L’égarement des Français et l’irrésolution collective qui en résulte : tel est le drame qui menace de mort le Pays, désormais à court terme. Macron joue en virtuose sur toutes les cordes, pour entretenir la plus grande confusion dans l’esprit du peuple. Afin de le paralyser et de le conduire vers les gouffres. Analyse de l’assassinat d’une Nation et hypothèses de sortie, pour un scénario catastrophe déjà bien entamé…
Ce mardi 24 novembre 2020, Emmanuel Macron devrait prendre une nouvelle fois la parole pour s’adresser aux Français.
Selon une technique désormais éprouvée, les médias, dûment informés par de vraies-fausses fuites gouvernementales, ont déjà dessiné les contours de l’intervention présidentielle. Un « assouplissement » du confinement devrait être annoncé par le président de la République. Les petits commerces « non essentiels », déjà morts ou à l’agonie, devraient pouvoir au moins partiellement rouvrir, selon des modalités à préciser. Les cafés, les restaurants, les salles de sport, les stations de ski devraient rester fermés au moins jusqu’à la mi-janvier. Quant aux cinémas, théâtres et autres salles de spectacle, le flou domine, mais il semble que tous devraient demeurer clos encore un bon moment…
On le voit : ces mesures, présentées comme des « assouplissements », quel qu’en soit le détail, seront en réalité un nouveau moyen de faire perdurer, de façon rampante, le confinement. C’est-à-dire de prolonger ses méfaits.
Sous un angle plus tactique, la cocotte-minute présentant les signes d’une explosion imminente, Macron va tranquillement ouvrir quelques soupapes. L’explosion ainsi évitée, Jupiter pourra visser encore davantage le couvercle. Pour mieux maintenir le feu sous la marmite, et aider l’incendie à se propager un peu plus dans la maison…
Antiphrase systématique
Formidable ironie que celle qui consiste, sous couvert d’assouplir le confinement, d’en assurer la pérennité…
Macron est passé maître dans l’art de l’antiphrase. Lorsqu’il exprime une idée, c’est l’exact contraire qu’il convient de comprendre. Ces huit derniers mois en ont apporté une longue suite d’illustrations.
Ainsi, le chef de l’Etat, la main sur le cœur, se prétend attaché aux libertés publiques, alors qu’il ne cesse de les broyer.
Il prétend protéger l’économie, alors que sa politique provoque, jour après jour, des milliers de faillites d’entreprises et la mise au chômage de cohortes de salariés et d’indépendants.
Il prétend avoir pris conscience de l’importance de l’hôpital public, alors qu’en huit mois d’épidémie, il n’a créé qu’un nombre dérisoire de lits de réanimation et de postes de soignants.
Il affirme tout mettre en œuvre pour combattre le virus, alors que son gouvernement a interdit pour des motifs fallacieux l’Hydroxychloroquine, molécule essentielle au protocole Raoult, l’un des seuls traitements efficaces connus contre le Covid-19.
Autant d’actes et de mensonges dont les contradictions ne sont qu’apparentes, puisque tous vont dans le même sens : favoriser la poursuite de l’épidémie, perpétuer l’engorgement des hôpitaux, et passer l’économie au laminoir.
A en croire l’opposition politique ou la presse, ces incohérences et ces contrevérités seraient l’effet de l’incompétence gouvernementale. Analyse bien pratique, puisqu’elle permet de dédouaner l’Exécutif du procès en haute trahison.
Mais il est vrai qu’accuser le gouvernement d’agir délibérément au détriment des intérêts du peuple et du Pays vaut à ses tenant le mortel procès en « complotisme »…
L’incompétence et de la bêtise comme écrans de fumée
Alors que Macron, les ministres et les hauts fonctionnaires qui l’entourent sont tout sauf des imbéciles, leurs décisions, tantôt absurdes, tantôt délétères, sont systématiquement mises sur le compte de l’incompétence voire de la bêtise pure et simple.
De la sorte, on évacue une explication bien plus plausible : le cynisme et la trahison. Lesquels consistent, par des séries de décisions contradictoires (mais systématiquement néfastes…), à semer la confusion dans l’esprit des citoyens pour mieux finalement semer la destruction.
Cet habile enfumage empêche toute prise de conscience de la vraie nature des visées gouvernementales, et désamorce par conséquent toute réaction populaire cohérente, malgré l’ampleur des dégâts occasionnés.
Autre façon de noyer le poisson, journalistes comme opposition (1) répètent à l’envi que la désastreuse politique gouvernementale serait inspirée par la peur des tribunaux.
