J’irai passer les fêtes de fin d’année au Brésil, où vit toute ma belle-famille. C’est vrai que le Brésil est joyeux et que certaines régions offrent un cadre de vie des plus agréables, notamment sur les côtes et dans certains états de moyenne montagne de l’intérieur (Minas Gerais, Goiás par exemple). En plus, le portugais dans sa variante brésilienne est plutôt facile à apprendre pour nous autres francophones.
Attention toutefois à ne pas idéaliser Bolsonaro. Même si il a eu raison de refuser le confinement, il n’en est pas moins une sorte de clown au mains d’une petite élite financière qui se soucie comme d’une guigne du sort des petites gens. Chômage, uberisation massive, inflation : la situation était déjà critique sous Rousseff pour les brésiliens modestes, elle ne s’est pas du tout améliorée sous Bolsonaro. En dépit de certaines apparences, Bolsonaro n’est pas Trump. Tout cela n’empêche nullement de se rendre au Brésil et d’y avoir des projets, bien évidemment.
PS : jetez un coup d’œil à Nova Resistência si vous voulez avoir un regard dissident de qualité issu du Brésil d’aujourd’hui.
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