de quelques milliers de chauffeurs qui ont manqué d’eau, de nourriture et de l’usage de toilettes. De plus, leur attente principale était la venue d’un écouvillon dans le nez ou autre test peu amène, manu militari puisqu’ils ont été effectués par l’armée britannique mobilisée pour tester les routiers bloqués à Douvres.
À souligner aussi l’absolu de l’imposition : « la France exige un dépistage négatif pour pouvoir rejoindre le continent ». Dans une pareille situation, est-ce vraiment l’ensemble du peuple français qui exige un pareil traitement pour des milliers de leurs concitoyens ?
Une autre dimension qui n’est pas du tout mentionnée dans cette agression contre des chauffeurs, lesquels ne font que remplir leurs jobs, et qui sera aussi à la charge du peuple, c’est le coût de ce décret : « Si la France a autorisé le trafic à reprendre mercredi matin, elle exige un test négatif, nécessitant des jours de travail pour contrôler le statut positif ou négatif au Covid ». Est-ce que les dirigeants sont conscients de la somme investie, sous un prétexte sanitaire limité alors qu’en plus il en résultera des dégâts collatéraux évidents ?
Le prix des tests est en général peu évoqué. En fait, on l’escamote beaucoup mais un article a été publié fort à propos aujourd’hui ! À prendre en compte aussi que dans une des citations supra, il est mentionné 10 000 tests. Est-ce vraiment le meilleur investissement à faire pour l’État français ? En tenant compte aussi que « Le Covid va aggraver la faim dans le monde ».
Alors, qu’est-ce qui anime pareillement les dirigeants pour imposer de pareilles décisions ? Il ne s’agit pas d’un simple calcul pour éviter la propagation d’un microorganisme que l’on tente d’accuser des pires morbidités alors qu’il est impératif de l’inclure dans la somme des pathologies dont l’être humain peut souffrir, à plus forte raison en cette saison hivernale, et après avoir vécu des mois dans des situations stressantes et privatives de bien des éléments qui construisent son immunité.
Un Dr en philosophie nous instruit par son ouvrage intitulé : « Neuropirates : Réflexions sur l’ingénierie sociale ».
Une présentation très explicite nous en est donnée dans la présentation de ce livre qui nous plonge tout de suite dans l’ambiance : La première question qui traverse ce recueil de textes est : « Comment pirater un cerveau ? » La seconde, essentielle, suit alors immédiatement : « Comment s’en protéger ? ». L’auteur a été reçu tout récemment par TV Libertés et la vidéo relayée par différents sites. Évidemment, l’explication donnée ne correspond pas aux critères de YouTube qui l’a très rapidement supprimée. Toutefois, comme il est temps de savoir et connaître les méandres de la politique mondialisée, on peut la retrouver ici. Le Dr en philosophie s’exprime très posément et s’appuie sur des faits vérifiables. Il est vrai qu’il est temps de les connaître afin de répliquer de façon constructive. À la 7e minute, par exemple, il explique : « Le lien social est structuré par 3 types de relation : on peut le modéliser et l’analyser selon ces 3 types : la confiance, la méfiance et l’indifférence. L’ingénierie sociale consiste à prendre le contrôle de ces 3 types de relation pour les faire varier à volonté entre soi et autrui ou entre autrui : conflit triangulé quand on fait monter la méfiance entre 2 cibles. On peut produire ainsi des effets de désagrégation sociale en décrivant les cibles comme des bourreaux mutuels ».
Une illustration flagrante nous en est donnée aujourd’hui même dans l’annonce : « Le gouvernement français n’exclut pas un 3ème confinement. Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, n’écarte pas la possibilité d’un nouveau confinement en cas d’aggravation de la situation épidémique ». Il se justifie disant que : « Nous n’excluons jamais des mesures qui pourraient être nécessaires pour protéger des populations ». Quand nous lisons « pour protéger des populations », nous constatons à quel point il emploie un argument utilisé depuis 9 mois et qui se veut protecteur alors que le système de santé de la population n’a pu que s’affaiblir avec des mesures contro-sanitaires (j’ai créé ce terme suite à mes observations) et policières.
