Constatant que « les Européens […] donnent des signaux manifestes de ce qu’ils ne sont pas prêts à l’indépendance dans le nouvel ordre mondial, car ils disent de plus en plus ouvertement qu’ils donnent la priorité au rétablissement de la solidarité euro atlantique (…) L’Europe ne sera donc pas un des pôles du nouveau système polycentrique des relations internationales », Lavrov réaffirme la doctrine russe de politique étrangère et sa vision du rapport avec le bloc occidental.
« La Russie aura toujours ses intérêts nationaux pour priorité. Elle est toujours prête à les harmoniser de manière honnête et équitable avec les intérêts nationaux d’autres pays sur le fondement du droit international, mais elle ne sera jamais à la botte de personne. [L’indépendance de la Russie] est la chose la plus importante qui soit advenue depuis 15 ans ».
Il poursuit : ce processus est loin d’être terminé, car « les pays occidentaux n’ont pas renoncé à leurs tentatives de priver la Russie de déterminer son propre avenir et essaient de promouvoir divers scénarios de changement de régime » [en Russie] « Tout est fait pour saboter la politique étrangère russe, même dans le voisinage de la Russie, et pour atténuer tout effet positif de celle-ci. C’est un fait ». Poursuivant que « c’est le désir de marquer des points par la propagande qui domine la politique étrangère occidentale depuis un certain temps, au détriment du traitement des vrais problèmes de fond, qui nécessitent des solutions dans l’intérêt des peuples de la région ».
Syndrome de la « forteresse assiégée » ?
Cri de désespoir d’une Russie « isolée sur la scène internationale », pour reprendre l’analyse des principaux cercles d’experts des pays occidentaux ?
Vous savez ce que je pense de tout ça : « Forteresse toi-même ! »… L’Occident a un besoin urgent d’ouvrir les yeux sur sa propre réalité avant de porter des jugements sur « les autres ».
« La Russie isolée sur la scène internationale » : là, on est dans le déni pur et simple. A l’heure où un rapport de la Chambre de commerce et d’industrie de Dusseldorf atteste que les sanctions européennes contre la Russie (et les contre-sanctions russes) ont coûté 21 milliards d’euros et ont principalement nui à l’Allemagne et à la Russie, ces paroles méritent d’être entendues et correctement analysées.
source:http://associationfrancorusse.fr/
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