Le gouvernement du Venezuela a rejeté aujourd’hui le rapport sur ce pays présenté par le secrétaire général de l’Organisation des États Américains, Luis Almagro, devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
Dans une déclaration officielle publiée jeudi, il est indiqué que le rapport susmentionné a été préparé sans aucune sorte de vérification sur le terrain et à partir de sources secondaires qui ne constituent pas une preuve des faits allégués, et qu’il est donc basé sur des diffamations non fondées sur les droits de l’homme au Venezuela.
« Cela vise à interférer de manière biaisée, extorsionniste et inacceptable avec le fonctionnement indépendant de la CPI en ignorant sa personnalité juridique, ses fonctions et ses pouvoirs », indique le texte.
Il stipule en outre que « la personne qui occupe le poste de secrétaire général de l’OEA lestée, ne manque pas une occasion de montrer son mépris pour les droits de l’homme et d’appliquer de façon flagrante et sélective deux poids deux mesures, à des fins purement interventionnistes ».
La déclaration du gouvernement vénézuélien souligne que le rapport publié est dépourvu de toute base juridique en ce qui concerne la situation des droits de l’homme au Venezuela et constitue une opération de propagande évidente contre les institutions et les autorités de cette nation sud-américaine.
En attendant – souligne le texte – ils confirment devant la communauté internationale la pratique malheureuse et récurrente du « fonctionnaire utilisé » pour exercer des actions récurrentes qui violent la Charte de l’OEA, son règlement intérieur, les principes les plus élémentaires du droit international et qui en plus ne disposent pas du mandat unanime nécessaire des États membres de l’organisation.
Le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela rappelle que l’OEA et son secrétariat n’ont pas la compétence juridictionnelle pour s’ériger en cour internationale des droits de l’homme ou pour recueillir des informations qui pourraient conduire à la détermination de responsabilités pénales internationales dans l’un de ses États membres », souligne le document.
Il précise que ce pays n’est pas membre de cette entité régionale et n’en fera plus jamais partie.
Il termine en avertissant que cette action n’est qu’une autre tentative de boycott et de mépris des résultats des prochaines élections législatives du 6 décembre pour renouveler l’Assemblée Nationale qui est coupable d’outrage à la Cour depuis 2016 pour avoir ignoré et défié les pouvoirs restants de l’État.
Le peuple vénézuélien donnera une autre leçon de souveraineté démocratique au secrétaire général de l’OEA, ainsi qu’à tout acteur extérieur qui pourrait tenter d’intervenir dans les affaires intérieures du Venezuela », conclut la déclaration.
source : https://www.prensa-latina.cu
traduit par Réseau International
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