Le bombardement médiatique autour de la crise du Covid-19 omet étrangement toute mention du pouvoir du système immunitaire humain. Il est essentiel pour les personnes qui ont un esprit critique de regarder au-delà du vacarme et d’apprendre pourquoi un mode de vie sain et une approche nutritionnelle ciblée — que je défends passionnément depuis plus de 30 ans dans ma pratique — constituent en réponse au Covid-19 une stratégie à ce point efficace.
Microbe ou terrain ?
Cette question reprend le grand débat entre deux hommes de science célèbres, Louis Pasteur et Antoine Béchamp. L’essentiel du débat peut se résumer à cela : Les microbes (Pasteur) provoquent-ils les maladies ? Ou est-ce un terrain pauvre (Béchamp) qui permet aux microbes de s’implanter et de se propager à un rythme rapide ? En d’autres termes, l’exposition à un microbe signifie-t-elle que vous êtes destiné à « attraper » la maladie ou à être « infecté » ? Le microbe possède-t-il le pouvoir total de contrôler votre destin ? Ou la personne exposée est-elle un hôte réceptif ? Son système immunitaire est-il une machine bien réglée, ou est-il faible et insuffisant ? En d’autres termes, son niveau de résistance à l’exposition est-il élevé ou faible ? Voir mon récent post sur Facebook pour une explication plus détaillée de ce « Grand Débat » [en anglais – NdT].
Nous baignons dans une mer de micro-organismes
Les scientifiques ont déterminé qu’il existe approximativement :
- 30 milliards de milliards de cellules dans un corps humain de taille moyenne ;
- 40 milliards de milliards de bactéries sur et dans le corps humain ;
- 380 milliards de milliards de virus sur et dans le corps humain ;
Ainsi, et à en juger par les chiffres, il semblerait que les virus soient de loin le plus grand nombre d’organismes présents sur et dans notre corps, quoique nous fassions pour les éviter ou les éliminer. Ils font partie de notre constitution.
Note du traducteur : Cet article est constituée de deux parties distinctes publiées à deux dates différentes. Nous les avons rassemblés en un seul.
À propos du vieux débat Louis Pasteur et Antoine Béchamp, voir aussi notre article Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans.
Rappelons que dans l’approche matérialiste de Pasteur et de ses suiveurs, notre système immunitaire serait « niais, étourdi et sans conscience » et il faudrait inoculer à l’organisme des agents extérieurs dont il « serait » dépourvu « à l’intérieur », tout en stérilisant l’environnement extérieur constitué de micro-organismes pathogènes à l’influence « néfaste ». On ne sait jamais, des fois que certains d’entre eux nous rendent plus intelligents ou plus réceptifs à certaines idées ou convictions situées à l’opposé du mantra délivré par les autorités bien mal pensantes, basé sur la toute-puissance médicale, pourtant bien insuffisante à éclairer les chercheurs de vérité.
Cette vision limitée de la Vie est exclusive, linéaire, compétitive, iatrogène, inopérante et fait l’objet d’un culte qui prétend que la maladie est extérieur à l’organisme, et qu’elle ne peut jamais, en rien, procéder d’un équilibre intérieur.
Concernant la vraie nature des virus, nous avons publié le 1er juillet dernier un Focus qui aborde aussi le sujet :
« Les virus figurent parmi les plus anciens organismes dont la présence sur Terre est attestée depuis plus de cinq cent cinquante millions d’années. Ils constituent en outre les organismes les plus nombreux de notre planète, et de loin, avec environ 1031virus dans les seuls océans. C’est mille milliards de plus que le nombre d’étoiles estimé dans l’Univers — 1021.
Les virus sont aussi, et de beaucoup, les organismes les plus divers sur Terre, avec environ cent millions de types de virus différents. À titre de comparaison, il existe environ cinq mille cinq cents espèces de mammifères connues sur notre planète. Parmi ces cent million de types de virus, seulement 200 types (soit 0.0002%) peuvent parfois être pathogènes chez l’homme.
En dépit de leur stupéfiante ancienneté, de leur grande diversité, de leur générale bénignité et de leur abondance, les virus ont jusqu’à récemment été catalogués dans un rôle exclusivement pathogène qui répandent la maladie, la souffrance et la mort — attribué notamment par le scientifique Louis Pasteur, à l’origine de la théorie microbienne à la fin du XIXe siècle, qui a limité les germes (y compris les virus) à ce rôle.
