Blocage du pouvoir américain: « Biden aura une main attachée dans le dos »

Blocage du pouvoir américain: « Biden aura une main attachée dans le dos »

Par Financial Times.  Analyse & commentaires  par

Le journal  Financial Times dévoile le pot-aux-roses.

Le président élu risque d’être confronté à un sénat républicain hostile

L’année dernière, lors des débats des primaires des démocrates, Joe Biden a été attaqué pour son passé de sénateur travaillant en accord avec les républicains. «M. Biden s’était lié d’amitié avec d’anciens ségrégationnistes racistes – et avait même assisté à leurs funérailles, a déclaré son détracteur.  Ses appels nostalgiques à une civilité bipartisane ont fait de lui une relique d’une époque révolue», a-t-elle laissé entendre.

Le rival en question était Kamala Harris, un des concurrents pour l’investiture, la même qu’il a choisi près d’un an plus tard comme colistière. Aujourd’hui, le ticket Biden-Harris ayant remporté l’élection de 2020, ce choc au vinaigre est soudain à nouveau d’actualité.

Lorsque M. Biden sera inauguré le 20 janvier, il devra presque certainement faire face à un Sénat hostile contrôlé par les républicains. Personne n’avait prévu cela. (Sauf les oligarques liés par l’accord de partage des pouvoirs donnant l’exécutif aux démocrates et le législatif aux républicain, dont Trump – trahi dans sa propre écurie – a fait les frais. NDLR).

Les débats des démocrates se sont concentrés sur les grands projets que le parti allait poursuivre après avoir balayé les républicains de Washington (sic).

« Parmi le grand nombre de candidats démocrates, Biden était ironiquement de loin le mieux équipé pour travailler avec les républicains – la seule qualité que personne ne considérait comme pertinente », déclare Bill Galston, un ancien fonctionnaire de la Maison-Blanche de Bill Clinton. « Il était le seul à citer le bipartisme comme une vertu« . (Récitant ainsi le mantra que ses sponsors exigeaient qu’il radote jusqu’à sa nomination pour exhiber sa soumission de larbin. NDLR).

Il est probable que cette qualité particulière de Biden – en fait, l’argument de vente de sa marque – qui sera maintenant testée. (Ce qui sera testé c’est le degré de soumission du président élu afin d’éviter les déconvenues survenues avec le précédent trop récalcitrant. NDLR).

Donald Trump continue de prétendre qu’il a gagné les élections, et il n’y a pas beaucoup d’espoir qu’il prononce un jour les mots « je concède ». On ne peut pas exclure que cela dégénère en une vilaine bataille juridique dans les États que M. Biden a remportés de justesse.

Pour le moins, il est peu probable que M. Trump soit coopératif pendant les dix semaines de transition entre aujourd’hui et le jour de l’inauguration. Son entourage laisse même entendre qu’il pourrait déclarer sa candidature aux élections de 2024, ce qui ferait de lui le deuxième président américain après Grover Cleveland (en 1892) à perdre la Maison-Blanche et à se présenter à nouveau.

Même si M. Trump se retire tranquillement dans l’ombre, M. Biden devra faire face à une armée de Trumpistes invaincu. Les républicains ont gagné des sièges à la Chambre des représentants contrôlée par les démocrates et ont très probablement conservé le contrôle du Sénat. Environ 48 % de l’électorat américain – plus de 70 millions d’électeurs – ont voté pour M. Trump, ce qui représente le taux de participation le plus élevé depuis 1900. Bien que M. Biden ait obtenu le plus grand nombre de voix de tous les candidats de l’histoire des États-Unis, M. Trump a obtenu le deuxième plus grand total de l’histoire. (Ce qui démontre la division qui déchire le grand capital US désespéré dans une économie qui bât la chamade. NDLR).

