Chers amis,
Je suis passé mercredi 25 novembre devant la Cour d’Appel de Paris, dans l’ancienne 17ème chambre correctionnelle, sur l’île de la Cité. Il s’agissait essentiellement d’une « demande de mise en liberté » concernant une condamnation à 8 mois de prison ferme, la seule de mes condamnations pour laquelle avait été demandée une « exécution provisoire ».
Si cette « exécution provisoire » est levée (on le saura le 10 décembre), il ne me restera que 9 mois en tout à effectuer – en fait 7 mois avec les remises de peine, sachant qu’aux deux tiers de la peine, un aménagement sera envisageable (vers février). Je pourrai alors effectuer des TIG (Travaux d’Intérêt Général) par la suite.
En revanche, si cette exécution provisoire est maintenue, j’aurai 17 mois à purger, sachant qu’au moins 3 ou 4 autres procédures sont intentées contre moi et que ma peine sera encore alourdie. Vous l’avez compris, cette journée du 25 novembre était très importante.
Je vous prie de croire que je ne me suis pas comporté en héros. Je n’ai pas honte de le dire : à plusieurs reprises, ma gorge s’est nouée, tant je crains que ma détention s’éternise. Le décès de mon père, survenu le 10 novembre (je n’ai pas pu aller aux obsèques malgré l’autorisation du procureur), m’a évidemment affecté.
Ne vous attendez pas à de grands débats de fond au procès du 2 décembre. Je préfère vous prévenir : je capitule à l’avance sur tout, absolument tout, parce que je sais maintenant qu’ils peuvent m’intenter un procès sur tout et n’importe quoi. Qui plus est, j’ai pris la décision de payer toutes mes amendes qui se sont accumulées depuis dix ans. J’ajoute que j’ai la ferme intention de ne plus jamais évoquer ce sujet en aucune manière, parce que je ne souhaite en aucun cas remettre les pieds en prison une fois sorti d’ici. Je pourrai ainsi exercer pleinement et entièrement ma liberté d’expression (à méditer).
Naturellement, je continuerai à me vouer à la défense des petites gens. Trop de bons Français ont besoin d’espoir et de réconfort. Pour eux, pour vous, je serai toujours là.
Je profite de ce moment pour dire toute ma gratitude à Jean-Marie Le Pen, qui m’a sorti de l’ornière cosmopolite quand j’avais 25 ans. Je n’ai jamais su dire à ma mère à quel point je l’aimais ; je n’ai pas pu remercier mon père pour tout ce qu’il a été.
Je ne veux pas manquer de remercier Jean-Marie Le Pen pour ce qu’il a fait pour l’humanité. Quant aux autres, dissidents réfugiés en Suisse, en Angleterre, en Europe de l’Est, en Turquie, au Japon ou ailleurs, aux directeurs d’hebdomadaire bien français, aux innombrables autres internautes qui nous soutenaient inconditionnellement, je salue votre chaleureuse détermination et vous suggère de nourrir la flamme de l’espérance dans vos cœurs. En ce qui me concerne, j’y crois ; je crois ; plus que jamais, parce que la folie mondialiste n’amène que le chaos.
Votre dévoué,
Hervé Ryssen
Rappel :
prochains procès Ryssen le 2 décembre 2020 à 13h30
au Palais de justice de Paris (Porte de Clichy)
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