[…]
Notre code ADN est littéralement constitué de séquences virales. Cette prévalence des séquences virales dans l’ADN humain est stupéfiante, même lorsque seules les séquences virales connues sont prises en compte. Cette omniprésence est confirmée par les nombreuses copies de la même séquence virale que l’on trouve dans tout le génome humain
[…]
En outre, la plupart des séquences virales sont intégrées dans nos gènes non codants. Les gènes codants sont comme des musiciens qui, au lieu de produire du son, produisent des protéines, et qui constituent les éléments fondamentaux de toutes les formes de vie. Les gènes non codants jouent un rôle encore plus fondamental ; ils sont en quelque sorte un chef d’orchestre qui module l’expression des gènes codants.Les nombreuses séquences virales présentes dans notre ADN ne relèvent pas d’un archaïsme génétiquement neutre ; il est maintenant prouvé que les virus endogènes ont des effets bénéfiques sur l’hôte.
[…]
Le rôle des virus dans l’ADN humain est tellement remarquable que certains scientifiques se demandent si « les virus ne sont pas nos plus lointains ancêtres ».
[…]
Pour établir une analogie, les virus qui infusent de nouvelles informations dans notre code génétique s’apparentent à une mise à jour de logiciel. De ce point de vue, les maladies causées par des virus exogènes sont la manifestation physique des luttes du porteur pour s’adapter à cette « mise à jour ». Dans de rares cas, la mort s’ensuit — l’ordinateur est trop vieux, n’est pas prêt pour le changement, ou est incapable de phagocyter la mise à jour. Mais comme le dit le proverbe chinois, « un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse ». Dans la plupart des cas, la mise à jour est réussie et totalement asymptomatique. »Source : Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2
Le Projet microbiome humain, lancé en 2007 par les National Institutes of Health (NIH), s’efforce de cartographier, de classer et de comprendre les rôles des habitants de l’Univers qui nous composent. Il nous a permis de mieux apprécier les associations et les relations incroyablement complexes qu’ils jouent dans la santé et la maladie.
Il existe des milliers d’espèces de bactéries et de virus qui se disputent l’espace et le contrôle de nos tissus, composés d’acteurs bénéfiques, d’opportunistes et d’acteurs nuisibles. Ces organismes sont fortement influencés par notre mode de vie, l’exercice physique, le sommeil, l’alimentation et la boisson, et ces facteurs liés au mode de vie ont même une incidence sur l’expression de nos gènes [ce que l’on nomme l’épigénétique – NdT]. Nous appelons symbiotiques tous ces organismes sains, parce que nous bénéficions mutuellement les uns des autres. En fait, nous ne pourrions pas survivre sans eux ! Notre environnement et notre mode de vie déterminent si nous aidons nos organismes symbiotiques à prendre le dessus et à nous doter d’une résistance aux maladies, ou si nous sabotons leurs efforts et favorisons la croissance d’organismes destructeurs et l’effondrement de notre santé.
Des agents essentiels
Les bactéries bénéfiques sont les gardiens et les défenseurs de notre système gastro-intestinal. Elles produisent des vitamines B, des molécules de signalisation cérébrale comme la sérotonine (l’hormone antidépressive du « cerveau » — environ 80 % de celle-ci est fabriquée dans l’intestin), des acides gras à chaîne courte qui nourrissent et maintiennent les cellules qui tapissent notre tractus gastro-intestinal, régulent les cytokines pro-inflammatoires et anti-inflammatoires (molécules de protéines de signalisation cellulaire) pour prévenir les maladies auto-immunes et inflammatoires et de nombreuses autres activités bénéfiques. Les bactéries saines vivent également dans notre bouche, sur notre peau et dans tous les recoins de notre corps. Elles y assurent toutes des tâches de nettoyage essentielles au maintien de la santé. La force de la santé et le nombre de nos bactéries bénéfiques constituent la première ligne de défense de tout notre système immunitaire. On estime qu’il réside pour 70 % dans le tissu lymphoïde associé à l’intestin.
Ensuite, il y a les bactéries nocives qui se disputent les territoires de notre système gastro-intestinal et de tout notre organisme. Une dégradation de la situation se produit dès lors que les facteurs environnementaux font pencher la balance en leur faveur. Notre alimentation, nos modes de vie, nos médicaments, notre utilisation de produits chimiques et notre santé émotionnelle influencent tous ensemble l’équilibre entre les organismes sains et les organismes malsains.
Il existe également des virus bénéfiques, sur et dans toutes les parties de notre corps. Les bactériophages [omniprésents dans la biosphère – NdT], parfois appelés phages en abrégé, sont des virus qui infectent les bactéries et finissent par les détruire. Ils peuvent aider à contrôler les populations de bactéries indésirables et nuisibles. Les scientifiques et les médecins du monde entier utilisent depuis des décennies différentes espèces de phages qui s’attaquent aux bactéries pathogènes pour traiter des infections bactériennes graves, voire mortelles, y compris celles causées par des espèces résistantes aux médicaments.
