par Marie-France de Meuron.
J’ai pris conscience à quel point ce processus se manifeste actuellement en lisant un article : L’insulte, miroir de la contestation sur les réseaux sociaux ». Ma réflexion s’est développée du fait qu’une journaliste de la RTS a reçu un torrent d’injures à la suite d’une interview. Ces attaques traduisent une radicalisation d’une partie de la population devant la gestion de la crise.
N’est-ce vraiment qu’une partie de la population ou plusieurs qui se radicalisent ?
Selon Wikipédia, la radicalisation est le processus par lequel une personne devient plus extrême dans son point de vue ou ses idées. Elle fait aussi référence au retour aux racines d’une question. Effectivement, l’étymologie du mot vient du latin dont le sens premier est bien le vocable racine.
Chacun connaît les racines d’une plante qui, plus elle grandit, plus ses racines deviennent importantes. Selon l’espèce, elles grandissent en profondeur ou à l’horizontale sous le sol. De ce fait, elles restent en contact avec la terre avec qui elles échangent des nutriments et servent de réservoir liquide pour toute la plante. Elles ne peuvent pas s’élancer dans l’espace, ni capter la lumière.
Alors que l’être humain, situé entre terre et ciel, capte les apports de la terre tout en se déployant dans l’air et en recevant les émanations du cosmos.
Lors d’un processus de radicalisation, l’individu s’accroche à des racines qui l’ancrent très solidement à la terre, autrement dit à la matière, ce qui procure une certaine assurance, la sécurité d’être ancré dans quelque chose de solide. Seulement voilà, il se déconnecte de ce qui fait toute sa richesse humaine, de ce qui le relie à toutes les caractéristiques des autres humains et aux forces plus subtiles qui viennent de l’atmosphère dans laquelle il baigne. Même s’il reste objectivement un micro-univers avec tous ses potentiels, sa conscience se rétrécit à ce qu’il investit par tous ses moyens dans un objectif très limité par les dogmes de sa radicalisation.
Chacun peut se prendre en flagrant délit de se radicaliser dans tel ou tel domaine. Toutefois, cet engagement peut se faire avec une certaine souplesse dans l’espace et dans le temps alors que le radicalisé se fige, ne tenant pas compte que son environnement présente une mobilité perpétuelle. Par conséquent, après un certain temps où il a consacré toutes ses forces, des signes montrent que les racines se heurtent à des roches ou encore qu’elles subissent des coups de pioche ou de hache.
Dans la situation difficile que nous traversons, sujette à insécurité sur tous les plans, sanitaires, familiaux, médicaux, scientifiques, politiques et économiques, nous avons le choix de nous radicaliser dans des positions qui donnent l’impression de sécurité, de nous déployer à la recherche de divers soutiens ou d’ouvrir notre raison et notre esprit dans un état de réceptivité afin de capter des intuitions pour évoluer et affermir notre existence selon nos potentiels et non en nous soumettant à une radicalisation dépendant d’un système ou d’un autre.
Pour illustrer ce processus, j’ai retenu différentes situations dans lesquelles nous sommes actuellement plongés.
Alors que ces dernières années, nous avons été confrontés vivement au radicalisme d’origine religieuse, nous subissons maintenant les radicalismes doctrinaires, scientifiques, politiques ou économiques et financiers.
Prenons le radicalisme des mesures sanitaires : que ce soit par les masques, les isolements individuels, les confinements, les couvre-feux ou les vaccins, le système nous présentent ces impositions comme indispensables, avec la croyance qu’elles peuvent être fondamentales pour freiner le coronavirus. Ainsi, les populations se sont soumises, de gré ou de force à ces mesures. Que voyons-nous ? Elles étaient radicales dans leurs mises en pratique mais ô combien limitées dans leurs réels effets. De plus avec beaucoup de dégâts collatéraux, les êtres humains, tels des plantes ne pouvant plus se développer selon les lois de leur nature.
Ainsi, les masques ont diminué nettement les échanges avec l’environnement au niveau des gaz inspirés-expirés, comme nous l’explique consciencieusement un journaliste qui a investigué dans différentes dimensions à quel point l’impact du CO2 affecte notre cerveau :
« – A tendance à être plus somnolent ;
– Est plus enclin à développer des symptômes dépressifs ;
– Est moins apte à prendre des décisions… et tout simplement à penser ».
Alors que voulons-nous vraiment ? Nous contenter de l’idée que le masque a un énorme impact ou prendre conscience que la santé dépend de différents facteurs complexes dont certains ne peuvent que s’aggraver par l’apport de moins d’oxygène et davantage de gaz carbonique ?
La radicalisation passe outre certaines données. Ainsi, concernant les conséquences du port du masque une étude avait déjà été faite lors d’une épidémie de SRAS : « En 2004, au moment de l’épidémie de SRAS : une étude menée par des médecins de Taïwan révélait que le port de masques N95 durant 4 heures d’affilée développait une hypoxémie chez un patient sur cinq, et de la détresse respiratoire chez 1 patient sur 17. « Sans aller jusqu’à l’un des cas d’hypoxémie ou de détresse respiratoire évoqués par les chercheurs taïwanais, il n’y a pas besoin d’être grand devin pour constater que le port du masque reproduit, à l’échelle de l’appareil respiratoire d’un individu, cet « effet confiné ». C’est-à-dire qu’il augmente lentement mais sûrement la charge de CO2 dont l’étude de GeoHealth listait tous les effets délétères : somnolence, anxiété, baisse des capacités cognitives ».
