Révélation : Jamil Mardam Bey, le Premier ministre syrien sous mandat français, était un agent double qui a fourni des informations cruciales aux dirigeants sionistes (Haaretz)

Révélation : Jamil Mardam Bey, le Premier ministre syrien sous mandat français, était un agent double qui a fourni des informations cruciales aux dirigeants sionistes (Haaretz)
Révélation : Jamil Mardam Bey, le Premier ministre syrien sous mandat français, était un agent double qui a fourni des informations cruciales aux dirigeants sionistes (Haaretz)

Le quotidien israélien Haaretz vient de lever le voile sur l’implication de la classe politique syrienne, notamment celle issue de la bourgeoisie sunnite de Damas, dans la défaite des armées arabes en Palestine en 1948. Il révèle que l’ancien Premier ministre syrien, Jamil Mardam Bey était un agent double qui informait les services secrets israéliens des préparatifs de la guerre.

Issu d’une famille d’origine albanaise qui a servi l’empire ottoman avant de se retourner contre lui peu avant sa chute et se vendre au colonialisme français, il s’était illustré par sa corruption et ses méthodes expéditives. Face à la colère populaire et la grogne de l’armée, il fut chassé du pouvoir quelques mois après la défaite. Il sera immortalisé par ces quelques vers du grand poète syrien Omar Abu Richa :
«Comment une nation peut-elle forger sa grandeur,
«alors qu’elle compte parmi les siens
«un homme à l’exemple de Jamil Mardam Bey
«Jamais entrailles n’ont porté un criminel d’un tel calibre».

Un autre illustre représentant de cette famille, Zouheir Mardam, en sa qualité de PDG de la Banque commerciale arabe à Genève avait tenté, pendant des années, de ne pas remettre le trésor de guerre déposé par le FLN algérien dans sa succursale suisse et constitué des dons de sympathisants de la révolution algérienne.

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par Meir Zamir

En 1945, David Ben-Gourion a envisagé la possibilité d’une attaque des États arabes si Israël déclarait son indépendance. Mais les informations changeantes d’un dirigeant syrien l’ont alerté d’une autre menace majeure

Durant l’été 1945, personne n’était plus détesté par les responsables français en Syrie et au Liban que Jamil Mardam. Les renseignements obtenus par la France ont révélé que Mardam, le Premier ministre syrien sous mandat français, avait été recruté par le général de brigade, chef du MI6 au Moyen-Orient, et par Nuri Sa’id, le Premier ministre irakien. Mardam aurait également accepté un plan selon lequel la Syrie, après l’expulsion de la France de ses territoires sous mandat, s’unirait à l’Irak et à la Transjordanie sous la famille Hachémite, et la Grande-Bretagne – qui contrôle ces deux pays – jouirait également de l’hégémonie à Damas.

Pour la part de Mardam dans ce qu’on a appelé le plan de la “Grande Syrie”, il a reçu de belles sommes et on lui a promis qu’il régnerait en Syrie, sous le monarque hachémite.

Cette information n’était que la première étape d’un épisode dramatique – et jusqu’alors inconnu – qui a contribué à façonner le Moyen-Orient tel que nous le connaissons. Ce qui s’est passé, c’est que les Français ont décidé d’exploiter la situation à leurs propres fins et ont commencé à faire chanter Mardam. Ils ont menacé de publier les documents en leur possession et de transmettre l’information à ses ennemis politiques. Mardam a finalement démissionné en août 1945 après avoir consulté ses supérieurs britanniques, mais ils ne savaient pas qu’il avait capitulé devant le chantage et était devenu un agent double. À cette époque, alors que l’avenir de la région était en jeu, Mardam a fourni aux Français de précieuses informations sur les intentions des services militaires et de renseignement britanniques au Moyen-Orient.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Des recherches dans les archives françaises et israéliennes, ainsi que la lecture de documents du gouvernement syrien, montrent maintenant que le Premier ministre syrien a en fait été manipulé par un agent des services de renseignements sionistes avec les Français. Les informations qui ont été transmises sous ses auspices à David Ben-Gourion étaient essentielles à la stratégie du leader sioniste durant la période précédant la création de l’État d’Israël.