Pourquoi le Covid-19 a-t-il frappé plus durement certaines personnes ? Le terrain !
Le terrain se rapporte au corps et au système immunitaire, et représente notre résistance aux maladies. Nous sommes chaque jour exposés à des millions de micro-organismes et nous le serons pour le reste de notre vie. On estime qu’il existe environ 200 espèces de virus respiratoires ; virus de la grippe, rhinovirus, coronavirus, adénovirus, virus parainfluenza, virus respiratoire syncytial et plus encore. Nous avons toujours vécu et interagi avec ces virus ainsi qu’avec des milliers d’autres. Un grand nombre de ces catégories de virus peuvent chez certaines personnes provoquer des maladies graves et même la mort. Chez d’autres, ces infections sont très bénignes et s’arrêtent d’elles-mêmes. En fait, c’est l’exposition à ces virus, bactéries et champignons qui fait mûrir et renforce notre système immunitaire. Ainsi, l’idée que nous devrions éviter tous les microbes est absurde et s’avère en réalité préjudiciable à notre santé. Deux personnes peuvent être exposées au même virus et à la même charge virale, et l’une tomber malade et l’autre non.
Note du traducteur : Par ailleurs, la liste des symptômes du Covid-19 ne cesse de s’allonger, c’est devenu un fourre-tout bien pratique pour maintenir une peur constante et sans fin. Nul doute que la liste continuera de s’allonger, et tant pis si c’est complètement incohérent, tant pis si nous atteignons des summums de bêtise crasse et mal intentionné, pendant ce temps là, l’État fait sa tambouille, nos libertés chéries s’effritent et le monde sombre dans le chaos d’un Nouvel Ordre Mondial qui accélère tous ses programmes :
Si les deux personnes sont exposées au même organisme, alors pourquoi le résultat est-il différent ? Même microbe, terrain différent. C’est pourquoi le Covid-19 frappe certains groupes beaucoup plus sévèrement que d’autres. Il s’agit notamment des personnes âgées, des obèses, des personnes souffrant de maladies pré-existantes telles que le diabète, les maladies cardiaques, l’hypertension et les maladies vasculaires, les troubles immunitaires, le cancer, les maladies respiratoires, les maladies auto-immunes, les personnes qui prennent certains médicaments, les personnes mal nourries qui consomment en grande quantité (malbouffe) des aliments à faible densité nutritionnelle, carencés en vitamines et minéraux et qui ne prennent pas de suppléments pour compenser ces carences, et même certains groupes minoritaires qui courent tous un risque beaucoup plus élevé de complications graves et de décès. Cela n’est pas surprenant et n’est pas spécifique à cette version de coronavirus ou à tout autre virus ou bactérie pathogène d’ailleurs.
Le Sras-CoV-2 n’est pas unique
Tout au long de l’histoire, les maladies infectieuses ont ravagé les mêmes groupes, les niveaux de mortalité étant beaucoup plus élevés dans les zones densément peuplées, chez les personnes âgées, les obèses, les malades, les zones où les conditions sanitaires sont mauvaises, l’élimination des déchets inadéquate et les réserves d’eau contaminée, les pauvres et les personnes mal ou sous-alimentées (p. 483-492) [Le Dr Alan Palmer fait référence avec ces numéros de pages (il en existe d’autres dans l’article) à son livre en anglais « La vérité triomphera — 1 200 études qui réfutent les allégations sur les vaccins », en libre accès dont vous trouverez le lien de téléchargement à la fin de l’article – NdT]. Toutes ces conditions affaiblissent le terrain. Les maladies pré-existantes énumérées ci-dessus présentent toutes des glissements physiologiques et biochimiques qui font que le fonctionnement des organes et des tissus sains est abandonné au profit d’un état de stress oxydatif, d’inflammation et de résistance immunitaire réduite, ce qui fournit un bon hôte pour que le Sras-CoV-2 — le virus qui provoque le Covid-19 — prenne le dessus et se reproduise.
Note du traducteur : Cela peut sembler contre-intuitif, mais nuire à nos bactéries peut être nocif pour notre santé. Par exemple, lorsque nos communautés bactériennes saines sont perturbées par l’utilisation d’antibiotiques, d’autres méchants microbes, également appelés pathogènes, profitent de l’occasion pour envahir notre corps et nous rendre malades. Ainsi, dans un certain nombre de conditions humaines, nos bactéries saines jouent un rôle important dans la prévention de l’intrusion d’agents pathogènes. C’est là que les virus entrent en jeu. Ils ont déjà trouvé comment tuer les bactéries. Ils ne vivent que pour ça.
