Selon la presse israélienne, Benyamin Netanyahou s’est rendu le 22 novembre en Arabie saoudite, où il a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane. Une information toutefois démentie par le royaume wahhabite.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est rendu le 22 novembre 2020 en Arabie saoudite pour y rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS), ont indiqué le 23 novembre plusieurs médias israéliens. De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères a démenti une telle rencontre.
Selon la presse israélienne, Benyamin Netanyahou était accompagné de Yossi Cohen, le chef du Mossad – services de renseignements extérieurs israéliens –, pour cette visite à Neom, ville futuriste située dans le nord-ouest du pays, près d’Israël.
Contacté par l’AFP, le bureau du Premier ministre s’est refusé à tout commentaire. Aucune information n’a été publiée par les médias saoudiens au sujet de cette visite.
Sur place, Benyamin Netanyahou se serait aussi entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, qui se trouvait en Arabie saoudite. Ce dernier a écrit sur son compte Twitter avoir eu des entretiens « constructifs » avec Mohammed ben Salmane à Neom.
« Notre partenariat sécuritaire et économique est fort et nous allons continuer à le développer afin de contrer l’influence nocive de l’Iran dans la région », a ajouté Mike Pompeo, qui réalisait ces derniers jours une tournée au Moyen-Orient au cours de laquelle il a notamment visité Israël.
L’Arabie saoudite a démenti ces informations dans la foulée. « J’ai vu des informations de presse concernant une prétendue rencontre entre le prince héritier et des responsables israéliens lors de la récente visite de [Mike Pompeo]. Aucune réunion de ce type n’a eu lieu. Les seuls responsables présents étaient américains et saoudiens », a déclaré sur Twitter le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane.
Israël a annoncé ces derniers mois des accords de normalisation de ses relations avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, mais aussi le Soudan, sous le parrainage du président américain Donald Trump, allié clé de Benyamin Netanyahou.
Des responsables américains et israéliens ont évoqué d’autres accords à venir avec des pays arabes. L’Arabie saoudite est d’ailleurs souvent citée par des analystes comme un pays qui pourrait normaliser ses relations avec Israël, tout comme Oman, monarchie du Golfe où Benyamin Netanyahou s’est déjà rendu.
Toutefois, le départ possible de Donald Trump, artisan de la normalisation entre Israël et les pays arabes, laisse planer un doute sur la poursuite de ce processus en cas d’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche.
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