L’Assemblée Générale des Nations Unies a réitéré ce jeudi 3 décembre son soutien à la souveraineté de la Syrie sur le Golan occupé, considérant comme nulles et non avenues toutes les mesures prises par l’occupation israélienne à cet égard.
Selon l’agence syrienne Sana, 88 états ont voté en faveur d’un projet de résolution affirmant ce droit, présenté par la Syrie, tandis que 8 états et l’entité d’occupation israélienne se sont opposés et 62 états se sont abstenus de voter.
La résolution demande à Israël de se retirer de la totalité du Golan jusqu’à la ligne de 4 juin 1967 et de respecter les résolutions concernant le Golan, notamment la 497 de l’an 1981. Elle considère la décision israélienne d’imposer ses lois au Golan occupé comme « nulle et non avenue et sans aucun effet juridique international ».
L’entité sioniste a occupé depuis la guerre des six jours en 1967, 1200 km2 du Plateau du Golan et l’a annexé en 1981.
Le délégué de la Syrie auprès de l’organisation internationale, Bachar al-Jaafari, a déclaré : « L’administration américaine actuelle a révoqué les signatures de l’administration précédente sur cette région ».
« Le droit souverain de la Syrie sur le Golan occupé ne fait pas l’objet de négociations ou de concessions et n’est pas soumis à la prescription. La Syrie ne renoncera jamais à son droit de le restaurer par tous les moyens garantis par la Charte, les principes du droit international et les résolutions des Nations Unies », a-t-il ajouté.
Selon M. Jaafari, « l’une des constantes de la légitimité internationale est que l’Assemblée Générale, à chaque session, demande à la puissance occupante de mettre fin à son occupation du Golan syrien occupé ».
Il a souligné que « l’Assemblée Générale, dans cette position, est en pleine harmonie avec la position exprimée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité, contenue dans la résolution 497 de 1981 ».
Malgré la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Golan occupé, les États-Unis soutiennent l’occupation israélienne de cette région.
Ce soutien s’est illustré récemment par « la visite provocatrice » du secrétaire d’État américain Mike Pompeo dans les colonies israéliennes du Golan syrien occupé, le 19 novembre dernier.
En mars 2019, Donald Trump a signé la reconnaissance officielle de la « souveraineté israélienne » sur le Golan syrien occupé, lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le Plateau du Golan représente une zone stratégique très importante. Il domine par sa position la région d’al-Jalil (la Galilée) en Palestine occupée et la plaine de Damas en Syrie. Il contrôle également la plupart des sources alimentant le lac de Tabarayya (Tibériade), également occupé par l’entité sioniste, et le Jourdain.
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