Il a récemment été signalé que les populations afro-américaines souffrent de manière disproportionnée d’une plus grande proportion de complications graves et de décès dus au Covid-19. Les raisons probables en sont les revenus plus faibles, les zones urbaines plus densément peuplées et le fait que les Afro-Américains vivent souvent dans des foyers multi-générationnels. Les statistiques montrent que pour les personnes d’origine afro-américaine vivant dans ces conditions, la nutrition est généralement médiocre et que les maladies pré-existantes mentionnées précédemment sont élevées. En outre, les Afro-Américains ont tendance à souffrir de niveaux de vitamine D inférieurs à ceux des groupes caucasiens. Cela est dû à la pigmentation de leur peau, qui bloque la production de vitamine D provenant du soleil, comme l’explique cet article « La Vitamine D et les Afro-Américains » publié en 2006 par Journal of Nutrition — si vous voulez voir l’extraordinaire science qui se cache derrière les bienfaits protecteurs de la vitamine D contre les infections respiratoires, consultez mon article « Statut de la vitamine D en ce qui concerne les complications et les décès liés au Covid-19 ».
Des injections vaccinales qui ne vaccinent pas
Est-il possible que le vaccin anti-grippal soit l’une des variables favorisant la sensibilité des personnes âgées à l’infection par le coronavirus ? Les personnes âgées ont longtemps été [et sont toujours – NdT] un groupe particulièrement ciblé pour la commercialisation du vaccin anti-grippal. Pourtant, une étude récemment commandée par le ministère américain de la Défense, et publiée en octobre 2019 dans la revue Vaccine, « Vaccination anti-grippale et interférence des virus respiratoires parmi le personnel du ministère de la Défense pendant la saison grippale 2017-2018 », a révélé que le personnel ayant reçu le vaccin anti-grippal avait 36 % plus de chances de contracter une infection à coronavirus que celui qui n’était pas vacciné. On sait depuis longtemps que le fait de se faire vacciner contre la grippe peut augmenter le risque de contracter d’autres virus respiratoires, un phénomène connu sous le nom d’« interférence virale ». Pourtant, les CMS (Centers for Medicare & Medicaid Services) [Agence fédérale du département américain de la Santé et des Services sociaux – NdT] exigent que les personnes âgées vivant dans des maisons de retraite et des établissements de soins de longue durée se fassent vacciner contre la grippe. Cette même obligation de les vacciner contre la grippe a probablement rendu ces personnes dont le système immunitaire était déjà affaibli plus vulnérables au Covid-19.
Une note parue en octobre 2005 et intitulé « Les CMS exigeront des maisons de retraite qu’elles vaccinent leurs résidents contre la grippe » indiquait ce qui suit :
« Les maisons de retraite accueillant des patients de Medicare et Medicaid devront vacciner tous les résidents contre la grippe et les maladies à pneumocoques s’ils veulent continuer à participer aux programmes [en d’autres termes, bénéficier des subventions – NdT], selon une règle définitive publiée aujourd’hui par les CMS dans le Registre fédéral. »
Les CMS et le CDC prétendent que 90 % de tous les décès liés à la grippe chaque année concernent des personnes âgées de 65 ans et plus, et ce raisonnement constitue leur justification.
Si le vaccin anti-grippal était très efficace et n’avait que peu ou pas d’effets secondaires, la vaccination de toutes les personnes âgées pourrait être une excellente idée. Le problème avec ce raisonnement soi-disant justifié, c’est que le vaccin anti-grippal n’est ni sûr ni efficace. La très respectée et prestigieuse Cochrane Collaboration, célèbre pour sa Base de données des revues systématiques Cochrane, a publié en 2018 une analyse intitulée « Des vaccins pour la prévention de la grippe chez les personnes âgées ». En examinant les études publiées entre 1965 et 2000, l’analyse a constaté un taux d’efficacité d’environ 3 % pour la prévention de la grippe et de 2 % pour la prévention des maladies de type grippal. Ce sont là de misérables statistiques sur l’efficacité !
La pandémie de Covid-19 et ce que l’histoire nous apprend
Avec l’actuelle pandémie de Covid-19, nous assistons au caractère très concret du débat historique [opposant le microbe au terrain – NdT]. Je ne dis pas que le virus — le microbe — n’est pas réel ni qu’il ne doit pas être pris en compte, MAIS la résistance de l’hôte est plus importante que l’agent pathogène. Certaines personnes contractent le Covid-19 et ne développent aucun symptôme — selon certaines estimations, jusqu’à 50 % ou plus — ou présentent des symptômes légers. Par ailleurs, certaines personnes sont vaincues par le virus. Il n’est pas étonnant que les grandes villes dont la population présente un taux plus élevé de ces maladies pré-disposantes et une forte densité de population soient plus durement touchées. L’histoire se répète, bien que dans une moindre mesure. Aucune de nos villes modernes ne présente le niveau environnemental particulièrement mauvais de celles qui prévalaient au début du siècle dernier, mais elles présentent certaines caractéristiques similaires.
