Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burst
La Haute Cour de Justice en Grande-Bretagne a rendu son verdict sur l’âge auquel les mineurs peuvent subir une « transition » — visant à les faire ressembler à des personnes de l’autre sexe — interdisant lesdites « transitions » aux mineurs en dessous de 16 ans, à moins que ces derniers ne comprennent les « conséquences immédiates et à long terme », ce qui est « hautement improbable », relève la Haute Cour, ce qui l’amène à ordonner que tout médecin voulant commencer la « transition » d’un mineurs en dessous de 16 ans consulte un tribunal au préalable, selon Gènéthique :
Les enfants britanniques ne pourront plus commencer de transition de genre avant 16 ans, en prenant des « inhibiteurs de puberté ». Sauf s’ils en comprennent les conséquences « immédiates et à long terme » a statué la Haute Cour britannique, qui estime par ailleurs qu’il est « hautement improbable » qu’un enfant de cet âge soit en mesure de le faire. « Compte tenu des conséquences à long terme des interventions » et du caractère « encore innovant et expérimental » du traitement, les juges demandent donc aux médecins de demander l’avis d’un tribunal avant de commencer tout traitement. Cette décision, rendue le 1er décembre, était très attendue […]
L’une des deux requérantes est une jeune femme de 23 ans qui avait commencé à « transitionner » à 16 ans et qui regrette maintenant d’avoir suivi une telle voie (mais alors, ce jugement ne règle en rien les cas similaires au sien…). L’autre requérante est la mère d’une jeune fille autiste de 15 ans, désirant « transitionner », craignant que ce processus n’inflige de graves torts à sa fille (ce qui serait effectivement le cas).
Si ce jugement renforce sans doute la protection des mineurs inavertis face à la tentation de la « transition », il n’empêche que la Haute Cour laisse la porte ouverte à la « transition » des mineurs, bien qu’encadrée par les tribunaux britanniques… ce qui est justement inquiétant. Ce ne serait pas le premier cas où une cour a décidé qu’une mineure pourrait « transitionner » ; cela voulait-il dire pour autant qu’elle était bien avertie des dangers inerrants à cette pratique ? J’en doute, et même si c’était le cas, cela n’écarterait pas les torts intrinsèques à la « transition ». D’autre part, les droits parentaux seront-ils préservés ?
Il aurait infiniment mieux valu que la Haute Cour interdise la « transition » (qui est immorale) des mineurs tout court.
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