La montée de l’intelligence artificielle (IA) a lieu sous notre nez, habituellement via diverses géométries d’usages des fonds publics sous forme, par exemple, d’accommodements aux entreprises du domaine de l’IA ou encore, de "Partenariats Privés-Publics (PPP)" qui, là aussi, font usage des fonds publics, pouvant aller jusqu’à contracter de nouvelles dettes publiques pour demeurer dans la course mondiale de l’IA.
Pour mieux cadrer l’IA dans l’écosystème technologique bouillonnant que nous observons, considérons l’exemple de la Commission européenne qui finance son propre "AI Watch", une organisation de veille dédiée à l’IA qui explique ce dont l’IA a besoin pour vraiment prendre pied, dans le monde:
"La mise en œuvre effective de l’IA nécessitera l’achèvement du marché unique numérique et de son cadre réglementaire, y compris l’adoption rapide de la proposition de la Commission pour une cybersécurité européenne, le renforcement de la connectivité par la coordination du spectre, les réseaux mobiles 5G très rapides et les fibres optiques, les nuages de prochaine génération, ainsi que les technologies satellitaires"
L’IA Watch européen ne le dit pas nommément dans cet extrait mais ce qu’on va voir de plus concret, en lien avec la montée de l’IA, c’est l’Internet des Objets (IdO ou "IoT", en anglais).
Absolument TOUS les produits et gadgets électroniques, aussi bien ceux avec lesquels vous êtes familiers que ceux que vous découvrirez, au fil des prochaines années, utiliseront un élément (ou plusieurs) d’IA.
Et naturellement, le recours au réseau 5G et à l’infonuagique derrière, pour stocker des quantités délirantes de données et de méta-données modifiera en profondeur des pans entiers de nos sociétés… et de nos vies.
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Par exemple, est-ce que les conseils-santé de grand-maman seront toujours aussi pertinents, au yeux d’un ado qui via son iPhone, se fait recommander, en lien avec diverses données de santé cumulées depuis un capteurs (probablement intégré à une montre iWatch) de prendre action "pour sa santé"?
Aussi, cet ado, dans cet exemple, saura-t-il reconnaître que dans le conseil prodigué par une IA-santé via son iPhone se trouvent des recommandations pro-complexe-médico-pharmaceutique?
Par exemple, cet ado saura-t-il comprendre la réelle différence entre une Gravol et du gingembre, à savoir une formule brevetés par opposition à une phytothérapie naturelle? Si l’iPhone de l’ado ne mentionne JAMAIS le gingembre, sa grand-mère arrivera-t-elle toujours à trouver les bons mots pour être capable de lui expliquer les bienfaits de la santé naturelle quand l’IA n’existera que pour demeurer aligné sur les "directives de l’OMS" qui sont, par définition, invariablement pro-médecine allopathique, pro-vaccins et pro-peur (à la limite du réflexe hypocondriaque)?
Il faut se poser ces questions maintenant parce qu’il n’y a pas que la Commission européenne qui fonce, tête baissée, dans un monde imprégné de milles variantes d’IA, c’est le monde du "grand capital" au complet qui se précipite, tête baissée, dans cette direction… sans consultation des populations qui ressentent déjà les impacts de leur impulsivité mais aussi, de leur opportunisme économique qui trahit leur peur de se faire dépasser par leur voisin qui aurait réussi à maîtriser l’IA, mieux qu’eux.
La Suite sur la Source :
https://forum.chaudiere.ca/viewtopic.php?f=2&t=1785
https://ec.europa.eu/knowledge4policy/ai-watch/topic/key-enablers_en
https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/5G-international-cooperation
Écrit par Claude Gélinas du Forum Chaudiere.ca
Page YouTube de Claude Gélinas : https://www.youtube.com/user/webzenstar
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