« Nous nous attendions à une répudiation de Trump, pas seulement à une défaite de Trump« , déclare Brendan Boyle, un membre démocrate du Congrès de Pennsylvanie. « Malheureusement, le message de l’électorat a été beaucoup plus ambivalent que cela. »

Biden sera probablement le premier président à hériter d’un gouvernement divisé lors de son entrée en fonction depuis George HW Bush en 1988. Mais les démocrates avec lesquels Bush père a été contraint de travailler étaient beaucoup plus souples que le parti républicain de M. Trump. (Car en ce temps-là la puissance Américaine ne savait pas que son déclin était déjà amorcé. La crise de 2008 lui donnera le signal définitif. NDLR).

La relation la plus importante à Washington sera celle entre M. Biden et Mitch McConnell, le leader de la majorité au Sénat. Les deux hommes auront 78 ans en janvier. M. McConnell, que les critiques libéraux ont surnommé « Moscow Mitch » en raison de son soutien indéfectible à M. Trump lors de la tentative de destitution avortée l’année dernière et au-delà, est spécialisé dans l’assassinat des plans des démocrates.

Pendant six des huit années de présence de Barack Obama à la Maison-Blanche – après que les démocrates aient perdu le contrôle du Congrès lors de la vague du Tea Party en 2010 – M. McConnell a bloqué presque toutes les initiatives de la Maison-Blanche. Son objectif était de faire échouer la présidence de Barack Obama, même au prix de l’adoption de projets de loi qui auraient été pondérés à des fins républicaines. Lui et M. Obama se parlaient à peine.

Lorsque M. Obama avait besoin que quelqu’un se rende au Capitole pour conclure un accord, par exemple pour empêcher les États-Unis de ne pas rembourser leur dette publique, ou de ne pas payer les fonctionnaires, il envoyait toujours M. Biden. Le leader républicain et l’ancien vice-président se connaissent depuis 1985. « S’il y a un démocrate qui pourrait travailler sur le terrain pour faire passer certaines priorités démocrates au Sénat, c’est bien Joe Biden« , déclare Rahm Emanuel, qui était le chef de cabinet de M. Obama à la Maison-Blanche. « Il connaît cette institution mieux que quiconque à Washington. »

(Par cet aveu non sollicité le lecteur aura compris la raison pour laquelle les ploutocrates démocrates ont choisi le looser Sleepy Joe comme candidat démocrate non sans l’encadrer par la vindicative Kamala Harris chargée de le surveiller et le cas échéant de le remplacer. Tout est en place pour que les deux camps du grand capital US (l’industrie traditionnelle vis-à-vis l’industrie des nouvelles technologies poursuivent leur guérilla fratricide. NDLR).

Mais la triste réalité est que M. McConnell ne fera probablement pas passer presque tout ce que M. Biden veut. (Ce qui est faux je vous l’assure.  McConnell  a la charge de ne bloquer que les projets de loi où les démocrates ont promis des aumônes pour gagner le vote des pauvres et qu’ils n’avaient aucunement l’intention d’honorer. NDLR).

Il ne sera pas non plus susceptible de confirmer à des postes de haut niveau des personnes qui n’ont pas obtenu l’approbation des républicains. Cette perspective imminente a déjà mis fin aux spéculations sur la nomination de Susan Rice, l’ancienne conseillère à la sécurité nationale de M. Obama, au poste de secrétaire d’État. Mme Rice est vilipendée dans les milieux conservateurs. (Nomination sans intérêt pour les ouvriers. NDLR).

De même, tout le monde parle d’Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts, ou d’un autre candidat de la gauche (sic) comme secrétaire au Trésor américain a été scotché. Il existe un dicton à Washington qui dit que « le personnel est la politique ». Le cabinet de M. Biden devra obtenir l’approbation de M. McConnell. Les chances qu’il nomme un ou deux républicains à des postes de haut niveau sont donc élevées.

(L’accord électoral secret liant l’oligarchie des deux partis des riches américains stipule probablement ce genre de détail dans le détail. Tout ceci est sans intérêt pour la classe ouvrière que de connaître quel polichinelle politique assurera la gouvernance de l’État fétiche. NDLR).