Olivier Véran ajoute encore : « Nous saurons vite si les rassemblements familiaux et festifs auront un impact » après une levée exceptionnelle du couvre-feu le 24 au soir pour permettre aux Français de se déplacer. Pour le Nouvel An, il conseille de ne pas le célébrer. « On ne peut pas, pour une soirée, prendre le risque de bloquer à nouveau le pays pendant des semaines ». Ce qui m’effare, c’est de constater combien le médecin qu’il est peut simplifier ainsi tous les facteurs influençant la santé et les résumer à une responsabilité dont il impose une forme sociale. En réalité, il serait bien plus profitable si les services de santé apportaient de réelles propositions au peuple pour qu’il renforce sa santé et plus particulièrement son immunité dans une pareille situation.
Il affirme encore : « Ce vaccin protège 95% des individus contre les cas de forme grave et va sauver beaucoup de vies ». Il ne semble pas tenir compte que maints facteurs peuvent influencer la réponse à un produit vaccinal. Il est triste qu’un médecin emploie une formule aussi élémentaire pour persuader les foules alors qu’on peut lire régulièrement que ce vaccin (surtout la formule choisie) est nouveau et qu’il demeure des interrogations très nettes. Un article de ce jour (la presse vient à mon aide !) : « Les campagnes lancées, des questions demeurent ». J’en extrais : « Quelles autres questions en suspens ? »
La plus importante est celle de l’efficacité à long terme, puisque pour l’instant elle a été calculée une à deux semaines seulement après la dernière injection.
« Combien de temps la protection durera-t-elle ? Le virus finira-t-il par muter pour échapper au vaccin, ce qui limiterait alors l’efficacité de la vaccination ? », résume une experte britannique, Penny Ward (King’s College de Londres), citée par l’organisme Science Media Centre (SMC).
Autre question cruciale : on ignore si l’action de ces vaccins est identique chez les populations les plus à risque, à commencer par les personnes âgées, qui sont plus susceptibles de développer une forme grave.
Il reste aussi à savoir si ces vaccins font barrage à la transmission du virus, en plus de réduire la sévérité de la maladie chez ceux qui les ont reçus.
Il est donc important que le ministre de la Santé tienne compte qu’il s’adresse à une population capable de s’instruire et de considérer les différents facteurs qui influencent sa santé. De plus, le premier confinement a permis à beaucoup d’individus de sortir de leurs surprises premières et de mieux peser la valeur des différentes mesures à prendre selon des considérations qui ne peuvent qu’être de plus en plus nuancées.
L’ingénierie sociale s’est même infiltrée dans le plus petit état du monde : le Vatican. Son souverain pontife met en pratique les manœuvres des autres états. Dans son allocution de Noël, « le pape François plaide pour l’accès de tous au vaccin contre les coronavirus ». Ainsi, au lieu de se réjouir avec tous ses fidèles de cet anniversaire sacré pour eux, il a appelé les dirigeants mondiaux à garantir à tous un accès sans entrave aux vaccins contre les coronavirus. Il cherche ainsi à imposer sa « foi » dans les vaccins et utilisent des formules globalisantes comme : « Nous sommes tous dans le même bateau » ou encore : « le besoin d’unité mondiale est plus grand que jamais ». Je vais même m’enhardir à dire qu’au lieu d’attirer notre attention sur l’Enfant Roi, Sauveur du monde selon la foi chrétienne, il la focalise sur le Vaccin, seul Espoir pour tous !
Dans une autre dimension mais toujours dans notre univers actuel, je désire évoquer le thème de la distanciation que le système officiel remet constamment en avant. Il est intéressant de constater que dans le drame de Douvres, nous voyons sur les photos à quel point les camions sont proches les uns des autres, avec leurs chauffeurs astreints au seul refuge de leurs cabines. À l’autre bout de la France, le Président Macron se trouvait quant à lui dans un vaste espace en compagnie de son épouse mais tout de même dans une forteresse, le fort de Brégançon. Où veux-je en venir ? À une symbolique de la scène de la Nativité qui n’est que très rarement si ce n’est jamais évoquée : l’équilibre des distances entre chacune des entités en présence : Tout au loin, l’Etoile de Bethléem (qui serait la superposition de Jupiter et Saturne) ; plus rapprochés, les Anges qui viennent annoncer la nouvelle aux Bergers dans leurs champs ; les Rois Mages sont sur place après avoir parcouru une longue distance ; le Boeuf et l’Ane assez proches de Jésus pour pouvoir le réchauffer de leurs souffles et, très proches, Joseph et Marie ; au centre, au noyau de toute la scène, l’Enfant. Il ressort un grand équilibre de cette scène qui est un magnifique miroir de ce que peut être notre monde si nous le considérons depuis notre soi profond et que chacun occupe sa juste place.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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