On peut même se demander, en allant plus loin que Sputnik, si la Ernotte ne va pas chasser tous les hommes de France Télévisions, devant et derrière l’écran, qu’ils soient blancs ou pas, cinquantenaires ou pas.
Delphine Ernotte-Cunci a fait toute sa carrière dans une entreprise majoritairement composée d’hommes, ce qui a nourri chez elle un engagement pour l’égalité professionnelle femmes-hommes. Selon « Le Parisien », elle note dans un carnet chaque remarque sexiste qu’elle entend chez Orange. (Elle)
Dans son délire de « représentation » et donc de sur-représentation des minorités, Ernotte est en train de refouler la majorité française de France Télévisions. Il n’y aura bientôt plus que de jeunes migrants bien intentionnés sur la télé publique, jusqu’à ce que le féminisme se heurte à la réalité migratoire, car on sait à quel point les migrants respectent les femmes. Peut-être que la lumière arrivera dans la conscience d’Ernotte le jour où elle rencontrera les mêmes problèmes que sa consœur gauchiste Jeanne Labrune. C’était la reine des pétitions contre le fascisme et pour l’immigration, et voici ce qu’elle décrit aujourd’hui, dans Le Parisien :
Depuis des mois, une femme s’élève contre les violences commises dans son quartier. C’est Jeanne Labrune. Réalisatrice et comédienne, installée depuis 25 ans dans ce quartier, elle a tout vu, tout vécu. Elle sait tout de cet incroyable petit morceau de Paris. Et, elle est à la tête d’une pétition revêtue de 800 signatures, qui réclame le « rétablissement de l’Etat de droit dans l’arrondissement »
Installée depuis un quart de siècle dans ce Barbès qu’elle aime, Jeanne Labrune, l’autrice, n’en est pas moins une femme opiniâtre. Qui ne laisse rien passer. Elle a écrit un ouvrage sur ce Barbès adoré, mais qu’a-t-elle en retour ? Rien, ou presque. À l’origine de cette pétition, il y avait ce dégoût de la situation. « Nous sommes passés de la petite délinquance de rue à l’horreur du quotidien. J’ai le souvenir, alors que nous partagions un café entre copains, dans le quartier, de cette femme, accompagnée de son mari, qui a été insultée, s’est pris un jet de chaise dans les jambes, et un café brûlant. J’allais faire ma quatrième chimiothérapie à l’hôpital Lariboisière », nous a-t-elle dit. […]
Depuis le deuxième confinement, nombreux sont les contrôles auxquels « le Parisien » assisté. Reste cette délinquance endémique, à laquelle le public a de plus en plus de mal à résister. Jeanne Labrune l’a vécu dans sa chair. Un de ses colliers lui a été arraché, « avec ma peau. J’ai été blessée. Quand ils ont coupé à la pince le collier », souligne-t-elle. Cela a été très traumatisant, on ne se rend pas compte… J’ai eu le cou blessé. Coupé. »
Néanmoins, la comédienne continue, contre vents et marées à aimer ce Barbès où elle vit « mais, voir cette drogue sur nos rebords de fenêtres, ces gosses qui continuent le deal, ces agressions… On fait quoi ? ».
Derrière les vitrines, des histoires qui se ressemblent toutes, comme l’état d’esprit dans lequel se trouvent celles et ceux qui les racontent. « C’est un mélange de lassitude, d’écœurement, et parfois de peur, lâche un épicier de la Goutte-d’Or. Entre les trafiquants, les mineurs isolés qui se battent entre eux et agressent les passants, les vols… La situation est explosive. »
Voilà, c’est la France des minorités mieux représentées que France Télévisions veut nous vendre, tout y est : le charme exotique des migrants, le respect des femmes (allo les féministes ?), la douceur de vivre, le mélange harmonieux des cultures…
Quand le féminisme délirant est lancé, rien ne peut l’arrêter car, voyez-vous, le succès des femmes est barré par la discrimination sexiste imposée par les méchants hommes qui sont jaloux du génie féminin. Sauf que la télé d’Ernotte, elle se casse la gueule à grande vitesse. Aux États-Unis, pays pourtant salement touché par le virus féministe, la PDG aurait été virée sur le champ au bout d’un an pour mauvais résultats financiers et chute drastique d’audience.
