par Marie-France de Meuron.
Nous connaissons tous l’obsolescence programmée afin de « réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Depuis 2015, l’obsolescence programmée est considérée comme un délit et est punie par la loi. Elle nourrit la surconsommation ainsi que la surproduction. Elle participe à l’accroissement des déchets, l’intensification de la pollution ainsi que l’augmentation du gaspillage des matières premières et d’énergie. »
L’étymologie du mot obsolescence vient du latin : tomber en désuétude, sortir de l’usage, perdre de sa valeur. On ne peut pas savoir si, à l’époque des Romains, il était déjà coutume de la programmer! Toutefois actuellement, il y a l’obsolescence que certains programment mais il y a aussi un immense mouvement de renversement dans beaucoup de domaines qui concernent non seulement des objets mais aussi le MOI tout entier (M = Motivation, O = Objectif, I = Intention) et ses relations avec autrui et la société.
Comme le décrit si bien un philosophe et essayiste, nous vivons dans un temps brisé. Il en découle forcément des brisures dans différentes dimensions.
En fait, le processus d’obsolescence programmée n’est pas si récent qu’il le semble. Selon le site déjà mentionné, Bernard London a théorisé en 1932 l’obsolescence programmée comme un outil pour dynamiser un modèle économique qui s’essouffle. Selon lui, la croissance économique est permise grâce à la stimulation de la production ainsi que de la consommation. La mise en place de cette théorisation a eu des conséquences énormes tant matérielles qu’humaines, sociales, scientifiques et politiques.
En Politique, diverses situations et faits nous en apportent des manifestations patentes. Ainsi la devise très chère à la France « liberté, égalité, fraternité » ne semble plus être prioritaire et, comme l’exprime très bien un professeur de cardiologie : « La France est gouvernée par la covid-19 ». Pour ce faire, les parlements ont voté des lois d’exception, d’urgence, de sorte qu’ils en deviennent obsolètes. Cela implique que la démocratie le devient aussi.
Et avec le pouvoir du peuple est concernée la gestion de ses finances puisque l’Etat gère l’argent des contribuables. Or nous assistons à des sommes effarantes engagées alors que les dettes publiques sont déjà lourdes dans maints pays. La notion et la préoccupation des conséquences à long terme semble aussi devenir obsolète.
Mais ce n’est pas seulement l’argent qui est concerné; les mesures de confinement atteignent bien d’autres dimensions des individus : Le confinement détruit l’humain en nous. Aucun responsable de santé publique ne peut planifier de manière centralisée une réponse pour des centaines de millions d’humains tous différents, avec des besoins matériels et spirituels différents.
De ce fait, la vie ne devient plus qu’une survie, comme si elle subissait une mouvement d’obsolescence et certains en perdent la conscience de leurs valeurs ontologiques : Le taux de suicide est en hausse dans tout le pays, à certains endroits jusqu’à 70 % par rapport à la même période l’année dernière. Les suicides de militaires ont augmenté de 20 %. Les décès par overdose sont en passe d’atteindre un niveau record.
A quoi s’ajoute le fait que les campagnes contre les drogues et l’alcool deviennent obsolètes puisque la dynamique politique contribue au repli sur les substances addictives : La RAND Corporation a constaté une augmentation de la consommation d’alcool cette année.
J’en arrive à un point crucial qui a atteint un paroxysme avec l’arrivée du virus que le système a couronné : l’obsolescence de l’art médical. Depuis quelques bonnes décennies déjà, cet art est toujours plus réduit à une technoscience médicale qui focalise ses recherches sur des points précis, en s’éloignant de la conscience du micro-univers qu’est l’être humain. Les mouvements financiers en dirigent et favorisent certaines recherches, la médecine générale perd de son attrait et les diverses thérapies prenant en compte les multiples aspects du corps humain sont déniées, méprisées voire interdites. Lors de la « pandémie » actuelle, la médecine officielle a montré à quel point elle était réduite quand il fallait affronter un virus inconnu, n’ayant rien à proposer au stade précoce, se divisant jusqu’à aller en justice lorsque d’éminents professeurs proposaient un protocole. Nous avons vu des gouvernements mettre sous tutelle les médecins avec des obligations ou des interdictions. De plus, ils se sont arrogés le droit de prendre en main des mesures sanitaires préventives qui se sont avérées délétères sous plusieurs aspects, sans tenir compte que l’être humain a d’énormes potentiels immunitaires et que la priorité aurait dû viser le développement de ces potentiels, les enrichir, les soutenir. Au lieu d’une démarche qui ressort d’une bonne pratique médicale, certains gouvernements ont préféré essayer d’introduire le Remdesivir qui, de plus, est toxique pour les reins. Heureusement, d’éminents médecins proches des malades surgissent et prennent le temps et le soin de développer un sujet complexe comme le système immunitaire : Pourquoi tout le monde semble-t-il avoir oublié comment fonctionne le système immunitaire ? Le « terrain », les nutriments essentiels, le Covid-19 et les vaccins.
