À la barre d’un navire comme le Parti québécois, les tempêtes les plus fortes ne sont pas toujours prévisibles, comme celle provoquée par l’arrestation du député Harold LeBel. Il y a en revanche des écueils qu’un capitaine comme Paul St-Pierre Plamondon peut voir venir, par exemple le grenouillage antinationaliste, qui est une vilaine manie des hautes instances du PQ depuis le départ de Lucien Bouchard.
J’ai appris que certains proches du nouveau chef se montrent allergiques à mes chroniques (dont celle-ci, évidemment). Des responsables de pages Facebook d’associations du Parti québécois se sont fait reprocher de partager mes textes auprès de leurs membres.
À ce qu’on m’a dit, Mathieu Bock-Côté, Joseph Facal et Richard Martineau font également partie des chroniqueurs mal aimés de ces « conseillers » qui volent 70 000 pieds dans les airs tandis que leur formation croupit au troisième rang.
Politburo
Y a-t-il donc un « politburo » au PQ ? Je comprends que le nouveau chef, qui se démène comme un diable dans l’eau bénite, veuille prendre ses distances avec sa clientèle plus âgée déjà acquise aux idées du parti et viser les jeunes… Mais ce n’est jamais une bonne stratégie de bouder ses alliés naturels !
Votre parti a déjà été grand, M. St-Pierre Plamondon, avant de saborder son aile nationaliste. Depuis l’Affaire Michaud, qui est peut-être le péché originel à partir duquel on a décliné, ça grenouille constamment contre « les nationalistes » au sein du PQ… ce qui a par ailleurs ouvert la porte à François Legault !
Fragilité
Attention, donc, qu’au nom du progressisme, M. St-Pierre Plamondon, vos « grenouilles » ne vous fassent pas régresser !
Le PQ dont vous avez hérité n’est plus qu’un château de cartes qu’une trop forte bourrasque pourrait éparpiller.
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