Par Helen Buyniski
Source : RT, 24 novembre 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
Un groupe de lobbying aérien s’est porté volontaire en mettant sa compagnie aérienne privée au service de l’obligation de vaccination que de nombreux pays [dont la Macronie] ont promis de ne pas adopter. Bonne chance pour prendre l’avion, ou obtenir un emploi ou des avantages gouvernementaux sans être vacciné.
Le PDG de la compagnie aérienne australienne Qantas a eu un accueil moins qu’enthousiaste plus tôt cette semaine lorsqu’il a suggéré que tous les voyageurs internationaux seront bientôt tenus de fournir une preuve de vaccination contre le nouveau coronavirus avant de pouvoir embarquer.
Alors que les défenseurs de l’ordre établi pensaient que c’était une superbe idée, les sceptiques étaient horrifiés à l’idée qu’une société privée pourrait les forcer à consommer une concoction pharmaceutique juste pour prendre l’avion.
L’aspect le plus sinistre d’une telle politique, cependant, est qu’elle ne sera pas du tout imposée par la coercition. Les voyageurs en herbe peuvent soit prendre le vaccin fabriqué à la hâte et bourré d’effets secondaires, soit rester à la maison.
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L’illusion du « choix » contourne habilement la haie épineuse des questions juridiques entourant la vaccination obligatoire dans la plupart des pays occidentaux, car même les lois d’urgence les plus draconiennes en cas de pandémie se heurtent à des difficultés lorsqu’elles tentent de rendre obligatoire ce qui équivaudrait à des expériences pharmaceutiques sur des participants réticents. Le Code de Nuremberg, et la Convention de Genève, d’ailleurs, existent pour une raison, et le haro nucléaire lancé contre les soi-disant « anti-vaccins » pour les dénigrer n’a qu’une efficacité limitée.
Le déploiement de la « carotte », –une exemption des restrictions de voyage et de semaines de quarantaine, l’entrée à des concerts et à des matchs de football, et autres avantages–, plutôt que le « bâton » de la coercition et des arrestations est beaucoup plus susceptible de pousser les populations réticentes vers la seringue.
Le gouvernement slovaque a été en mesure de tester 97% de sa population en moins de trois semaines en récompensant ceux qui se soumettaient bon gré à la mesure avec des certificats les dispensant du couvre-feu et des restrictions de rassemblement, et l’ « unité d’encouragement » du Royaume-Uni envisage d’adopter ce paradigme pour la vaccination elle-même. L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), un groupe mondial de lobbying aérien, a montré avec son soutien à l’effort douteux de Qantas qu’elle était également à 100% à bord.
Alors que la réaction d’hostilité à l’annonce de la compagnie aérienne australienne a éclaté, menée par l’annonce de l’agence de voyage britannique Tradewinds Travel indiquant qu’elle ne traiterait plus avec Qantas à l’avenir, l’IATA a révélé que l’ensemble du secteur suivrait bientôt les traces de la compagnie aérienne. Les passagers devront non seulement fournir une preuve de vaccination, mais ils devront également télécharger et utiliser une application mobile de « passeport santé ». En effet, le groupe travaille déjà d’arrache-pied sur un « laissez-passer de voyage » qui permettra aux passagers d’afficher à la fois leur statut de vaccination et les résultats du test Covid-19 à l’aéroport. Au diable la vie privée.
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Les efforts de l’IATA bénéficient du soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’aviation civile internationale (OACI), qui établit des normes internationales en matière de transport aérien. Mais c’est le statut de secteur privé des compagnies aériennes individuelles qui rend les réglementations promises si précieuses pour les gouvernements qui, autrement, ne pourraient pas empiéter sur l’intégrité corporelle de leurs citoyens avec des obligations de vaccination. Tout comme Google, Facebook et Twitter sont militarisés par le gouvernement des États-Unis et de leurs alliés pour contourner le droit des citoyens à la liberté d’expression, les compagnies aériennes peuvent adopter les règles de leur choix. Vous ne voulez pas recevoir le vaccin ? Achetez votre propre jet privé, rétorqueront-ils.
Le Travel Pass de l’IATA est loin d’être le seul concurrent dans le domaine du passeport santé. Le CommonPass du Forum économique mondial (WEF), financé par la Fondation Rockefeller omniprésente dans cette pandémie, est apparu comme le leader incontesté plus tôt ce mois-ci lorsque trois conglomérats de compagnies aériennes se sont alignés derrière lui, publiant une déclaration conjointe qui exhortait les gouvernements à adopter les passeports de santé destructeurs de la vie privée plutôt que les quarantaines piétinant la liberté. .
En effet, c’est le WEF qui a élaboré il y a des années le prototype de ces passeports santé avec son programme Identité numérique des voyageurs connus (KTDI). L’organisation a admis timidement qu’elle testait actuellement « des composants du concept KTDI dans un contexte transfrontière réel » et qu’elle travaillait avec l’IATA ainsi qu’avec l’Organisation de l’aviation civile internationale pour forcer le monde à avaler son programme.
Il n’y aura pas besoin de beaucoup de force. Les pouvoirs en place semblent convaincus qu’après « Confinement 2.0 », la plupart des gens seront tellement dévorés par la fièvre de l’enfermement qu’ils sauteront à travers tous les cerceaux imaginables juste pour monter à bord d’un avion et sortir de l’endroit où ils se trouvent. Les « vols vers nulle part » qui décollent et atterrissent dans les mêmes aéroports d’Australie et de Hong Kong au début de l’année ont déjà prouvé que les voyageurs fréquents avaient envie de reprendre les airs.
Mais même le voyageur potentiel le plus désespéré devrait se méfier de ce dans quoi il s’engage. Le WEF n’a pas caché son désir de se débarrasser de l’argent liquide dans son vaste projet de « Grande Réinitialisation », englobant les monnaies numériques de la banque centrale (CBDC) suivies via la blockchain (tout comme CommonPass, KTDI et d’autres variantes du passeport santé). Le système a fortement laissé entendre que les personnes qui souhaitent travailler dans ce Meilleur des mondes devront avoir leurs vaccins à jour, et une société sans numéraire signifie que les non-conformistes ne seront pas simplement empêchés de voyager et de travailler dur : ils se verront interdits d’effectuer les moindres transactions.
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Bien sûr, ce sera formidable de pouvoir à nouveau parcourir le monde. Mais vaut-il vraiment la peine de confier les derniers lambeaux de vie privée et de contrôle sur son propre corps à un groupe de mégalomanes non élus et qui ne rendent de comptes à personne ?
Source : Agoravox
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