Le soldat du futur ressemblera-t-il plutôt à Spiderman avec ses améliorations génétiques ou plutôt à Batman et tous ses gadgets technologiques ? Le comité d’éthique du ministère de la Défense a donné son feu vert à l’étude des techniques invasives et non invasives visant à rendre un soldat « augmenté », indiqueLe Monde. Parmi celles-ci, les opérations chirurgicales, l’intégration de puces et d’implants ainsi que l’injection et l’absorption de substances.
L’armée française pourrait être complétée par des « soldats augmentés » si les recherches sur le renforcement des capacités des militaires via la technologie avancent, toujours selon Le Monde. L’ouverture de tels travaux été a été approuvée à titre consultatif par le comité d’éthique du ministère de la Défense.
En imaginant le soldat de 2030, le comité d’éthique des armées a tranché pour un mix entre Spiderman et Batman, dans son premier avis publié cette semaine. Le groupe composé de 18 membres de civils et militaires est chargé d’apporter un éclairage sur les questions d’éthique soulevées par les innovations scientifiques, techniques et leurs éventuelles applications militaires. Il devait travailler sur deux thématiques : le soldat augmenté et l’autonomie des systèmes d’armes létaux déjà testés en Chine via un drone d’attaque et commandé en masse par le Royaume-Uni. Concernant le premier sujet, le groupe de réflexion créé fin 2019 estime qu’il est nécessaire de commencer les recherches sur des méthodes invasives ou non pour augmenter les capacités des soldats.
Les « augmentations » au menu militaire
Il s’agit notamment d’opérations chirurgicales, par exemple celles des oreilles pour distinguer des fréquences très basses ou très élevées, de l’intégration de puces sous-cutanées censées transmettre des informations à distance et d’implants qui permettent « de prendre le contrôle d’un système d’armes ».
Enfin, cela pourrait également se faire par l’injection ou l’absorption de différentes substances. Celles-ci viseraient à l’augmentation de « la résistance face au phénomène d’isolement ou à la suite de la capture par l’ennemi ».
Sans oublier l’utilisation d’exosquelettes, d’objets connectés ou de robots tueurs, explique le quotidien en citant un document du comité qu’il a pu consulter.
Bien que ledit comité ait donné son feu vert, il a émis un certain nombre de recommandations. Composé de 18 membres civils et militaires, il conseille ainsi d’étudier les avantages, les risques et les effets secondaires sur le corps pour chaque innovation. La « réversibilité » de ces modifications devra également être analysée.
Quelles sont les méthodes invasives d’amélioration ?
Les méthodes non-invasives utilisées jusqu’à présent ressemblent plutôt à la méthode de Batman, c’est-à-dire l’utilisation de la technologie comme une auxiliaire aux forces armées. Ce sont par exemple les exosquelettes ou encore les objets connectés comme des pansements pour suivre l’évolution des plaies. Quant à la méthode invasive, elle correspond davantage au secret des pouvoirs de Spiderman, c’est-à-dire la modification biologique des compétences de l’être humain, comme une puce implantée dans le cerveau pour contrôler des armes à distance.
Aujourd’hui, la méthode invasive est très peu utilisée par l’armée française. Les seules applications consistent entre autres en l’ingérence de produits pour récupérer plus rapidement après l’effort ou pour diminuer le stress. Avec des recherches, on pourrait imaginer d’autres applications qui relèvent davantage de la science-fiction comme l’opération des oreilles vue plus haut afin d’entendre des fréquences très hautes ou très basses, et/ou comme la modification du système oculaire pour se passer de longue vue, et/ou encore des substances pour améliorer la résistance à l’isolement ou à la capture par l’ennemi.
La Chine aurait déjà commencé les tests sur des humains
Vous commencez déjà à imaginer les guerres du futur version Avengers ? Ne partez pas trop loin : Florence Parly, ministre des Armées, vous invite à redescendre rapidement sur Terre et à « mettre fin à tout fantasme ». Dans un communiqué faisant suite à l’avis délivré à titre consultatif, elle précise que « ces évolutions dites invasives ne sont pas à l’agenda des armées françaises ». Il s’agirait seulement de commencer les recherches en la matière pour se tenir prêt « afin d’éviter tout risque de décrochage capacitaire de nos armées », argumente le comité d’éthique.
En France, le sujet d’un homme biologiquement modifié pose de nombreuses questions d’éthique, ce qui explique les réticences à avancer sur cette voie. Tous les pays n’auraient pas les mêmes scrupules. En Chine, les avancées dans le domaine restent très opaques. Dans une chronique dans Wall Street Journal, John Ratcliffe, directeur américain du renseignement national, a indiqué que « les renseignements américains montrent que la Chine a même mené des tests sur des humains sur des membres de l’Armée populaire de libération dans l’espoir de développer des soldats avec des capacités biologiquement améliorées. Il n’y a pas de limites éthiques à la poursuite du pouvoir à Pékin. » Le porte-parole de la Chine a néanmoins accusé l’Américain de proférer des mensonges.
Aux États-Unis, CNN rapportait déjà en 2016 que l’armée américaine avait dépensé des millions de dollars pour un implant avancé qui permettrait à un cerveau humain de communiquer directement avec des ordinateurs. En 2017, le président russe Vladimir Poutine annonçait de son côté l’avènement prochain d’un soldat « génétiquement modifié ».