Pourtant, même une motion de défiance adoptée à 84 % des voix en décembre 2017 n’avait pas empêché Delphine Ernotte d’être la première dirigeante de France Télévisions reconduite à son poste, en juillet dernier. (Sputnik)
Mais nous sommes en France, pays des réseaux et des copains, où des nullités peuvent rester en place à vie du moment qu’elles servent la soupe de la propagande mondialiste adoubée par le gouvernement. La télé publique française est une catastrophe économique mais une réussite féministe. Cherchez l’erreur…
Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, a annoncé que la « représentation des minorités » serait le « fil rouge de [son] nouveau mandat ». Le groupe audiovisuel s’adonne-t-il à la discrimination positive, une pratique interdite par la loi ? (Sputnik)
Fi de la justice ! Comble du bonheur, Delphine vient d’être élue pour deux ans (à partir du 1er janvier 2021) à la tète de l’Union européenne de radio-télévision, une espèce d’OTAN de la télé, ce qui confirme bien l’opération européiste en cours. Delphine, nouvelle reine de la propagande européiste, a donné une longue interview au Monde pour expliquer sa politique pas très démocratique. C’est normal, les femmes ont trop souffert des hommes, il faut maintenant inverser la tyrannie.
Pour votre second mandat, vous vous êtes engagée à faire mieux en matière de diversité. Comment allez-vous faire ?
Nos publics revendiquent d’être mieux représentés, en matière de parité, de couleur de peau, de handicap, d’origine géographique et sociale. La distorsion entre la réalité et sa représentation à la télévision est trop grande. Nous allons donc évaluer la représentation à l’antenne afin de nous fixer des objectifs pour 2021. D’après le CSA, les personnes « perçues comme non blanches » représenteraient environ 25 % de la société française, contre 15 % à la télévision. On a un énorme rattrapage à faire. Ce sera le fil rouge de mon nouveau mandat.
Un rattrapage qui sent la faillite populaire complète, et dont le déficit attendu sera encore comblé par la redevance (139 euros), cet impôt arraché à la majorité pour faire la promotion de minorités haineuses. Le Monde ne demande pas à la féministe comment imposer ce choix aux téléspectateurs, mais aux producteurs. On voit que le Français qui regarde la télé ne compte pas.
Comment l’imposer aux producteurs ?
Ma méthode, c’est compter, partager, changer. Aux États-Unis, on dit : « No diversity, no commission. » On ne finance pas un projet quand la diversité n’est pas représentée.
Comptez-vous adapter les structures de l’entreprise à ce nouvel objectif ?
Dès 2021, je recruterai 200 alternants issus de la diversité. C’est important d’être représenté devant, mais aussi derrière la caméra. Il faut faire rentrer de nouveaux profils. Nous avons des salariés, en outre-mer, qui doivent trouver leur place sur les antennes nationales. Karine Baste-Régis, que je viens de nommer joker du « 20 heures », a démarré à Martinique la première. La création de Franceinfo a aussi été l’occasion de recruter des parcours plus diversifiés.
Une télé antiblanche qui va faire fuir le public blanc, qui sera lassé un jour de se faire marcher dessus par la haine féministe, la haine raciste et la haine antifrançaise en un mot. Chaque mois, des trois heures que le téléspectateur moyen passe en moyenne devant sa télé (et encore, une télé allumée n’est pas forcément regardée), 8 minutes sont perdues au profit de l’Internet, où l’on peut choisir ses programmes, c’est-à-dire ce qui correspond à ses opinions. Avec France Télévisions, on n’a pas le choix : c’est 100 % de socialo-sionisme brut de décoffrage, avec 33 % d’immigrationnisme, 33 % de sionisme et 33 % de LGTisme de compétition (le 1 % qui reste est pour la majorité). Rien pour les patriotes qui auraient l’outrecuidance de ne pas être féministes et immigrationnistes.