Eliahu Sasson, un agent israélien qui a recruté Jamil Mardam Bey

Tout a commencé en octobre 1945, lorsque les Français ont rencontré un nouveau problème. Mardam avait été nommé ambassadeur de Syrie en Égypte et envoyé au siège de la Ligue arabe au Caire, mais les Français avaient du mal à l’utiliser là-bas sans éveiller les soupçons. La solution consistait à recruter Eliahu Sasson pour la mission de relayer les informations fournies par Mardam.

Sasson, qui était alors le chef de la division arabe du département politique de l’Agence juive, avait été nommé par le chef de l’Agence Ben-Gourion en février 1945 pour coordonner la coopération avec les services de renseignement français. Le Syrien d’origine Sasson connaissait Mardam et l’avait rencontré en 1937, alors que ce dernier avait déjà été Premier ministre. Les Français, qui connaissaient bien Sasson et avaient une haute opinion de ses capacités opérationnelles, commencèrent à collaborer avec lui dans la gestion de Mardam.

Les documents montrent que le 12 novembre 1945, Sasson a rencontré Mardam au Caire ; il l’a fait à nouveau six jours plus tard, lorsque Mardam s’est rendu à Jérusalem à la tête d’une délégation de la Ligue arabe pour organiser la représentation palestinienne au sein de la Ligue. À la suite de ces rencontres, Ben-Gourion a rencontré Sasson et, dans un article de son journal du 22 novembre, il a relaté les détails des conversations du responsable de l’Agence juive avec Mardam. C’est l’une des rares occasions où Mardam peut être identifié directement comme une source de renseignements de Ben-Gourion. Dans les années qui ont suivi, les services de renseignement français et Sasson ont dissimulé par divers moyens le fait que Mardam était la source d’information, afin de ne pas le dénoncer.

Cependant, les informations découvertes pour la première fois dans le journal de Maurice Fischer, un officier de renseignement du quartier général militaire des Forces françaises libres à Beyrouth, qui avait précédemment servi dans la milice pré-Etat de la Haganah et devait plus tard devenir le premier ambassadeur d’Israël en France, fournissent des preuves supplémentaires que Mardam était une source d’information importante pour Ben Gourion. Fischer écrit que Mardam a révélé aux agents sionistes du Caire le plan secret des Anglo-Irakiens visant à établir la soi-disant Grande Syrie.

Des documents des services de renseignement révèlent ce que Ben Gourion a appris à la veille de la déclaration d’indépendance d’Israël

Les services secrets britanniques ont encouragé les armées arabes à envahir Israël en 1948

Une autre confirmation de l’importance de l’envoyé syrien par rapport à l’effort sioniste apparaît dans un rapport de Nahum Wilensky, qui a servi de liaison entre Fischer et les hauts responsables du département politique de l’Agence. Dans un rapport de septembre 1945, il note qu’un “général [français] a rapporté, entre autres, que les Français sont en possession de documents faisant autorité attestant que de nombreux dirigeants syriens ont reçu des sommes d’argent des Anglais. Les Français attendent un moment propice pour publier ces documents et, dans l’intervalle, ils les utilisent pour faire pression sur les dirigeants nommés dans les documents. En tête de liste se trouve Mardam”.

Dès juillet 1945, Ben-Gourion s’était préparé à l’éventualité d’une attaque des États arabes si l’État juif déclarait son indépendance. Mais les informations de Mardam ont fait tourner la tête ailleurs. Ben-Gourion a appris que la menace immédiate pour la création de l’État juif ne résidait pas dans une attaque des armées arabes, mais plutôt dans le plan des commandants militaires et des services de renseignement britanniques au Moyen-Orient visant à contrecarrer cette évolution par divers autres moyens. Il s’agissait notamment de déclarer la milice de la Haganah comme une organisation terroriste et de la désarmer, et de mettre en œuvre le plan de la Grande Syrie, dans le cadre duquel une entité juive limitée serait créée en Palestine obligatoire, mais pas un État indépendant. C’est apparemment aussi Mardam qui a révélé le fait que les services de renseignement britanniques avaient recruté un agent qui opérait au sein de l’Agence juive et qui transmettait à ses supérieurs des informations sur les discussions menées par la direction de l’Agence, y compris des copies des procès-verbaux de ses réunions les plus secrètes.

