Alain Fischer est depuis 2011 membre titulaire de l’Académie nationale de médecine. Il a également été récompensé du Prix Sanofi/Pasteur en 2013 — nous y reviendrons plus loin dans le cadre de ses éventuels conflits d’intérêts. Titulaire de la chaire de médecine expérimentale au Collège de France depuis 2014, ses travaux « considérables sur la thérapie génique » lui ont valu en 2015 d’être lauréat de la plus prestigieuse récompense scientifique nippone, le Japan Prize.
En 2016, Alain Fischer a été chargé par l’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine de mener une concertation citoyenne sur la vaccination. À l’issue de cette concertation, les conclusions préconisaient de rendre gratuits et « obligatoires » onze vaccins pour les enfants de moins de deux ans, d’abord de façon temporaire pour restaurer la confiance des Français dans les vaccins. Une mesure qui a finalement été mise en œuvre par Agnès Buzyn au début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le 1er janvier 2018, le nombre de vaccins obligatoires pour les jeunes enfants est passé de trois — diphtérie, tétanos, poliomyélite — à onze.
Il a aussi été de 2007-2016 (deux mandats), directeur de l’Institut des maladies génétiques Imagine, qui fédère les chercheurs de 21 laboratoires, avec pas moins de 1 000 médecins, chercheurs et ingénieurs rassemblés autour d’une même cause, et qui compte 544 études cliniques en cours. Avec une surface de 19 000 mètres carrés, l’Institut situé sur le campus de l’Hôpital Necker s’apparente en bref à un super laboratoire expérimental.
Vous pouvez trouver le CV formel d’Alain Fischer sur le site du Collège de France.
À la question qui lui fut posée : « D’où vient ce goût pour la médecine ? », Alain Fischer a répondu :
« Peut-être de mon père, d’origine hongroise : il m’a souvent dit qu’il avait rêvé de faire médecine. Mais il en avait été empêché par le numerus clausus instauré à l’encontre des juifs en Hongrie. »
Le professeur d’immunologie pédiatrique Alain Fischer, 71 ans, a récemment été nommé par le Premier ministre Jean Castex à la présidence d’un « Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale », nouvellement créé et placé auprès du ministère des Solidarités et de la Santé d’Olivier Véran et de Jérôme Marchand-Arvier — un proche de Martin Hirsch. Un choix effectué au détriment de Louis-Charles Viossat — haut fonctionnaire passé par la Banque mondiale, ambassadeur de la lutte contre le SIDA, membre du club Le Siècle.
Notons que le même Martin Hirsch a suspendu il y a deux jours le Professeur Perronne de ses fonctions de Chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de Garches, pour, selon le communiqué de l’AP-HP, les raisons suivantes :
« Depuis plusieurs mois, dans un contexte de crise sanitaire, le Pr Christian Perronne a tenu des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce. Le collège de déontologie avait été saisi et l’avait souligné dans un avis qui avait été remis à l’intéressé qui n’en a pas tenu compte. Ses propos les plus récents avaient conduit le président de la conférence des doyens d’Île-de-France à engager la démarche de retrait d’agrément pour la formation des internes. » .
Il est fort probable qu’en ces temps de « chasse aux sorcières », ce débarquement soit une conséquence des propos du Professeur Perronne, notamment pour avoir participé au film Hold-Up, sorti le 11 novembre. Ce documentaire dénonce les « manipulations » cachées de l’épidémie de Covid-19. Le Professeur Perronne avait en juin dressé un réquisitoire contre les responsables de la gestion de la crise sanitaire dans un livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?, publié aux Éditions Albin Michel. Son livre s’est à ce jour vendu à plus de 100 000 exemplaires. Après cette digression, revenons à « Monsieur Vaccin ».
Souvent présenté comme un professeur émérite et un chercheur en biologie — qui s’est notamment formé à Londres dans le laboratoire de Marc Feldmann — Alain Fischer est surtout et plus précisément un spécialiste des thérapies géniques — stratégie thérapeutique qui consiste à faire pénétrer des gènes dans les cellules ou les tissus d’un individu pour traiter une maladie — et un chantre de l’obligation vaccinale — Manuel Valls et Marisol Touraine ayant déjà fait appel à lui en 2016, au moment de la grippe aviaire, « afin de répondre à la « défiance » croissante d’une partie de la population ».