La gauche progressiste (resic), qui a désormais presque autant de poids au sein du Parti démocrate que les nationalistes-populistes de droite, ne peut qu’être déçue. Biden devra leur dire : « Écoutez, j’aimerais bien nommer X ou Y à tel ou tel poste, mais McConnell ne me laissera pas faire« , déclare Michael Beschloss, un éminent historien de la présidence américaine. « Biden aura une main attachée dans le dos dès le début. »

(Tout comme les potentats républicains auront leur main législative attachée dans le dos comme le prévoit l’accord électoral secret (Démocrate= exécutif, Républicain= législatif) et dont Donald Trump commence à subodorer l’existence. Trump  n’avait qu’à se montrer plus accommodant dans la défense des intérêts de son camp. L’oligarchie le remplace par un béni-oui-oui plus malléable.  NDLR).

Les implications pour la politique intérieure sont drastiques. Il est encore possible que les démocrates atteignent le seuil magique de 50 sièges au Sénat s’ils remportent les deux tours de scrutin – les élections du second tour – pour les deux sièges de la Géorgie le 5 janvier. Ils risquent donc de figurer parmi les sénateurs les plus contestés de l’histoire électorale américaine. « La différence entre 49 et 50 sièges est la différence entre Biden gouvernant au niveau national et ne gouvernant pas », déclare un conseiller principal de M. Biden. « Le parti va tout jeter dans ces courses ». Mais les chances qu’il gagne les deux sont minces. (Ces spéculations du Financial Times ne visent qu’à brouiller les cartes. L’accord des oligarques prévoit explicitement le contrôle du Sénat par les Républicains en échange de la présidence concédée aux Démocrates ce qui aura pour résultat de paralyser la gouvernance des États-Unis en déclin, car les deux camps industriels qui s’affrontent sont de force égale. NDLR.)

Une autre possibilité est que les démocrates essaient de persuader un républicain de faire défection dans leurs rangs en changeant de parti. Les candidats ces plus probables sont Susan Collins, la sénatrice réélue du Maine, et Lisa Murkowski de l’Alaska. Ou bien M. Biden pourrait offrir à Mme Collins un poste important au sein du cabinet, ce qui permettrait au gouverneur démocrate du Maine de nommer un sénateur démocrate à sa place. Le prix à payer pour de telles propositions aberrantes vient de grimper en flèche. Mais, là encore, il s’agit de perspectives farfelues. « Tout transfuge deviendrait instantanément une figure de la haine sectaire dans le mouvement conservateur », déclare un consultant politique républicain. « McConnell leur indiquerait clairement ce prix élevé. »

Joe Biden jure de s’attaquer à Covid et de restaurer l’âme de l’Amérique. (Alors que les électeurs américains placent la question du Covid au 4e rang de leurs priorités. NDLR).

Le mieux que les démocrates peuvent espérer est peut-être une sorte de triangulation de l’époque de Bill Clinton, dans laquelle M. Biden parvient à attacher de modestes priorités démocrates aux grands projets de loi républicains. M. Clinton a fait passer une loi draconienne de réforme de l’aide sociale, une loi sur la criminalité à trois reprises et a adopté la rectitude fiscale au cours des années 1990. (Rectitude fiscale qui n’a jamais été respectée. NDLR).  La gauche de son parti a rarement été incluse dans la conversation. Les années 1990 ont été forgées par les négociations entre M. Clinton et Newt Gingrich, le président républicain du Sénat.

De même, Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Alexandria Ocasio-Cortez – les leaders au Capitole de l’actuelle gauche démocrate (sic) – ont soudainement perdu leur influence. Leurs espoirs de faire adopter un « New Deal vert« , un salaire minimum fédéral de 15 dollars et des impôts plus élevés pour les riches semblent désormais chimériques. (Ces fadaises ont toujours été chimériques et ne servaient qu’à agiter la go-gauche et BLM. NDLR).

(Si l’élimination du trouble-fête Donald Trump des rangs républicains était l’enjeu chez les républicains, l’annihilation des vœux pieux des réformistes «gauchistes» était l’enjeu chez les démocrates. À l’évidence, les ploutocrates ont réussi un doublé à l’occasion de cette élection bidon, ils ont par la même occasion paralysé leurs larbins politiciens et entravé la gouvernance de leur État fétiche. C’est ainsi que les deux camps du Grand capital en viennent à se garrotter mutuellement et ne plus pouvoir gouverner, préparant ainsi les conditions de leur annihilation. NDLR).

