Dans un document provisoire diffusé le 9 novembre et soumis à consultation publique, la Haute autorité de santé présente une « stratégie » vaccinale volontariste contre le Covid-19, en l’absence de vaccin efficace et sûr à ce jour.
On peut également légitimement s’interroger sur une stratégie consistant à « construire la confiance dans la vaccination le plus tôt possible en amont de l’arrivée des vaccins » lorsque les données cliniques complètes sur leurs possibles efficacité et innocuité, à l’exception de communications émanant des laboratoires eux-mêmes (générant de faramineuses hausses du cours de leurs actions en bourse), demeurent inaccessibles, y compris à nos propres représentants politiques.
Si la HAS juge « inopportun » de rendre la vaccination obligatoire en début de campagne, elle l’envisage si « les outils de persuasion n’ont pas permis d’atteindre une couverture vaccinale suffisante pour protéger la population », soit 75 % minimum de la population (alors que les derniers sondages indiquent que seuls 54 % des Français accepteraient actuellement un tel vaccin).
Alors qu’un vaccin pourrait être disponible au premier trimestre 2021, la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques a engagé des discussions avec l’Union européenne afin d’organiser un système d’indemnisation « en cas de problèmes » de type effets secondaires. La Commission européenne a déclaré au Figaro qu’elle prévoyait en effet d’« indemniser les fabricants pour certaines responsabilités encourues […] afin de compenser les risques élevés pris par les fabricants du futur vaccin Covid ».
Les citoyens en tant qu’entités individuelles ne sont pas conviés à participer à l’élaboration de cette stratégie vaccinale, mais les associations de patients et autres organismes du monde de la santé peuvent participer à la consultation publique organisée par la HAS jusqu’au 30 novembre en remplissant un formulaire en ligne.
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
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