Préface
La campagne de peur a servi d’instrument de désinformation.
Au cours des onze derniers mois, à partir de début janvier, j’ai analysé presque quotidiennement la chronologie et l’évolution de la crise Covid-19. Dès le début, en janvier 2020, les gens ont été amenés à croire et à accepter l’existence d’une épidémie dangereuse qui progressait rapidement.
Les mensonges des médias ont véhicué l’image d’un virus mortel qui a d’abord contribué à déstabiliser les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine et à perturber les voyages aériens. Puis, en février, « V-le Virus » (qui est d’ailleurs similaire à la grippe saisonnière) a été tenu pour responsable du déclenchement de la plus grave crise financière de l’histoire mondiale.
Et puis le 11 mars, un embargo a été imposé à 193 États membres des Nations unies, entraînant la « fermeture » des économies nationales dans le monde entier.
À partir d’octobre, une « deuxième vague » a été annoncée. « La pandémie n’est pas terminée ».
La campagne de peur l’emporte. Et les gens sont maintenant amenés à croire que le vaccin contre le Covid-19 sous contrat et financés par leurs gouvernements est la « solution ». Et que la « normalité » sera rétablie une fois que toute la population de la planète aura été vaccinée.
Un mot sur le vaccin contre le SRAS-CoV-2
Comment se fait-il qu’un vaccin contre le virus du SRAS-CoV-2, qui, dans des conditions normales, mettrait des années à se développer, ait été rapidement lancé au début novembre 2020 ? Le vaccin annoncé par Pfizer est basé sur une technologie expérimentale d’édition de gènes par ARNm qui a une incidence sur le génome humain.
Les essais en laboratoire effectués sur des souris ou des furets ont-ils été réalisés ?
Ou bien Pfizer est-il passé directement aux « cobayes » humains ? Les essais sur l’homme ont commencé à la fin juillet et au début août. « Trois mois, c’est du jamais vu pour tester un nouveau vaccin. Plusieurs années constituent la norme. »
Nos remerciements à Large et JIPÉM
Cette caricature de Large + JIPÉM explique bien la situation :
Souris n°1 : « Tu vas te faire vacciner »,
Souris n°2 : T’es folle, ils n’ont pas terminé les essais sur l’homme ».
A peine rapporté par les médias : « Six personnes sont mortes lors de l’essai tardif du vaccin COVID-19 de Pfizer, a révélé la FDA quelques heures à peine après que le Royaume-Uni soit devenue le premier pays au monde à lancer le vaccin. »
« Rassurez-vous », le vaccin est « sûr ». Selon la FDA :
« les décès ne soulèveraient pas de nouveaux problèmes de sécurité ni de questions sur l’efficacité du vaccin ».
Et pourquoi avons-nous besoin d’un vaccin contre la Covid-19 alors que l’OMS et le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont confirmé sans équivoque que le Covid-19 est « similaire à la grippe saisonnière« .
Le projet de développement d’un vaccin est motivé par la recherche du profit. Il est soutenu par des gouvernements corrompus qui servent les intérêts des grandes entreprises pharmaceutiques. Le gouvernement américain avait déjà commandé 100 millions de doses en juillet dernier et l’UE doit en acheter 300 millions. Il s’agit d’une grosse somme d’argent pour les grandes firmes pharmaceutiques (Big Pharma), de généreuses récompenses pour les politiciens corrompus, aux dépens des contribuables.
Dans les chapitres suivants, nous définissons le virus SRAS-CoV-2 et le controversé test RT-PCR qui est utilisé pour « identifier le virus » ainsi que pour établir les « estimations » des « cas positifs » (chapitre II).
Dans le chapitre III, nous examinons en détail la chronologie des événements depuis octobre 2019 jusqu’au verrouillage historique du 11 mars 2020.
Nous évaluons les vastes conséquences économiques et sociales de cette crise, y compris le processus d’appauvrissement mondial et de redistribution des richesses en faveur des milliardaires super riches (chapitres IV et V).
Le programme de vaccination de Big Pharma, qui devrait être imposé à des millions de personnes dans le monde, est examiné au chapitre VII.
Le chapitre IX se termine par une analyse de la proposition de « Grand Reset » (Grande Réinitialisation ou Grande Remise à zéro) du Forum économique mondial qui, si elle était adoptée, consisterait à supprimer l’État providence et à imposer des mesures d’austérité massives à une population appauvrie.
Ce livre électronique est préliminaire. Il y a un fort sentiment d’urgence. Dans le monde entier, les gens se font raconter des mensonges par leurs gouvernements.
Un mot sur la méthodologie : notre objectif est de réfuter le « Grands Mensonge » par une analyse minutieuse consistant à :
- Un aperçu historique de la crise de Covid-19,
- Analyse scientifique et examen détaillé des données, estimations et définitions « officielles »,
- Analyse des impacts des « lignes directrices » de l’OMS et des politiques gouvernementales sur les variables économiques, sociales et de santé publique.
Notre objectif est d’informer les populations du monde entier et de remettre en question le discours officiel qui a été utilisé comme prétexte et justification pour déstabiliser le tissu économique et social de pays entiers.
Cette crise affecte l’humanité dans son ensemble : 7,8 milliards de personnes. Nous sommes solidaires de nos semblables dans le monde entier. La vérité est un instrument puissant.
Je reste redevable à nos lecteurs et à l’équipe de Global Research.
Michel Chossudovsky, Global Research, le 11 décembre 2020 (révisé le 15 décembre, 21 décembre 2020)
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Droits d’auteur : Centre de recherche sur la mondialisation (CRG). Décembre 2020. Aucune partie de ce livre électronique ne peut être utilisée ou reproduite sans l’autorisation de l’éditeur.
La préface et le chapitre d’introduction peuvent être publiés avec un lien vers l’E-book complet. [L’introduction du E-Book sera prochainement traduite en français).
Texte original en anglais : The 2020 Worldwide Corona Crisis: Destroying Civil Society, Engineered Economic Depression, Global Coup d’État and the “Great Reset”, Global Research, le 21 décembre 2020.
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca
À propos de l’auteur
Michel Chossudovsky est un auteur primé, professeur d’économie (émérite) à l’Université d’Ottawa, fondateur et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG) de Montréal, rédacteur en chef de Global Research.
Il a entrepris des recherches sur le terrain en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Pacifique et a beaucoup écrit sur les économies des pays en développement en mettant l’accent sur la pauvreté et les inégalités sociales. Il a également mené des recherches sur l’économie de la santé (Commission économique des Nations unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), FNUAP, ACDI, OMS, gouvernement du Venezuela, John Hopkins International Journal of Health Services (1979, 1983)
Il est l’auteur de onze livres, dont La mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre mondial (2003), La guerre contre le terrorisme (2005), La mondialisation de la guerre, La longue guerre de l’Amérique contre l’humanité (2015).
Il contribue à l’Encyclopaedia Britannica. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt langues. En 2014, il a reçu la Médaille d’or du mérite de la République de Serbie pour ses écrits sur la guerre d’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. Il peut être contacté à l’adresse suivante : [email protected]
Voir Michel Chossudovsky, Note biographique
Les articles de Michel Chossudovsky sur Global Research
Les article de Michel Chossudovsky sur Mondialisation.ca
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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