Les chances d’une relance budgétaire importante qui inclurait les priorités des démocrates, telles qu’une aide importante aux États et aux municipalités pour faire face à la pandémie, sont également faibles. Les républicains ont l’habitude d’abandonner la rectitude fiscale lorsque l’un des leurs est président – comme cela s’est produit avec la réduction d’impôts de 1,5 milliard de dollars de M. Trump – pour redécouvrir la religion fiscale lorsqu’il y a un démocrate à la Maison-Blanche. (Financial Times fait mine de croire aux mascarades fiscales des partis des riches. Les républicains et les démocrates sont contre la rectitude fiscale quand il s’agit de taxer les riches et en faveur de la rectitude fiscale quand il s’agit de taxer les pauvres. NDLR)

Cette fois-ci, il est peu probable qu’il en soit autrement

Une autre façon de vendre les priorités des démocrates à M. McConnell serait de les présenter comme une réponse à la menace de la montée en puissance de la Chine. Un certain nombre de républicains, comme le sénateur de Floride Marco Rubio, parlent de créer une politique industrielle américaine sur la 5G et l’intelligence artificielle pour combattre le spectre d’une Chine de plus en plus puissante. https://les7duquebec.net/archives/259095

« Les républicains du Sénat doivent se demander si les États-Unis peuvent se permettre deux ou quatre ans de stagnation législative si nous voulons concurrencer la Chine », déclare Thomas Wright, senior fellow à la Brookings Institution. «Ils pourraient trouver un terrain d’entente avec les républicains sur la politique industrielle, les infrastructures et bien d’autres domaines s’ils placent la concurrence avec la Chine au cœur de leur programme.»

(Financial Times fait semblant de ne pas comprendre comment est vécue du côté américain cette concurrence à finir avec la Chine montante. La guerre commerciale avec la Chine – que Trump a intensifiée – porte essentiellement sur le partage des marchés mondiaux pour un certain nombre de marchandises stratégiques. L’erreur de Trump fut de mener la guerre pour sauver les secteurs industriels américains traditionnels (alimentaires, céréales, métaux, armement traditionnel, automobile, aviation, transport, énergie fossile-pétrole) et de négliger les secteurs industriels en émergence (informatique, numérique, IA, aérospatiale, énergie renouvelable, terres rares, haute technologie, etc.). Les démocrates au pouvoir préféreront sacrifier les anciens secteurs industriels déclinants et porter les subventions de l’État vers les industries technologiques émergentes. Soit les républicains élus dans les États aux industries traditionnelles et déclinantes laissent faire et ils perdront des appuis chez les électeurs de la misère; soit les larbins politiciens républicains exigent que l’État soutienne tous les secteurs industriels déclinant aussi bien qu’émergent – approfondissant d’autant la dette abyssale et provoquant l’hyperinflation, la dévaluation du dollar et un krach financier titanesque, ce que certains appellent le «Grand Reset» et le pseudo Nouvel Ordre Mondial (sic). Avec ou sans Donald Trump, l’avenir de l’Amérique est compromis. NDLR).

Si M. Biden se retrouve enchaîné chez lui, il pourra toujours déployer ses ailes sur la scène mondiale. Cela pourrait aller à l’encontre de la priorité de sa campagne « Reconstruire en mieux » (c.-à-d. ne subventionner que l’industrie de pointe. NDLR), qui consiste à réparer d’abord l’Amérique chez elle. Mais c’est en politique étrangère qu’il aurait la plus grande liberté de manœuvre. (Et le moins d’influence internationale. NDLR).

« Un président américain peut conclure presque n’importe quel accord international sans tenir compte du Congrès, tant qu’il ne s’agit pas d’un traité », déclare Richard Haas, président du Council on Foreign Relations à New York. « Il y a beaucoup plus de domaines de chevauchement avec les républicains en matière de politique étrangère qu’en matière de politique intérieure. L’idée que la diplomatie américaine devrait être amorale était propre à Trump ».