Avec une certaine perfidie, les deux journalistes du Monde, deux femmes évidemment, rappellent l’échec d’audience de l’information télévisuelle publique…
Avec 0,7 % de part d’audience en octobre, Franceinfo reste loin derrière BFM-TV, CNews et LCI…
Franceinfo connaît une progression d’audience remarquable, et nous restons leader sur le numérique. C’est le résultat du travail de Laurent Guimier, qui porte cette dynamique. La semaine des élections américaines, nous avons franchi le seuil historique de 1 % de part d’audience, soit en l’occurrence 7,2 millions de téléspectateurs différents en moyenne sur chaque journée. Notre positionnement dans le paysage comme chaîne d’info de confiance, qui ne participe pas à l’hystérisation du débat, me paraît de plus en plus nécessaire. Si les téléspectateurs se tournent vers Franceinfo, lorsqu’ils recherchent du recul sur l’actualité et une information fiable, on aura fait notre boulot.
Bon exemple et bonne question : France Info est la quintessence de la bien-pensance qui fait la passerelle entre la télé et le Net. Sur France Info, on a tous les jours la voix de son maître, la politique de l’État mais surtout de la caste néolibérale libertaire qui a mis la main dessus. Une propagande étouffante, bête à manger du foin, mais ça n’arrête pas nos élites atteintes de mondialisme aigu : ce n’est pas la télé mais le téléspectateur qui doit changer, il doit en un mot haïr la France et aimer les Femen et les migrants.
Seconde question perfide du duo féminin, mais pas forcément très ernottiste : le cas Sitbon. On rappelle que l’Ernotte vient d’Orange, la société réputée pour son record de suicidés à cause de sa gestion brutale.
N’avez-vous pas pris un risque en nommant un novice de la télévision comme numéro deux du groupe, en la personne de Stéphane Sitbon-Gomez ?
Cela fait cinq ans qu’il travaille à mes côtés et il a géré plusieurs dossiers majeurs dont la direction de France TV Studio. Plus globalement, j’ai fait le choix d’une nouvelle équipe, de la promotion interne et de la transmission des responsabilités à une nouvelle génération. Nommer toujours les mêmes profils représente un risque au moment où la télévision est concurrencée par les plates-formes.
Le boulet sioniste n’est pas passé loin. L’interview semi-complaisante s’achève sur l’Union européenne de radiodiffusion. Ernotte a une grande idée :
Nous partageons déjà neuf projets de fiction avec la ZDF allemande et la RAI italienne. L’idée, désormais, c’est de partager la création avec d’autres audiovisuels publics européens aux moyens plus modestes. L’addition de nos budgets représente 20 milliards d’euros. Investir ensemble une petite partie de cette manne permettra de faire naître un marché de la création européenne qui s’exporte au-delà de nos frontières.
Si c’est pour produire de la merde bien-pensante et exporter de la merde bien-pensante (c’est la production mal-pensante ou réaliste qui s’exporte bien, ce que Netflix a bien compris), autant dire que Netflix a gagné et France Télévisions, cornaquée par des aliénés, va poursuivre sa déchéance.
Et nous on terminera sur une note comique, le gros lapsus de Delphine :
Aujourd’hui, notre premier concurrent, ce sont les plates-formes. En 2020, c’est plus que jamais d’actualité. Elles sont toutes installées et ont encore gagné énormément d’abonnés avec la crise. C’est une bonne chose que de les faire rentrer dans la régulation. Mais prenons garde à ne pas désarmer l’exception culturelle française.
Delphine voulait évidemment dire l’exception culturelle antifrançaise. Le lecteur aura corrigé de lui-même.
Bonus : le gros mensonge des médias publics qui « sont les vôtres »
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation