Le chef de la Cour suprême d’Afrique du Sud, pays le plus touché par la « pandémie » du continent, s’est prononcé contre les vaccins anti-Covid, œuvres du «diable». Il a par ailleurs appelé à ne pas «imposer» la vaccination aux gens. Sa position a suscité de virulentes critiques, ainsi que des débats animés sur les réseaux sociaux, rapporte Reuters.
Le juge en chef sud-africain, Mogoeng Mogoeng, connu pour être un fervent chrétien, a affirmé jeudi 10 décembre lors d’une prière à l’hôpital de Tembisa, à Ekurhuleni, que les vaccins anti-Covid étaient l’œuvre du «diable» et qu’ils devaient être détruits «par le feu», reprend Reuters.
«Seigneur, je bloque tout vaccin qui n’est pas de toi. S’il existe un vaccin qui soit du diable, destiné à corrompre l’ADN des gens. Tout vaccin de ce type, Seigneur Dieu tout-puissant, qu’il soit détruit par le feu au nom de Jésus», a-t-il prononcé.
Lors d’une conférence de presse tenue le 11 décembre, M.Mogoeng a déclaré qu’il ne reviendrait pas sur ses déclarations, ajoutant qu’un «vaccin délibérément destiné à faire du mal aux gens» ne devrait jamais voir le jour.
Le juge en chef de la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud s’est également prononcé contre l’obligation de se faire vacciner contre le Covid-19. Une position jugée comme «entravant la science médicale et la position de l’Afrique du Sud sur la distribution des vaccins» par l’association de défense des droits de l’Homme, Africa for Palestine.
L’Afrique du Sud face au Covid-19
L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par le coronavirus sur le continent africain. Le 9 décembre, elle a déclaré être entrée dans une seconde vague épidémique avec l’explosion du nombre de nouvelles contaminations, et un total de près de 837 000 infections et plus de 22 700 décès.
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