Par Patrick Delaney ― Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 4028mdk09/Wikimedia Commons
Newark, New Jersey, 2 décembre 2020 (LifeSiteNews) — Betsy Fresse avait commencé à travailler chez Starbucks comme serveuse en décembre 2015, et lorsqu’elle fut transférée dans une nouvelle boutique à Glen Ridge l’année dernière, ses employeurs l’« assurèrent » que sa foi chrétienne ne serait pas un problème, rapporte le New York Post.
Plusieurs mois plus tard, lors d’une réunion de travail, elle remarqua une boîte de chandails « Fierté » de Starbucks et demanda si elle serait obligée d’en porter un. Cela équivaudrait à un « discours forcé » puisque sa foi chrétienne reconnaît que le mariage ne peut être qu’entre « un homme et une femme », selon sa plainte.
Le gérant sous les ordres duquel Fresse travaillait l’assura qu’elle ne serait pas obligée de porter le chandail en question au travail, mais en août, elle fut informée par un responsable de district qu’elle avait été licenciée.
« Mme Fresse est convaincue que tout le monde a besoin de Jésus », selon le procès. « Mme Fresse croit que chaque chrétien est appelé à aimer et à traiter tout le monde avec respect et compassion, indépendamment de ses croyances religieuses ou autres. »
La lettre de licenciement émise par Starbucks indique que Mme Fresse a été licenciée pour avoir violé les « valeurs fondamentales » de l’entreprise, et qu’elle avait déclaré que ses collègues « ont besoin de Jésus » lorsqu’on lui avait donné le chandail.
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