Au lieu de réunir toutes les forces vives de toutes les médecines conventionnelles et alternatives, les gouvernements se laissent séduire par le concept du vaccin qui, en fait, assujettit les organismes à des produits injectés au lieu de les renforcer globalement en diagnostiquant les failles de leurs systèmes immunitaires. De plus, la démarche vaccinale contre le covid 19 risque bien de devenir vite obsolète puisque les rebondissements sont le fait de nouvelles souches du virus. On dirait que même les virus sont atteint d’obsolescence programmée par des forces qui nous échappent mais auxquelles eux se soumettent !
De leurs côtés, les pharmaciens dans certains pays sont réduits dans leurs contacts avec les clients à qui ils peuvent beaucoup moins servir des formules personnalisées qui se vendent à la pièce alors que des quantités énormes de médicaments sont déterminées par des gouvernements ou des collectivités.
Evidemment, il est naturel que les dirigeants se sentent démunis face à l’ampleur de la situation mais la sagesse devrait aussi leur permettre d’être rigoureux et ne pas faire preuve d’un excès de précipitation, sinon la patience devient aussi obsolète! Avec des vaccins acquis avant même les avis des hautes autorités de santé, avant la publication d’études et de vérification de la toxicité, on arrive ainsi à l’obsolescence de principes scientifiques.
Il s’avère aussi que le réel dialogue devient obsolète : l’opinion mainstream classe vite ceux qui présentent des doutes et d’autres expériences dans le casier des complotistes. C’est une démarche simpliste qui ne résout rien et amplifie les courants adverses, lesquels créent ainsi des forces qui ne peuvent qu’être néfastes à l’avenir. Un sémiologue s’exprime : « Opposer les scientifiques aux anti-vaccins serait une faute éthique »
La sagesse des Anciens mérite de revenir à la tribune des intervenants pour éviter que la raison à son tour ne devienne obsolète : « Covid : quand la gouvernance perd la raison. Arrêter un pays parce qu’un coronavirus continue de circuler est une folie aux conséquences incalculables » à quoi s’ajoutent leurs méfaits des années précédentes où, pour produire à faible coût, les usines ont souvent été délocalisées. Ainsi, nous sommes confrontés à une forme d’obsolescence du système social des travailleurs locaux.
La notion de l’argent gagné a perdu toute sa valeur de pouvoir d’échange et de communication entre humains. Actuellement, nous assistons à une surcommunication des labos fabriquant les vaccins avec leurs conférences de presse et à l’engrangement de millions d’euros en l’espace d’une minute par un PDG. Il y a vraiment obsolescence de la relation humaine…
La relation humaine a aussi perdu de sa valeur quand on fait le bilan de tous les aînés qui ont achevé leurs existences misérablement isolés, voire enfermés dans leurs chambres, à qui on ne demande pas leurs avis. Une femme raconte sa visite à sa grand-mère, Covidée de la vie.
Bien des Droits Humains tombent en désuétude comme on le constate depuis plusieurs mois. Comme le peuple réagit de plus en plus, certains dirigeants ont compris qu’il ne fallait pas aggraver la situation avec une perte supplémentaire en rendant la vaccination obligatoire. Alors ils cherchent à rogner ces droits : Covid-19 : derrière l’illusion du choix, le ‘passeport santé’ peut rendre la vaccination obligatoire.
Je désire conclure avec un sens fondamental propre à l’être humain : le bon sens.
Les sens sont pour nous des instruments merveilleux pour capter la vie sous ses innombrables aspects. Le bon sens nous permet de garder les pieds sur terre. Il me semble bien escamoté ces temps sur plusieurs plans. L’un qui me laisse très songeuse est la propension de certains organismes à foncer sur un produit avec des sommes colossales, alors que règnent des incertitudes importantes.
Le bon sens en prend un coup terrible alors que nous approchons actuellement de la saison des sports d’hiver qui offre une possibilité énorme de jouir du grand air et de bouger, de partager des émotions en famille ou entre amis, de changer d’horizon. Bravo à la Confédération suisse d’avoir su user du bon sens helvétique pour ouvrir les stations! En revanche, d’autres pays ne veulent pas voir les désastres que la fermeture occasionne, comme si la définition de la santé se limitait à covidé ou non covidé. Un juge affirme avec un bon sens évident : «C’est injuste qu’on reste fermés. Le ski, ce n’est pas comme une discothèque, on est seul et à l’air libre. En gérant bien la situation, on pourrait tous être ouverts» en Europe, juge Gianlorenzo Vaudagnotto.
Quel remède contre l’obsolescence du bon sens ?
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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