C’est dommage pour les « victimes », qui ont certainement perdu des années de dur travail.
Mais comment ne pas y voir une belle leçon ? Les activités financières de trading, qui consistent à gagner toujours plus d’argent sans bouger son cul d’une chaise grâce à l’argent que l’on a déjà en unique valeur ajoutée (donc en fait sans aucune valeur ajoutée), sont à proscrire par quiconque souhaite vivre au sein d’une société pérenne. En effet comment pouvons-nous tolérer que la monnaie, qui n’est qu’un support d’échange de valeurs, puisse être considérée par quelques parasites comme ayant une valeur intrinsèque ? Parasites qui l’utilisent donc ainsi.
Parasites qui, pour justifier leurs activités de siphonnage des fruits de notre travail, vous parleront de « risque ». Ne vous y méprenez pas, ce risque n’est qu’une belle illusion : poser une charpente à 15m du sol c’est risqué, éteindre un incendie c’est risqué, travailler toute une vie à l’usine comporte également sa part de risque ne serait-ce qu’en terme de santé, même un juriste ou un informaticien rendant son travail sur un sujet prend le risque de s’être trompé et ainsi d’engager sa responsabilité vis à vis du client, etc. Mais où est le risque à faire glisser sa souris d’ordinateur pour transférer une somme d’un portefeuille d’actions à un autre ? Le risque de perdre ? Lorsqu’on fait un pari perdre n’est pas un risque mais bien l’une des deux issues normales.
Finalement, plutôt qu’encore utiliser l’argent du contribuable en enquêtes policières, nous devrions laisser ces « victimes » seules face à leur forfaiture. Ça leur ferait les pieds.
NB : je mets « victimes » entre guillemets car quand on se fait subtiliser 760.000 € qu’on espérait faire fructifier grassement on est surtout victime de sa propre cupidité.
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