Lié aux réseaux classiques à l’œuvre dans la gestion de la « pandémie » de Covid-19, comme l’INSERM, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale de Gilles Bloch, dont dépendent Françoise Barré-Sinoussi, Jean-François Delfraissy et Karine Lacombe qui a participé au lancement du laboratoire P4 de l’Institut de virologie de Wuhan sous Yves Lévy, mais aussi l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris, dirigée par Martin Hirsch et dont dépend également Karine Lacombe, puis l’institut Pasteur — organisation internationale de recherche, privée, basée à Paris, historiquement en lien profond avec le gouvernement français, la famille Rothschild, l’OMS, le CDC, la firme Sanofi de Serge Weinberg, et où l’on retrouve Françoise Barré-Sinoussi. Alain Fischer est également rattaché aux très communautaires Fondation pour la recherche médicale créée en 1947 par les professeurs Jean Bernard-Paraf et Jean Hamburger, et Fondation Edmond de Rothschild qui milite « pour une société plus inclusive et collaborative ».
Alain Fischer s’est aussi essayé à la politique en intégrant en 2011 l’équipe de campagne de Martine Aubry pour l’élection présidentielle de 2012, chargé avec Jean Mallot et Brigitte Dormont de la thématique « Santé et Sécurité sociale ».
Confirmant la prégnance des réseaux communautaires arc-boutés autour de l’INSERM, la désignation d’Alain Fischer par le gouvernement pour « définir la stratégie de vaccination française contre le Covid-19 » laisse peu de place au doute quant à la poursuite de l’agenda oligarchique en France…
« J’ai toujours pensé que l’exercice médical était inséparable d’une recherche expérimentale de pointe. Et j’ai mené de front ces deux activités en les mêlant intimement. »
Lors de son audition le 19 novembre dernier, à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Alain Fischer affirmait déjà que « Les politiques vont avoir un rôle majeur dans la stratégie de vaccination ». Il trouvait qu’il « n’y a pas assez d’interactions entre le monde politique et le monde associatif qui exerce un rôle remarquable ».
Un « rôle remarquable » au bénéfice de qui ?
En invitant les décideurs à se poser la question : « quelle politique mener pour faire en sorte que la population et les professionnels de santé soient suffisamment convaincus de la vaccination », la première piste du directeur de recherche à l’Inserm et directeur de l’Institut des maladies génétiques Imagine se résume selon lui à ce qui suit :
« Il y a un énorme effort à faire d’information, de façon transparente. À chaque fois qu’il sera possible, il faudra faire participer la société civile aux recommandations, à travers les très nombreuses associations du domaine de la santé. Ce serait un bon intermédiaire entre les décisions politiques et le reste de la population. »
« Bon » pour qui ?
Il affirmait également que l’obligation vaccinale « n’était pas à l’ordre du jour ». Selon un article du Sénat, publié le 4 décembre :
« Il attendait en outre deux qualités du vaccin : d’abord la protection, que « l’individu infecté ne fasse pas d’infection ». La seconde, « savoir si le vaccin est protecteur à l’égard de la transmission du virus ». La réponse à cette question « ne viendra que plus tard », estimait-il. Une fois que la réponse à cette question sera connue, « on pourra savoir si on peut créer un niveau d’immunité de groupe qui permettra de faire diminuer considérablement la circulation du virus », indiquait-il. Là encore, il faudra être patient : « Les réponses à ces questions viendront au mieux au deuxième semestre 2021 ».
Puisque nous devons attendre les résultats d’une vaccination massive menée sur des populations « cobayes » pour connaître l’efficacité de ces « concoctions bizarres », cette « opération vaccinale » est donc bien une campagne vaccinale expérimentale qui constitue, de facto, un viol du Code de Nuremberg et une atteinte à l’intégrité d’autrui. Quant au fait que l’obligation ne soit pas « à l’ordre du jour », il est permis de douter qu’elle ne le devienne dans les prochains mois.