Bizarrement, il ne semble venir à l’esprit de personne que lorsqu’il s’agit d’interdire l’Hydroxychloroquine, d’autoriser le dangereux Remdésivir ou le létal Rivotril, de piétiner les libertés publiques au mépris de la Constitution, ou encore de prendre des mesures complètement aberrantes qui démolissent les mondes de la culture, de la restauration, de l’artisanat ou du petit commerce, tout à coup le gouvernement ne semble plus craindre aucun procès…
En réalité, aux antipodes d’une quelconque peur de la Justice, ce qui devrait frapper et même stupéfier, c’est le sentiment d’impunité qui prévaut manifestement dans les têtes gouvernementales.
Faut-il que les protections dont bénéficient Macron et ses serviteurs soient immenses, pour qu’ils se permettent d’aller aussi loin dans le mensonge, la trahison et la catastrophe qu’ils fabriquent jour après jour, mois après mois…
A vrai dire, les faits parlent d’eux-mêmes. Et les éléments abondent, qui illustrent ce sentiment d’impunité, cette arrogance dans l’imposture, selon la vieille formule du « plus c’est gros, mieux ça passe ».
Parmi d’innombrables exemples, il n’est que de voir avec quel aplomb la Commission européenne, dont le gouvernement français est partie prenante, a commandé pour un milliard d’euros (somme vertigineuse, là encore…) d’un médicament notoirement inefficace et nocif, le désormais fameux Remdésivir du laboratoire états-unien Gilead. Alors même que le 24 juin 2020, devant la commission parlementaire française, le Pr Didier Raoult, fort de sa renommée mondiale et de son absence de conflit d’intérêt, avait dénoncé l’ampleur des menées corruptrices du même laboratoire Gilead auprès des autorités médicales mais aussi politiques…
Tous corrompus, donc tous solidaires : tel est l’effarant schéma qui préside aux destinées tragiques de la France et, au-delà, de nombre de pays d’Europe.
Sans rien dire du reste du monde…
La ruine de l’Etat au service de la ruine de l’économie
Selon le ministère de l’Economie, le reconfinement coûte chaque mois 15 milliards d’euros. C’est-à-dire 500 millions d’euros par jour. Somme absolument vertigineuse.
Or ce montant rend seulement compte du coût du confinement pour l’Etat. Les destructions directes d’entreprises, et leurs contrecoups en cascade, dépôts de bilan et chômeurs par centaines de milliers, artisans et petits commerçants ruinés, représentent autant de désastres et de malheurs individuels supplémentaires. L’ensemble de ces ravages portent l’addition à bien plus de 500 millions d’euros par jour. En prenant tout en compte, pour approcher de la vérité, sans doute faudrait-il au moins doubler la somme…
Pire encore, et c’est là un point essentiel dont chacun devrait avoir conscience : ces centaines de millions d’euros qui partent chaque jour en fumée, ces centaines de millions d’euros ne représentent pas qu’une perte sèche. Présentées comme l’instrument d’un sauvetage, ces sommes gigantesques sont en réalité le moyen d’une destruction. Les milliards injectés par la seringue gouvernementale permettent d’anesthésier le peuple. En allégeant provisoirement les effets du confinement, ils empêchent la prise de conscience et partant la révolte de ses victimes.
Autrement dit, tout en hypothéquant gravement l’avenir des finances de l’Etat, les fortunes dépensées par Macron sur le dos des Français, ironie suprême, rendent possible la poursuite des destructions du confinement qui creusent la tombe de ces mêmes Français.
C’est le principe de la « Double Ruine » que nous avons décrit dans un précédent article. Chaque euro dépensé par l’Etat, synonyme de dette publique accrue, permet une destruction supplémentaire dans l’économie réelle. L’argent injecté ne fait pas que s’évaporer : il permet la démolition de l’activité. Jusqu’à l’enclenchement d’un effet Larsen, chaque ruine – celle des finances publiques, celle de l’économie – s’amplifiant mutuellement. Au bout de la route, l’effondrement final.
On voit tout l’intérêt qu’a Macron de prolonger le plus longtemps possible le confinement : plus il dure, plus la « Double Ruine » s’amplifie, et plus le cataclysme final est garanti…
Et plus la liquidation du modèle social français, à l’issue du processus, sera inévitable.
Le « Nuremberg » du Covid-19
Le cocktail est détonant : haute trahison, corruption tous azimuts et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, piétinement des libertés publiques en attendant celui des droits de l’homme (certains porte-flingues du macronisme, députés ou journalistes, proposent de priver de vie sociale, voire d’interner ceux qui refuseraient le vaccin « recommandé » par le gouvernement…), enfin crime contre l’humanité, puisque des dizaines de milliers de vies ont été sacrifiées sur l’autel des petits et gros arrangements entre amis…
Certains invoquent la nécessité d’un « Nuremberg » du Covid-19, qui devra nécessairement clore cette séquence historique criminelle. On ne discutera pas ici de la pertinence du parallèle ainsi implicitement établi entre les abominations actuellement perpétrées et celles du nazisme. En revanche, on retiendra que dans l’hypothèse d’un retour à la république et à la démocratie, s’imposera, comme en 1945, un vaste procès. Lequel devra établir les responsabilités des uns et des autres. De lourdes sanctions devront être prononcées, pour prévenir autant que possible la réitération de pareils phénomènes dans l’avenir.