À la fin des années 1800 et au début des années 1900, les maladies infectieuses ont ravagé les grandes villes d’Europe. La petite vérole, la dysenterie, le choléra, la diphtérie, la grippe espagnole et même la rougeole ont été très meurtrières. Pendant cette période, le bétail, les chevaux, les chiens et d’autres animaux parcouraient les rues en y faisant leurs besoins. Les villes étaient très surpeuplées. Il n’existait pas de moyen efficace d’éliminer les déchets humains et animaux, l’air était putride, l’eau sale, l’approvisionnement en nourriture ne satisfaisant que les besoins de base et la plupart des gens fumaient et mâchaient du tabac. Les corps des gens constituaient des boîtes de pétri vivantes, grouillant d’organismes pathogènes (nocifs), de bactéries, de parasites, de virus et de champignons causant des maladies. Leur « terrain » était un sol fertile, mûr pour les infections car leur système immunitaire était affaibli et submergé. Il est intéressant de noter que de nombreux pays du tiers monde dont les habitants vivent dans des conditions similaires ont encore un taux de mortalité élevé dû aux mêmes maladies infectieuses. C’est la raison pour laquelle une maladie comme la rougeole serait bénigne et passagère dans l’Amérique d’aujourd’hui mais pourrait dans ces pays s’avérer mortelle.
Note du traducteur :
« Entre 1900 et 1920, d’énormes efforts ont été déployés dans le monde industrialisé pour construire une société meilleure. J’utiliserai l’exemple de New York pour parler de trois changements majeurs de la société qui s’y sont produits à cette époque et de leur impact sur la mortalité due aux maladies infectieuses.
1. Eau propre et assainissement
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un système extraordinaire pour amener de l’eau propre à la ville depuis les Catskills, un système encore utilisé aujourd’hui. La ville de New York a également construit près de dix mille kilomètres d’égouts pour évacuer et traiter les déchets, ce qui protège l’eau potable. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît l’importance de l’eau propre et de l’assainissement dans la lutte contre les maladies infectieuses. (2)2. Électricité
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York a construit un réseau électrique et câblé la ville pour que l’électricité soit disponible dans chaque foyer. L’électricité permet la réfrigération. La réfrigération est un héros méconnu en tant que bienfait pour la santé publique. Lorsque les aliments sont réfrigérés de la ferme à la table, le public est protégé contre les maladies infectieuses potentielles. L’énergie renouvelable bon marché est importante pour de nombreuses raisons, notamment pour lutter contre les maladies infectieuses.3. L’industrie pharmaceutique de Rockefeller
De la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, New York est devenue le siège de l’Institut Rockefeller pour le Medical Research (aujourd’hui l’Université Rockefeller). L’Institut est le lieu où l’industrie pharmaceutique moderne est née et il fut le pionnier de nombreuses approches utilisées aujourd’hui par l’industrie pharmaceutique, y compris la préparation de sérums vaccinaux, pour le meilleur ou pour le pire. Le vaccin utilisé sur les soldats dans l’expérience de Fort Riley a été cultivé sur les chevaux.Les données sur les taux de mortalité aux États-Unis du début du XXe siècle à 1965 indiquent clairement que l’eau propre, les toilettes à chasse d’eau, les systèmes d’égouts efficaces et les aliments réfrigérés se sont tous combinés pour réduire efficacement la mortalité due aux maladies infectieuses AVANT que les vaccins contre ces maladies ne soient disponibles.
Source : Le psychopathe Rockefeller est-il à l’origine de la pandémie de « grippe espagnole » de 1918 ?
En 1918, la grippe espagnole a balayé une grande partie du monde civilisé. Beaucoup pensent que sa transmission aux États-Unis était en partie due au retour des militaires américains des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Pensez aux conditions qui régnaient en Europe à l’époque. Les lignes de ravitaillement y étaient partout coupées. Il était très difficile de se procurer des aliments sains et de l’eau propre. La guerre a fait peser sur l’ensemble de la population un énorme fardeau en termes de stress et de pauvreté. Les G.I. se sont battus côte à côte dans des tranchées infestées de rats, remplies d’immondices, de déchets humains, de sang et d’une terrible qualité de l’air. Le sommeil était une denrée rare. Les rations alimentaires suffisaient à peine à fournir l’énergie nécessaire pour combattre et constituaient une purée en conserve à faible teneur en nutriments. L’eau était disponible en quantité très limitée. Voilà un terrain fertile pour les maladies ! Le TERRAIN de leur corps était certainement mûr pour l’infection.