Mais même dans ce cas, la latitude de M. Biden est limitée. Il pourrait rejoindre l’accord de Paris sur le changement climatique. Mais il ne peut pas forcer un Sénat républicain à financer les énergies alternatives (unique objectif de la ratification de ce chiffon de papier qu’aucun état signataire n’a respecté jusqu’à ce jour. NDLR). Il pourrait rejoindre l’Organisation mondiale de la santé, mais il faudrait que M. McConnell autorise le financement de cet organisme par les États-Unis. Il pourrait réintégrer l’Amérique dans l’accord nucléaire iranien, mais tout changement devrait être approuvé par le Sénat américain.

Biden trouvera toutefois un certain soutien républicain pour relancer ce que Washington appelle toujours la « diplomatie fondée sur les valeurs » – l’accent mis sur la promotion de la démocratie, les droits de l’homme et la coopération multilatérale que M. Trump a si gaiement abandonné. « Nous avons eu quatre ans de vacances de valeurs dans la diplomatie américaine », déclare un conseiller principal de M. Biden. « Le fait que M. Trump ait fait de la lèche à des autocrates comme Vladimir Poutine a embarrassé les républicains du Sénat, même si la plupart d’entre eux l’ont accepté ».

(Ils ont accepté pour la simple raison que la Russie n’est pas un concurrent commercial des États-Unis dans le domaine des nouvelles technologies, mais elle est un concurrent important dans le domaine des armements conventionnels et des énergies fossiles comme dans le projet allemand de North Stream 2. NDLR).

Mais en fin de compte, M. Biden sera coincé par le résultat frustrant et équivoque des élections de cette semaine. M. Trump a peut-être perdu. Mais les républicains dans leur ensemble ont gagné au niveau national. Il n’y a guère de mandat pour un programme progressiste. Il n’y a pas non plus beaucoup de chances que les républicains traitent M. Trump comme une aberration. (Trump a galvanisé l’ensemble de l’électorat de la misère qui a compris que ce milliardaire se sert de millions de «déplorables». NDLR).

Presque immédiatement, le Sénat américain va devenir le théâtre de joutes pour l’investiture de 2024, avec notamment Tom Cotton de l’Arkansas, Ted Cruz du Texas et Josh Hawley du Missouri. Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain, est également dans la course. Chacun tentera de revendiquer le manteau de Trump. Donald Trump Junior ou Ivanka Trump peuvent également lancer leurs chapeaux dans le ring. Les possibilités de la comédie Biden à l’ancienne seront fortement limitées.

« Nous sommes maintenant un parti de la classe ouvrière », a tweeté M. Hawley mardi soir. Quoi que cela signifie en pratique, M. Biden aura du mal à réaliser l’unité nationale sur laquelle il a fait campagne. Il est difficile de restaurer une âme nationale qui semble être coupée en deux. « Il faut espérer que les républicains puissent passer à autre chose », a déclaré M. Boyle. « Mais c’est un espoir, pas une stratégie. »

(Un espoir qui n’a aucune chance de se concrétiser, car le sujet de l’affrontement électoral Démocrate-Républicain n’est pas l’avenir du polichinelle Donald Trump, mais l’avenir de l’empire américain en déclin et cet avenir ne se jouera pas autour d’une mascarade électorale bidon – truquée – misérable – mais autour d’une guerre de succession qui a déjà commencé sous forme bactériologique – virale – médiatique – numérique – technologique – globale et mondiale. NDLR). (https://les7duquebec.net/archives/259648)


Notes
  1. Marc Rousset la crise imminente : https://les7duquebec.net/archives/259701
  2. Projet et sanctions North Stream 2 https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-11-11/nord-stream-2-sanctions-to-be-included-in-u-s-defense-bill
  3. https://les7duquebec.net/archives/259648
  4. https://lesakerfrancophone.fr/lempire-sest-effondre

Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec

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