Il s’agira non seulement de traduire en justice et de condamner les dirigeants corrompus, mais aussi tous ceux qui ont rendues possibles leurs menées. En particulier le monde journalistique, qui depuis des mois, au lieu d’assumer son rôle de contre-pouvoir et d’informer le peuple, bafoue la Charte des Journalistes en échange de plats de lentilles plus ou moins bien garnis, en contribuant à semer la terreur qui tétanise les foules, en manipulant les chiffres, en protégeant le gouvernement.
Malheureusement, de ces constats accablants à un Nuremberg du Covid-19, il y a loin de la coupe aux lèvres…
Les trois hypothèses
Et à ce stade, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées.
La première, non la moins pessimiste, consiste dans un coup d’Etat fomenté par les forces de l’ordre et l’armée. Nul doute que dans ce cas, Macron aura tôt fait de sauter dans un Falcon et de s’envoler pour des cieux plus cléments. Sur une île ensoleillée quelconque, somptueusement rétribué par tous ceux à qui il a rendu service en vidant les caisses de l’Etat français dans le cadre de ce que les historiens décriront comme l’une des plus grandes escroqueries de tous les temps, le fossoyeur de l’économie française pourra couler des jours heureux entre champagne, mets de luxe et autres orgies. Quant à la France dévastée et ruinée, si les militaires, pour la plupart traditionnellement fidèles à la légalité républicaine, commettent l’erreur de rendre le pouvoir à la classe politique, ses habitants n’auront plus qu’à s’en remettre à un gouvernement changé en syndic de faillite. Lequel enterrera avec des larmes de crocodile le modèle social français, tout en vendant à l’encan les bijoux de famille. A n’en pas douter, à l’agent Macron aura succédé un(e) autre agent(e), probablement « Young Leader » comme lui, au prix d’une énième entourloupe politico-médiatique savamment orchestrée.
Dans la seconde hypothèse, plus pessimiste encore, Macron parviendrait, à force de subterfuges, sondages bidonnés à l’appui, à conserver l’illusion d’une majorité et à instaurer progressivement une dictature. Asservissement complet de la presse et des médias, surveillance et censure systématique d’Internet, élimination des opposants, truquage des élections par machines à voter et vote par correspondance, usage récurrent du confinement général sous prétexte sanitaire, vaccin obligatoire servant de prétexte au contrôle numérique des individus… La condition principale à la réalisation de ce scénario serait la crédulité d’une part importante de la population. Dans l’état actuel des choses, rien ne permet d’écarter cette possibilité, puisque après huit mois de destruction de l’économie et la ruine de millions d’entre eux, nombre de Français continuent d’avaler une à une les couleuvres du gouvernement adroitement accréditées par les médias aux ordres et les journalistes larbins. Notamment le storytelling totalement invraisemblable d’une « crise sanitaire », alors même que de notoriété publique, le taux de létalité du Covid-19, oscillant selon les études entre 0,1 % et 0,6 %, n’excède guère celui d’une grosse grippe. Qu’un grand nombre de Français continuent d’attribuer au virus et à une prétendue « crise sanitaire » les méfaits qui sont en réalité essentiellement la conséquence de la politique criminelle du gouvernement, voilà qui démontre l’aveuglement et la crédulité crasse de beaucoup d’entre eux, et laisse craindre le pire pour l’avenir, tout en laissant les plus grandes perspectives à Macron.
Troisième hypothèse, la seule qui permet quelque espoir à la France et à son peuple : que l’escroquerie macronienne apparaisse soudain flagrante à un grand nombre de Français, au point que ceux-ci entrent soudain en révolution, investissent les rues, rallient la police, la gendarmerie et l’armée, et parviennent à faire chuter Macron, à s’emparer de lui, tout en imposant un gouvernement de remplacement qui ne soit pas une nouvelle marionnette des ploutocrates. Ce gouvernement ne saurait, bien évidemment, être constitué d’aucun des politiciens ni des hauts fonctionnaires qui, par leurs complicités ou leurs silences, se sont comportés en alliés de fait de la trahison macronienne.
Ce dernier scénario est extrêmement improbable.
L’avenir est décidément ténébreux.
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(1) « Ils tremblent ! La pression judiciaire est si forte qu’elle influence leurs décisions, tranche Gilles Platret, vice-président des Républicains. Par peur du procès, le gouvernement en surajoute dans la protection sanitaire. Mais lorsqu’on ouvre trois parapluies pour éviter d’être mouillé, c’est déjà deux de trop ».
Source : Agoravox
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