Lorsque les heureux survivants sont revenus de la guerre, la plupart d’entre eux étaient malades, infectés et contribuaient malheureusement à la propagation de la maladie dans le pays, qui souffrait également d’un désespoir économique, social et nutritionnel extrême. Et les villes sales et surpeuplées décrites plus haut ont contribué à la propagation de la maladie. Il n’est pas étonnant que lorsque la grippe espagnole a éclaté ici et à l’étranger, elle s’est répandue comme une traînée de poudre et que le taux de mortalité a atteint un niveau presque apocalyptique ! On estime qu’entre 500 000 et 850 000 Américains sont morts de la grippe espagnole. Ce même virus de la grippe qui circule aujourd’hui dans l’Amérique moderne n’aurait jamais les mêmes conséquences catastrophiques qu’il y a 100 ans dans les conditions qui avaient cours alors. Même si certaines données démographiques propres aux grandes villes surpeuplées, ainsi que les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques pourraient augmenter la morbidité et la mortalité, ce ne le serait néanmoins que dans une moindre mesure.
Note du traducteur : Et plus précisément,
« La pandémie de grippe dite « espagnole » a débuté avec l’expérience brutale de l’Institut Rockefeller sur la vaccination des troupes américaines contre la méningite bactérienne. Cette expérience menée en 1918-1919 pourrait avoir tué cinquante à cent millions de personnes. Et si l’histoire qu’on nous a racontée sur cette pandémie n’était pas vraie ? Et si, au contraire, l’infection mortelle n’était ni la grippe ni d’origine espagnole ?
[…]
La pandémie n’était par grippale. On estime que 95 pour cent (ou plus) des décès ont été causés par une pneumonie bactérienne, et non par un virus de la grippe. La pandémie n’était pas d’origine espagnole. Les premiers cas de pneumonie bactérienne en 1918 remontent à des bases militaires, la première à Fort Riley, dans le Kansas. Du 21 janvier au 4 juin 1918, un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne cultivé sur des chevaux par l’Institut Rockefeller pour le Medical Research de New York a été injecté aux soldats à Fort Riley.Pendant le reste de l’année 1918, alors que ces soldats — vivant et voyageant souvent dans de mauvaises conditions sanitaires — étaient envoyés en Europe pour combattre, ils ont répandu la bactérie à chaque arrêt entre le Kansas et les tranchées de la ligne de front en France.
[…]
Pendant la Première Guerre mondiale, l’Institut Rockefeller a également envoyé son sérum expérimental contre les méningocoques en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays, contribuant ainsi à la propagation de l’épidémie dans le monde entier. »Source : Le psychopathe Rockefeller est-il à l’origine de la pandémie de « grippe espagnole » de 1918 ?
Pourquoi existe-t-il un fort déclin des complications et des décès dus aux maladies infectieuses entre 1900 et 1963 ?
Quel crédit faut-il accorder aux vaccins par rapport au déclin de la mortalité due aux maladies infectieuses ? La réponse catégorique est pratiquement zéro. Les statistiques de santé publique du gouvernement américain montrent sans l’ombre d’un doute que les vaccins n’ont pas contribué de manière significative au déclin de la mortalité. À titre d’exemple, le taux de mortalité attribué à la rougeole a diminué de plus de 98 % entre les années 1900 et 1963 — certaines statistiques gouvernementales indiquent que le taux de mortalité a diminué de 99,4 % — et continuait à baisser à ce moment-là, avant l’introduction du vaccin contre la rougeole en 1963. Vous pouvez le voir clairement à l’extrême droite du graphique ci-dessous. Les autres maladies infectieuses ont suivi le même schéma.
Le graphique montre les taux de mortalité de cinq des maladies infectieuses les plus courantes et leur déclin entre 1900 et 1963. Le taux de mortalité pour la rougeole était de 1 cas sur 10 000 en 1962, avant l’introduction du vaccin. En 1962, il y avait environ 400 décès par an aux États-Unis sur plus de 4 millions de cas par an. Il est important de noter que des études ont montré que parmi ces décès, le taux de mortalité était 10 fois plus élevé dans les régions pauvres. Cela signifie que le taux de mortalité des enfants des zones à statut économique et nutritionnel moyen et supérieur était exponentiellement plus bas. Une autre raison pour laquelle la mortalité due à la rougeole ne serait pas aussi mauvaise qu’avant l’introduction du vaccin — selon les données du recensement américain — est due au fait que le pourcentage de personnes vivant près ou en dessous du taux de pauvreté en 1959, était le double de ce qu’il était en 2017. Moins de pauvreté, de meilleurs résultats avec les maladies infectieuses. Cela ne fait que souligner les points évoqués ci-dessus concernant la létalité des maladies infectieuses lorsque le TERRAIN est compromis.
