Aux belles âmes gauchistes indignées

Aux belles âmes gauchistes indignées

Si beaucoup aujourd’hui dénoncent la police française, nous dénonçons les ordres donnés à la police française. Le ministère de l’Intérieur n’obéit pas qu’au Premier ministre ou au président de la République : il obéit aussi aux réseaux de pouvoir que sont le lobby sioniste et la franc-maçonnerie. Les ordres, s’ils semblent venir du pouvoir visible, viennent parfois d’un pouvoir plus profond, surtout quand il s’agit de punir les Français en colère contre une politique de destruction économico-sociale avérée.

 

Le 27 septembre 2020, Darmanin déclare que « nous sommes en guerre contre le terrorisme islamiste ». On n’a évidemment pas demandé leur avis aux Français : il faudra prendre pour argent comptant les attentats qui ensanglantent la France depuis cinq ans et pour lesquels on ne trouve jamais de commanditaires, sauf quand ils meurent (les exécutants étant la plupart du temps les commanditaires, ce qui simplifie les enquêtes). Le CRIF rend compte de la visite du ministre dans une synagogue :

« Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a rendu visite à la communauté juive de Boulogne dimanche matin à la veille de Kippour, pendant l’office du matin. En venant à la synagogue la veille de Yom Kippour, au lendemain de l’attentat terroriste de vendredi devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le ministre a tenu à rappeler sa détermination à assurer la protection des Français juifs.

Il a complété sa visite de la synagogue par une vérification du dispositif de sécurité mis en place pour le jour de Kippour. Il a salué et questionné les policiers et militaires présents.

Le ministre a ensuite rencontré la presse pour répondre aux questions des journalistes. Au cours de l’entretien, il a dit sa totale détermination à combattre le terrorisme islamiste qui menace la France, et à assurer la sécurité des Français juifs.

Au cours de sa visite, il a pu s’entretenir avec moi en ma qualité de président de la communauté et le Rabbin Kassabi ainsi qu’avec Joël Mergui, président du Consistoire, et Ariel Goldmann, président du FSJU et Élie Korchia, vice-président du Consistoire, tous deux membres de la communauté juive de Boulogne. »

Début octobre, Gérald Darmanin est à nouveau invité, ou plutôt convoqué, au CRIF, deux jours après les fêtes de Kippour (27 et 28 septembre).

« Le président du Crif a présenté l’institution et évoqué les questions d’actualité, notamment la sécurisation de l’ensemble des lieux de cultes juifs pour les offices de Kippour.

Francis Kalifat a longuement argumenté sur la problématique antisémite de la France. Il a expliqué au Ministre l’inquiétude des Français juifs dans les banlieues « dites difficiles », et le sentiment d’inquiétude partagé par l’ensemble. Il a exprimé l’appréhension et le mal-être de nombreux Français juifs quant à l’avenir de leurs enfants.

Concernant les dépôts de plaintes pour faits d’antisémitisme, qui font l’objet du rapport annuel du Ministère de l’Intérieur, Francis Kalifat a expliqué pourquoi beaucoup de victimes ne déposent pas plainte, par sentiment d’inutilité ou crainte de représailles ; Il a exposé l’Observatoire de l’antisémitisme mis en place par le Crif avec IPSOS à partir de 2019 pour compléter le dispositif sur les actes et menaces antisémites.

Sur la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, dont le président de la République avait dit l’importance pour permettre de former les services de police, de justice et de l’Education nationale, Francis Kalifat a longuement exposé comment et pourquoi la haine d’Israël a remplacé la haine du Juif pour une partie de la population française, notamment à l’extrême gauche. Considérant que la République doit réagir vigoureusement pour inverser la tendance, Francis Kalifat a demandé au Ministre de faire appliquer la loi pour que des sanctions dissuasives soit appliquées pour des faits de racisme et d’antisémitisme qui empoisonnent toute la société française, sachant bien entendu qu’il dépend des juges de faire appliquer les sanctions prévues par les textes.

Le ministre a ensuite commenté plusieurs points.

Sur la protection des synagogues, il a rappelé qu’il y portait une attention particulière, comme en témoigne ses visites à la Synagogue de Boulogne la veille de Yom Kippour et à la Synagogue de Créteil le matin de Kippour. Il a rappelé qu’il avait en charge la protection de plus de 700 points dont 300 en Île de France et qu’il avait donné des instructions particulières pour Kippour et pour les fêtes de Soucoth.

Concernant l’antisémitisme, qu’il considère comme faisant partie de l’ensauvagement qu’il dénonce depuis sa prise de fonction, il a assuré de sa détermination à la combattre tant dans ses expressions physiques que dématérialisées sur Internet.

Il a enfin exposé la mission qu’il va devoir mener pour la préparation du texte sur le séparatisme dont il aura la charge après les annonces du président de la République.

Francis Kalifat était accompagné de Yonathan Arfi, vice-président du Crif et de Robert Ejnes, Directeur exécutif du Crif. »

Voilà un ministre bien conseillé et bien entouré. On se demande pourquoi on garde Matignon et Beauvau, vu que la politique de sécurité publique (et privée) française se décide en grande partie dans les locaux du CRIF. Heureusement, le ministre de l’Intérieur étant aussi en charge des cultes, il peut sans problème écouter les demandes des uns et des autres. Qu’attendent les communautés organisées chrétienne et musulmane pour convoquer leur ministre et lui demander protection et avantages communautaires ?

Bonus : Darmanin le 11 juillet, cinq jours après sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur, entouré de ses deux gardiens :

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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