Une autre conséquence de la radicalisation est imposée à la population : le traçage suivi de l’isolement. Que vivent vraiment les employés – pour ne pas dire les soldats – du système qui tracent les individus ? En quoi participent-ils vraiment à une amélioration du système sanitaire dans sa globalité ? L’isolement et de plus la surveillance de l’isolement freinent voire paralysent les gens dans leurs élans vitaux. Le mécanisme de cette démarche est d’une pure logique arithmétique mais où mène-t-elle les gens qui, peu de jours après la reprise du travail se revoient isoler à nouveau suite à un autre contact, ce qui est fréquent pour les jeunes qui fréquentent une école. Les mathématiques modernes devraient quand même permettre d’inclure dans cet arithmétique simpliste des algorithmes plus complexes !
Il est évident que le confinement relève d’un radicalisme mondial qui a étouffé dans beaucoup de régions des démarches de santé originale et surtout à créer la famine dans certains pays. Est-ce cela qu’on peut appeler « mesure sanitaire » ? On peut dire qu’il s’agit d’un radicalisme du regard qui focalise sur un élément plutôt que d’être vigilant sur l’ensemble de l’existence humaine.
La radicalisation se perçoit aussi dans le monde médical où le courant principal veut contraindre les médecins à se plier à des ordres comme celui, très castrateur, de limiter leurs droits de prescrire. Voici un témoignage venu d’un médecin généraliste : « J’ai été traité de charlatan pour avoir prescrit l’azithromycine ! » Ce sont donc les dogmes qui dénigrent aujourd’hui les connaissances de professeurs porteurs d’une riche expérience comme le sont les Pr Perronne, que l’on démet de sa fonction de chef de service, ou le Pr Raoult à qui on a même refusé un temps l’accès à l’approvisionnement de l’hydroxychloroquine alors que des médecins de terrains dans différents pays l’employaient avec succès.
Radicalisation aussi dans le dogme qu’il faut limiter la vie sociale, familiale, culturelle, sportive qui apportent pourtant de si nombreux facteurs de salutogenèse, à quoi s’ajoute la limitation économique de nombreuses entreprises qui assuraient la base vitale nécessaire à beaucoup de personnes pour prendre soin d’elles et de leurs familles.
Radicalisation encore quand ce sont des tests qui, de surcroît, sont relatifs pour définir le carcan des mesures prises depuis des mois pour dicter l’ambiance de l’existence des individus et de la société. Alors que la « pandémie » a mis en évidence des carences d’immunité chez certaines personnes, il serait bien plus judicieux de consacrer tout le temps, le matériel, l’argent et surtout les capacités des médecins et des scientifiques pour approcher le milieu qui attire le coronavirus plutôt que de viser le microorganisme ; en effet il est évident que ce milieu est apte à accueillir d’autres microbes. Est-ce qu’alors toute la danse du confinement et des masques va recommencer à chaque nouvel épisode ?
On peut parler aussi de la radicalisation des dépenses quand des sommes énormes ont été investies tant pour un médicament anti-covid inefficace que certaines dirigeants voulaient imposer que maintenant pour le projet d’un vaccin qui est loin d’être au point et qui brasse des milliards de dollars dans la tête des organisateurs de la vaccination, ce qu’on peut nommer radicalisation des concepts ! Pour cela l’OMS semble bien distante du vécu réel des populations et des besoins basiques qui leur manquent et favorisent bien d’autres maladies. Cette organisation semble d’autant plus déconnectée de la réalité que l’initiative de procurer des vaccins aux pays pauvres affiche un déficit de financement de 28,2 milliards de dollars sur des besoins évalués à 35 milliards.
On peut aussi évoquer la radicalisation de la pensée quand on évoque la pensée unique trop souvent mise en avant ces temps ou encore quand on supprime la culture sous plusieurs formes. « Il y a eu un consensus après la Libération autour de l’idée que le réveil de la Nation française passerait aussi par la culture. Un peuple fort est un peuple cultivé. Or la culture est une quête de complexité, une analyse critique. On assiste à un recul et à une droitisation de la pensée ».
Comment sortir de cette tendance à la radicalisation ? En reconnaissant suffisamment sa souffrance pour donner place à son aspiration à une existence ouverte à une vie épanouie. Certains journalistes savent repérer les personnes qui ont gardé une grande envergure et leur donne la parole pour défendre les valeurs fondamentales de notre société.
Au niveau médical, il est temps que l’art médical reprenne sa place. La radicalisation des traitements a montré leurs faillites que même les masques et le confinement n’ont pas su camoufler ! Beaucoup de médecins ont compris aussi que le vaccin n’est qu’une pensée radicale qui perd de son pouvoir avec le temps et les expériences. Il s’agit de ne pas attendre car l’état de santé global s’effrite de plus en plus avec ces mesures radicales qui ne tiennent pas compte de tous les paramètres de la santé. Le peuple, du reste, retrouve de mieux en mieux son bon sens et comprend qu’on ne peut pas injecter un produit miracle fait à la va-vite. Il est temps de remettre les médecines alternatives et complémentaires sur scène, elles qui présentent des thérapies originales dont certaines ont déjà bien servi bien pendant cette « pandémie ». Même si elles ne sont pas reconnues dans les médias officiels, les patients eux savent la reconnaître dans leurs corps, leurs cœurs et leurs raisons.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/
Source: Lire l'article complet de Réseau International