La plupart des experts de la santé, des épidémiologistes et des historiens attribuent le déclin des décès dus aux maladies infectieuses au cours du XXe siècle, à :
- l’amélioration de l’assainissement et de l’élimination des déchets (plomberie, égouts et ramassage des ordures) ;
- le traitement de l’eau ;
- l’amélioration de l’éducation à l’hygiène personnelle et la santé publique ;
- l’amélioration des chaînes d’approvisionnement — camionnage, chemins de fer et commerce inter-étatique — permettant un meilleur approvisionnement ; et
- la qualité des aliments et leur enrichissement en vitamines et minéraux.
Ce sont toutes des mesures qui améliorent le terrain (p. 475-483). Le rapport hebdomadaire du CDC, MMWR du 30 juillet 1999, contient un article intitulé « Réalisations en matière de santé publique, 1900-1999 : Contrôle des maladies infectieuses », dans lequel il est question de la reconnaissance des initiatives de santé publique et de la réduction des maladies infectieuses qui en découle.
Une étude réalisée en 1977 par des auteurs de l’Université de Boston, du Mass General et de Harvard a révélé qu’il est… « estimé qu’au maximum 3,5 % du déclin total de la mortalité depuis 1900 pourrait être attribuée aux mesures médicales introduites pour les maladies considérées ici » — « Les « maladies considérées ici » sont les maladies infectieuses ayant eu cours lors des trois premiers quarts du 20e siècle. Leurs graphiques montrent le déclin des différentes maladies et la date à laquelle les interventions médicales sous forme de vaccins et de médicaments pour traiter ces maladies ont été introduites pour la première fois. (p. 482-484.)
Note du traducteur : Voir aussi Enquête Choc — Les vaccins ont-ils vraiment sauvé l’humanité ? — Extraits :
« Depuis 1900, les taux de mortalité ont connu une baisse spectaculaire de 74 pour cent dans les pays développés, en grande partie grâce à une nette diminution des décès dus aux maladies infectieuses. Quelle part de cette baisse est due aux vaccins ? L’histoire et les données fournissent des réponses claires qui comptent beaucoup dans le débat actuel sur les vaccins, car la course pour trouver celui contre le Covid-19 nous pousse vers un vaccin qui pourrait être obligatoire pour tous [sans omettre les horreurs qu’il(s) pourrai(en)t contenir – NdT].
[…]
En 1977, les épidémiologistes — et époux — John et Sonja McKinlay de l’université de Boston ont publié les travaux fondateurs sur le rôle que les vaccins — et autres mesures médicales — ont joué dans le déclin massif de la mortalité observée au XXe siècle […] leur étude met en garde contre le comportement même que nous observons aujourd’hui dans le monde vaccinale. En effet, ils ont averti qu’un groupe de profiteurs pourrait s’attribuer plus de crédit pour les résultats d’une mesure médicale — les vaccins — que la mesure elle-même ne le mérite, et ensuite utiliser ces faux résultats pour créer un monde où leur produit devra être utilisé par tout le monde.le choléra, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la coqueluche, ainsi que les autres maladies, étaient en déclin avant que des vaccins pour ces maladies ne soient disponibles
[…]
Les vaccins n’ont pas sauvé l’humanité. Leur impact se situe entre 1 et 3,5 pour cent de la baisse totale des taux de mortalité. Ce sont l’amélioration des conditions sanitaires et du niveau de vie qui ont véritablement permis ce déclin — nutrition, conditions de vie, etc. Les vaccins ont-ils contribué à une légère diminution de certaines maladies aiguës ? Oui, mais leur bénéfice relatif est souvent exagéré à l’extrême, et utilisé pour intimider, culpabiliser et effrayer les parents. »Voir aussi :
Les aliments enrichis en vitamines et minéraux ont réduit les maladies dues aux carences en vitamines et les maladies infectieuses
Le graphique suivant montre le déclin des décès dus à la pellagre et à la grippe/pneumonie. Notez le fort déclin de ces deux maladies à partir de 1938, lorsque le pain a été enrichi en vitamines et en minéraux. La pellagre est causée par un manque de niacine (une vitamine B).
Note du traducteur : La pellagre est une maladie systémique rare induite par un trouble nutritionnel causé par une carence en vitamine B3 — Niacine — ou son précurseur le tryptophane. Elle est caractérisée par une trois étapes successives avec en premier une dermatite qui se caractérise par une éruption cutanée photo-induite, puis des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée) et plus tardivement des troubles neuropsychiatriques (démence). La pellagre peut mettre en jeu le pronostic vital en l’absence d’une prise en charge appropriée. Une multiple supplémentation en vitamines entraîne la régression rapide des signes cutanés, puis neurologiques et digestifs.