« La question des limites est essentielle »
Avant de se lancer dans cette course aux super-héros, le comité d’éthique et la ministre des Armées sont d’accord sur un point : « la question des limites est essentielle ». Selon Florence Parly, chaque transformation invasive devra être accompagnée d’une autre alternative. En d’autres termes, « plutôt que d’implanter une puce sous la peau, nous chercherons à l’intégrer à l’uniforme. » Pour répondre à toutes les problématiques liées à l’éthique, le comité a accompagné sa note d’une vingtaine de recommandations comme l’obligation d’avoir le consentement éclairé des soldats avant toute augmentation, l’établissement d’une liste « bénéfices/risques » pour chaque amélioration, l’interdiction d’opérer des augmentations cognitives qui pourraient atteindre au libre-arbitre ou encore le fait que chaque amélioration sur le corps soit réversible.
Pour le moment, nous n’en sommes qu’aux prémices de ce que l’on appelle le transhumanisme. Cependant, si l’armée s’intéresse à cette problématique, on peut envisager que la société pourrait s’y mettre quelques temps après. Après tout, de nombreuses inventions pour un usage militaire ont investi notre quotidien. C’est notamment le cas d’Internet ou plus récemment des exosquelettes. D’abord créés pour aider les militaires à porter des charges lourdes, on les utilise aujourd’hui pour aider les personnes à mobilité réduite à se déplacer.
Parmi les lignes rouges avancées par le Comité d’éthique figurent toute augmentation risquant de « provoquer une perte d’humanité ou serait contraire au principe de respect de la dignité de la personne humaine ». L’interdiction concerne aussi les augmentations cognitives affectant le libre arbitre et les transformations génétiques ou eugéniques.
Cité par Le Monde, le cabinet de Florence Parly souligne que rien n’est décidé pour le moment. « On privilégiera toujours le non invasif sur l’invasif » et « il y a des choses sur lesquelles on ne transigera pas », indique l’entourage de la ministre des Armées. Cependant, « c’est un futur auquel on doit se préparer ».
Est-ce que le ministère des armées peut s’autoriser à « doper » ses soldats par des procédés chimiques ou modifier leur corps pour les rendre plus performants lors des opérations militaires ? Ce sujet du « soldat augmenté » est le premier sur lequel le comité d’éthique de la défense a eu à réfléchir, depuis son installation en janvier 2020.
Sources de la première partie de l’article : Sputnik — Siècle digital — La Croix
Posons-nous quelques questions
Si Google, Apple, Microsoft, Samsung, Sony et d’autres méga-sociétés conduisant au mondialisme arrivent à leurs fins, cette technologie ne sera plus sur votre bureau mais sera à l’intérieur de votre corps. Bientôt, c’est à dire à l’ horizon 2020-2030. De toute évidence, la mondialisation (ndlr concubine du Nouvel Ordre Mondial) offre de nouvelles opportunités inégalées, assortie d’ un potentiel tyrannique inégalable. Et c’est le grand danger. Combiné avec le transhumanisme, les résultats pourraient être catastrophiques pour l’humanité. En fait, il s’agit bien de la fin de la race humaine telle que nous la connaissons.
Le mirage de l’homme augmenté, amélioré, qui permet encore une fois à l’être humain de ne pas prendre sa part de responsabilité dans le malheur qui est le sien. Pourquoi se soucier de la destruction de son propre corps, pourquoi vouloir comprendre les maladies de son propre esprit, pourquoi se préoccuper de la dégradation de son environnement : n’avons-nous pas les meilleurs pansements, les meilleures béquilles ? Cette négation à peine voilée de la mort elle-même et ce refus de l’inéluctable ne sont pas le résultat de la quête d’une connaissance juste qui permettrait à l’homme de se libérer. On pourra y voir à la place la manifestation d’une volonté de pouvoir et de contrôle sur un corps qui lui a été donné dans un environnement qui lui a été offert, l’expression de son incapacité à faire face à ses propres peurs en cherchant des raccourcis, des « buffets gratuits », des assurances à la vie.
Si la science moderne améliore réellement, par certains côtés, notre vie quotidienne, notre santé et notre compréhension de l’univers, les mises en garde restent toujours les mêmes. L’état actuel de notre monde nous montre que les découvertes scientifiques, des plus anodines aux plus importantes, créent plus de difficultés qu’elles n’en résolvent. Si la science n’est pas mauvaise en elle-même, les motivations qui nous animent, elles, semblent mener notre espèce dans la même voie sans issue : celle de la souffrance et de la destruction. On aura tôt fait, peut-être, de réaliser que le degré de conscience, aussi moteur de nos actions, est ce qui pose vraiment problème.
Aujourd’hui, tous les moyens sont « bons » pour transformer l’être humain vers un état pour lequel il n’est pas initialement « programmé », et les nouveaux « vaccins » à ARNm en font partie. Les militaires sont à cet effet et depuis la fin du XVIIIe siècle des cobayes et, pour ne prendre qu’un seul exemple, l’industrie du vaccin a en 1918-1919 fait des expériences sur des soldats, probablement avec des résultats désastreux. C’est avec la vaccine — une maladie bénigne des vaches qui ressemble à la variole — que tout commence en Grande-Bretagne (et non avec Pasteur qui créera lui le vaccin atténué), et cette vaccine donnera son nom au « vaccin ».
Les commodités valent-elles le sacrifice d’une liberté sempiternellement réclamé par ces mêmes spécialistes, ces mêmes leaders, ces mêmes élites et ces mêmes hommes d’influence qui n’ont toujours su que conduire l’être humain à sa perte ?
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Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)