La politique à mener est déjà définie. La voici.
Depuis des années, l’Union européenne a mis en place un « passeport vaccinal » que tous les citoyens doivent avoir… d’ici 2022. D’une manière ou d’une autre, les grandes entreprises pharmaceutiques sont à vos portes. Le sujet de ce passeport vaccinal commence à envahir les ondes de la propagande médiatique.
Le document Pdf est en anglais et n’existe pas en français sur le site Web officiel de la Commission européenne (Vous pouvez toutefois copier coller les éléments dans un traducteur en ligne, ce n’est pas du texte dans une image). Voici un des premiers objectifs tel que stipulé sur la première page dans la colonne de gauche, intitulé « Actions », deuxième ligne, pour la période allant de 2018 à 2021 :
« Produire régulièrement un rapport sur la situation de confiance envers les vaccins au sein de l’Union européenne, pour surveiller les attitudes à l’égard de la vaccination. Sur la base de ce rapport et compte tenu des travaux connexes de l’OMS, présenter des orientations susceptibles d’aider les États membres à lutter contre les hésitations en matière de vaccination. »
Vous en voulez encore un peu ? Page 10, c’est la dernière, dans la colonne de gauche, intitulé « Actions », quatrième ligne, pour la période allant de 2019 à 2021 :
« Envisager d’investir dans la recherche en sciences sociales et comportementales sur les déterminants de l’hésitation dans la vaccination au sein des différents sous-groupes de la population et du personnel de santé. »
Derrière ce passeport, papier peut-être dans un premier temps, un certain Bill Gates se tient, comme souvent sur le sujet vaccinal, en embuscade. Ce passeport présenté comme « vert » histoire de lui donner une apparence de bonne intention citoyenne capable de contribuer à « sauver la planète », a tout à voir avec le passeport numérique d’immunité dont nous avons déjà parlé dans un Focus précédent : « Dépeuplement, ID2020 et preuve d’immunité numérique – La doctrine agressive de la Fondation Gates pour une vaccination massive ».
Toujours lors de son audition le 19 novembre dernier, à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), Alain Fischer a aussi insisté sur le fait suivant :
« Il faut trouver toutes les modalités possibles pour qu’il soit facile d’être vacciné dans le plus d’endroits possibles et par le plus de personnels soignants possibles. Cela nécessite que les personnels de la santé soient bien informés et soient convaincus de la pratique de la vaccination »
En voulant rassurer les parlementaires quant à la mise sur le marché à une vitesse inédite des « vaccins » anti-Covid, il précisait que
« Les règles qui pourraient aboutir à la mise sur le marché de ces vaccins ne dérogent pas aux éléments d’analyses sur la qualité du produit, sur l’analyse toxicologique, sur la sécurité d’emploi clinique. Les agences de santé vont regarder tout cela. Il n’y aura pas d’autorisation de mise sur le marché si les réponses à ces questions ne sont pas bonnes. »
C’est quoi « bonnes » et « bonnes » pour qui ?
Les conflits d’intérêt du Professeur Alain Fischer
Le Professeur Alain Fischer a été notamment missionné par la ministre pour réaliser la fameuse Concertation citoyenne sur la vaccination. D’après Le Monde, le Pr Fischer n’aurait pas de lien d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique. Mais Le Monde reçoit lui-même des subventions de la Fondation Gates. Si le Professeur n’entretient pas de lien avec l’industrie pharmaceutique, il a tout de même reçu en 2013 un prix de 100 000 € pour ses travaux en immunologie par Sanofi et l’Institut Pasteur.
Le Professeur Fischer a également reçu un prix de 100 000 € — qu’il a dû en réalité partager avec un autre lauréat — de la part de la Fondation Robert Kock en 2004. Une fondation généreusement soutenue par des grands noms de l’industrie pharmaceutique : Bayer, Novartis, Pfizer, Roche, Sanofi Aventis ou encore GSK, dont nous ignorons le rôle financier exact dans les prix décernés.
Sources de l’article E&R — Institut Imagine — Public Sénat — Dur à avaler
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Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)