Le Xinjiang publie des photos de sites présentés comme des centres de détention des Ouïghours par des images satellites — Global Times

Le Xinjiang publie des photos de sites présentés comme des centres de détention des Ouïghours par des images satellites  — Global Times

Le document ci-après souffre peut-être d’être parfois rédigé en un style typiquement chinois.

Mais il a deux avantages :

1-il met en regard des photos satellitaires et des photos prises au sol, en indiquant leurs positions géographiques précises.

2- il invite les observateurs à venir voir sur place.

Jusqu’à présent, nous avions des articles de presse qui nous parlaient de camps de concentration sans les situer, nous avions quelques Ouïghours exilés qui faisaient de même. C’est que les mensonges ne s’accommodent pas d’indications qui permettent les vérifications.

LGS




Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques : 38. 8367 N,77. 7056 E), d’après l’ASPI, est en réalité une maison de retraite du comté de Markit, préfecture de Kachi, Xinjiang.

Des sites qui avaient été marqués comme « camps de concentration » par certains médias occidentaux et un institut australien [ASPI] se sont révélés être des bâtiments administratifs, des maisons de retraite, des centres de logistique ou des écoles, comme on a pu le voir vendredi, lorsque la région autonome ouighour du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a offert des vidéos et des photos pour réfuter les accusations qui utilisaient des images satellites comme « preuves ».

Pendant longtemps, certains médias et instituts occidentaux, notamment l’Institut australien des politiques stratégiques (ASPI), ont abondamment utilisé les images satellites comme « preuves » de leurs affirmations, selon lesquelles le Xinjiang multipliait les « centres de concentration », un terme auquel les autorités chinoises se sont fermement opposées. Par exemple, dans un rapport intitulé « Documentation sur le système de détention du Xinjiang, de l’ASPI, des bâtiments au Xinjiang, qui sont entourés de murs extérieurs, avaient tous été considérés comme des centres de détention.

« C’est absurde. En fait, ces sites sont juste des institutions civiles », a déclaré Eljan Anayt, porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, lors d’une conférence de presse, en réponse à une question de CNN.


Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques 38. 9950 N,77. 6682 E) d’après l’ASPI, est en réalité une école primaire de la banlieue de Yantaq, dans le comté de Markit, Préfecture de Kashi, au Xinjiang.

« Le centre de détention » de la ville de Turpan, mentionné dans le rapport, est en réalité un bâtiment administratif local ; celui de Kashi, sont les bâtiments du lycée local. Tous sont marqués sur Google Maps, Baidu Maps , et j’ai les photos, a dit le porte-parole, les montrant à la conférence de presse.

Eljan a déclaré que ces soi-disant « think tanks indépendants » tels que l’ASPI ne sont pas des centres de recherche académiques, mais des outils contre la Chine, manipulés par le gouvernement des Etats-Unis.




Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques 39. 8252 N,78. 5501 E) d’après l’ASPI, est en réalité un centre de logistique dans le comté de Bachou, préfecture de Kachi, Xinjiang.

L’ASPI est devenu un établissement tristement célèbre pour la manipulation de fake news qui alimentent le battage médiatique autour du soi-disant travail forcé au Xinjiang. Il a été mis en évidence comme recevant un financement considérable des Etats-Unis et s’est discrédité, car étant au service des Etats-Unis contre la Chine.

Les « recherches » d’ASPI sont simplement des fabrications subjectives faites de préjugés et d’hostilité. Leurs sources et indices provenaient soit d’organisations non-gouvernementales américaines anti -chinoises, soit de témoins oculaires intraçables et invérifiables, a déclaré Eljan, en signalant que la communauté internationale a également dénoncé une telle médiocrité qui confond noir et blanc et fabrique des mensonges.

« Je tiens à souligner que le Xinjiang est une région ouverte et qu’il n’est pas nécessaire de s’en informer par le biais d’images satellite. Tous les amis étrangers ayant une position objective, sans préjugés sont les bienvenus s’ils veulent venir sur place connaître le vrai Xinjiang », a déclaré le porte-parole.




Le « centre de détention » (Coordonnées géographiques : 38. 9046 N,77. 6153 E) d’après l’ASPI, est en réalité une école primaire du comté de Markit, préfecture de Kachi, Xinjiang.

Le Xinjiang fournit des photos des sites pour réfuter les affirmations de l’ASPI qui avait montré des images satellites « preuves » de « centres de détention », nous édifiant sur la manière dont des organisations étrangères produisent des « rapports » sensationnels sur le Xinjiang pour attaquer la Chine et désinformer le public.


Source : Global Times, 2020/11/27

https://www.globaltimes.cn/content/1208288.shtml

Traduction de l’anglais : Paula Faraone pour legrandsoir.info

»» tion qui, permettent les vérifications

Let’s block ads! (Why?)

Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir

À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You