Globalisation : Les journalistes travaillant pour la Russie dans le viseur

Globalisation : Les journalistes travaillant pour la Russie dans le viseur
Globalisation : Les journalistes travaillant pour la Russie dans le viseur

Être un journaliste russe semble être une profession difficile, non pas tant en raison de la profession, que de la nationalité. En Turquie le 3 décembre, deux journalistes russes de NTV se sont fait interpeller et risquent d’être accusés d’espionnage, ce qui rappelle leur traitement en Ukraine. Mais parfois, simplement collaborer avec des médias russes, dans la très démocratique UE, entraîne une responsabilité pénale. C’est ce qui se passe avec quatre journalistes russophones, interpellés également le 3 décembre en Lettonie, même si la Lettonie est habituée depuis plusieurs années à bloquer le travail et à faire pression sur les médias russes. Un Monde, une information, rien ne doit dépasser, le discours doit être formaté.

Les journalistes russes sont dans le viseur, ce qui n’est pas une nouvelle. Macron, dans la finesse traditionnelle de sa diplomatie, traitait les journalistes de RT et de Sputnik de propagandistes, et non de journalistes, devant le président russe, debout à côté de lui. Aux États-Unis, les médias russes sont dans la liste des agents étrangers. En Turquie, l’évolution de la situation rappelle celle de l’Ukraine, où certains sont considérés comme des espions.

Ainsi, le 3 décembre, deux journalistes russes travaillant pour la chaîne NTV, Alexeï Petruchko et Ivan Malychkine, ont été interpellés en Turquie, accusés d’avoir filmé sans accréditation dans la zone où se trouve la production de drones militaires Baykar Savunma. Selon une source au Ministère turc des Affaires Étrangères, leur affaire a été déférée devant la justice, qui pourrait examiner leur responsabilité pour espionnage.

Parallèlement, en Lettonie, quatre journalistes non pas russes, mais russophones, ont été interpellés par les services spéciaux, interrogés pendant 8 heures, avec une fouille totale de leur habitation, pour avoir collaboré avec des médias russes, Sputnik Latvia et Baltnews. Ils sont ainsi accusés de violer la législation interdisant d’avoir des relations financières et commerciales avec des entreprises sous sanctions nationales et européennes. S’ils ont été assignés à domicile, en plus d’une amende, ils risquent la prison ferme.

La Lettonie, pourtant au sein de l’Union Européenne, est un pays dangereux pour les journalistes. Enfin, pour les journalistes travaillant avec les médias russes. Le 17 octobre 2019, les services spéciaux ont interpellé deux journalistes de NTV à Riga, les mêmes qui sont aujourd’hui interpellés en Turquie, car alors ils préparaient un sujet sur le voyage du président ukrainien dans les pays baltes. Comme ces journalistes n’ont pas reçu d’accréditation pour la visite présidentielle, la Lettonie a décidé d’annuler leur visa Schengen. Le 5 octobre 2018, le rédacteur en chef du site NewsBalt, Andreï Vypolzov, s’est vu refusé l’entrée dans le pays au motif qu’il était persona non grata depuis 2014. Un peu plus tôt cette année-là, le rédacteur en chef de Sputnik Lettonie, Valentins Rojentsovs, a été interpellé dans le centre de Riga pour une « discussion » … qui a duré 12 heures.

Mais de cela, il n’est pas bon de parler. Sinon le Roi serait nu.

source : http://russiepolitics.blogspot.com/

Source : Lire l'article complet par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You