Les flèches montrent — sur la moitié supérieure du graphique — le changement de trajectoire des décès dus à la grippe/pneumonie, et — sur la moitié inférieure — le changement du taux de mortalité dû à la pellagre. Quel changement énorme dans les résultats d’une maladie infectieuse ET d’une maladie due à une carence nutritionnelle. Voilà qui illustre l’immense pouvoir sur la santé d’une bonne nutrition.
Un autre exemple est le déclin des décès dus au scorbut (maladie due à une carence en vitamine C) et des décès dus à la coqueluche — notons que le vaccin contre la coqueluche n’a pas été largement utilisé avant le milieu des années 1940 et qu’il n’a pas été utilisé de manière systématique avant d’être associé aux vaccins contre la diphtérie et le tétanos, comme le vaccin DTC.
Tout comme pour la rougeole, attribuer le déclin du taux de mortalité de la coqueluche ou de toute autre maladie infectieuse à l’utilisation de vaccins constitue un raisonnement parfaitement erroné.
Et en parlant de la rougeole, la vitamine A est, et a été, utilisée par l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans le cadre de la lutte pour en réduire les décès. Elle a été vantée comme l’une des raisons les plus significatives et les plus avantageuses d’un point de vue économique dans le déclin des taux de mortalité dus à la rougeole dans les pays du tiers monde. Il est intéressant de noter qu’entre 1950 et 1968, l’enrichissement en vitamine A aux États-Unis est passé de 3 % à 12 %, soit une augmentation de 300 %. Ceci est également en corrélation avec un déclin continu des taux de mortalité peu avant que le vaccin ne soit commercialisé et largement utilisé.
Une étude publiée en 2011 dans le prestigieux British Medical Journal, intitulée « Suppléments de vitamine A pour prévenir la mortalité, la maladie et la cécité chez les enfants de moins de 5 ans : revue systématique et méta-analyse », a montré que la vitamine A est un moyen peu coûteux et efficace d’améliorer les résultats sanitaires chez les enfants des pays à faibles et moyens revenus, en particulier lorsque l’accès à une nutrition de qualité est limité. Cette étude faisait une méta-analyse d’autres études et comprenait 43 essais, avec environ 215 633 enfants âgés de 56 mois à 5 ans. Incroyablement, cette étude a révélé que la supplémentation en vitamine A pouvait réduire l’incidence de l’infection par la rougeole de 50 % et le taux de mortalité dû à la rougeole de 20 %. Implications pratiques de l’article :
« La carence en vitamine A est une maladie courante qui contribue à la maladie, à la cécité et à la mort ; des suppléments peuvent réduire ces problèmes pour les enfants de moins de 5 ans dans les pays à faibles et moyens revenus. Les programmes nationaux et régionaux de supplémentation pourraient être parmi les interventions de santé publique les plus rentables au monde. Si le risque de décès de 190 millions d’enfants souffrant de carences en vitamine A était réduit de 24 %, les estimations de 2008 suggèrent que plus de 600 000 vies pourraient être sauvées chaque année et que 20 millions d’années de vie guéries d’une incapacité seraient gagnées. »
Ces puissants exemples montrent que l’amélioration du terrain et donc de l’immunocompétence de l’individu constitue une stratégie très efficace pour prévenir et traiter les maladies infectieuses. Et, dans le cas du Covid-19, comme pour beaucoup d’autres maladies infectieuses, c’est vraiment le terrain qui compte ! La partialité des reportages qui conduit le public à croire que tout tourne autour du virus et que de nouvelles interventions médicales sont nécessaires pour nous sauver est, au mieux, une tromperie et, au pire, un mensonge intentionnel.
Note du traducteur : Quant à la dernière phrase de l’auteur :
À propos de l’auteur :
Le livre électronique gratuit du Dr Palmer, intitulé 1200 Studies – Truth Will Prevail [« La vérité triomphera — 1 200 études qui réfutent les allégations sur les vaccins » – NdT], compte désormais 730 pages et comprend plus de 1400 études publiées — rédigées par des milliers de scientifiques et de chercheurs — qui contredisent ce que les autorités disent au public sur la sécurité et l’efficacité des vaccins. Il dispose de fonctions de recherche et de navigation faciles, notamment des liens vers des résumés d’articles et des études sur PubMed ou vers la revue source, qui en font un outil de recherche et de référence inestimable.
Téléchargez-le gratuitement à l’adresse suivante : www.1200studies.com
Sources de l’article initialement publié en anglais et en deux parties les 23 juillet et 28 juillet 2020 : Children’s Health Defense
Traduction : Sott.net
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)