Selon les informations transmises par Mardam, les dirigeants arabes qui craignaient une intervention soviétique avaient décidé d’aider les Britanniques en cas de guerre totale au Moyen-Orient entre l’Union soviétique et l’Occident, tandis que la politique de Londres était de jouer sur le temps afin de réhabiliter son économie et d’asseoir ses relations avec les États-Unis sur des bases solides. Quant à la question palestinienne, lors des délibérations du conseil de la Ligue arabe, on a exprimé la crainte que l’immigration juive continue en Palestine ne permette à la Haganah de déployer une armée estimée à 80 000 hommes et que “nous ne pourrons jamais les égaler dans la préparation et l’organisation, même si les Anglais nous aident”. En conséquence, les dirigeants arabes voulaient que l’armée britannique reste en Palestine.

En fin de compte, le projet de la Grande Syrie a été déjoué par le monarque saoudien Ibn Saoud, qui y voyait une menace pour son royaume. Il s’est assuré le soutien du président américain Harry Truman et du Département d’État, ce qui a permis d’exercer une forte pression sur Londres. Le 14 juillet 1946, le gouvernement britannique est contraint de déclarer qu’il ne soutient pas le projet de la Grande Syrie. Néanmoins, l’armée et les services secrets britanniques au Moyen-Orient ont poursuivi leurs efforts pour établir une Grande Syrie hachémite dans le cadre d’une alliance de défense régionale contre la menace soviétique.

Retour à Damas

Les informations transmises par son l’agent Mardam à David Ben-Gurion ont été essentielles à la stratégie du leader sioniste durant la période précédant la création de l’État.

Les événements qui se sont produits en 1946 ont confirmé l’exactitude des informations transmises par Mardam sur les intentions militaires britanniques en Palestine. Tout d’abord, en mai de cette année-là, le brigadier Iltyd Clayton, en collaboration avec Abd al-Rahman al-Azzam, secrétaire de la Ligue arabe et également agent britannique, a pris l’initiative d’une réunion des chefs des États arabes au palais d’Inshas au Caire. Les résolutions de la conférence affirmaient pour la première fois que le sionisme constituait un danger non seulement pour les Palestiniens mais aussi pour tous les États arabes. Une deuxième réunion du conseil de la Ligue arabe s’est tenue en juin à Bloudan, près de Damas. Certaines de ses résolutions, qui étaient secrètes, affirmaient qu’il existait un danger de confrontation militaire avec le mouvement sioniste et que, dans ce cas, les États arabes auraient le devoir d’aider leurs frères palestiniens en leur fournissant de l’argent, des armes et de la main-d’œuvre.

Mardam était présent lors des discussions de Bloudan, tout comme Sasson, qui est ensuite retourné à Jérusalem avec les informations sur les résolutions secrètes.

Les déplacements ultérieurs de l’armée et des services secrets britanniques ont corroboré les informations de Mardam. Le 29 juin 1946, dans ce qui fut connu sous le nom de “l’opération Agatha” – ou “Black Sabbath”, en hébreu – des unités de l’armée britannique arrêtèrent des dirigeants de l’Agence juive, notamment le chef de la politique étrangère Moshe Sharett, confisquèrent des dossiers au siège de l’Agence à Jérusalem et effectuèrent des raids dans un grand nombre de kibboutzim à la recherche d’armes illégales. Le véritable objectif de l’opération était de désarmer la Haganah et de remplacer le “leadership extrémiste” – avant tout Ben-Gourion – par des personnalités plus modérées.



David Ben Gurion

L’opération britannique a largement échoué, car des détails à son sujet avaient été divulgués à la direction de la Haganah deux mois plus tôt. Ben-Gourion a échappé à l’arrestation, puisqu’il était à Paris à ce moment-là. Les Britanniques ont également essayé de trouver des preuves du soutien français au mouvement sioniste – les dossiers de Eliahu Sasson ont été parmi les premiers à être saisis – mais ils n’ont rien trouvé qui puisse le suggérer.

Pour justifier l’opération Agatha, le 25 juillet, trois jours après le bombardement de l’hôtel King David à Jérusalem, le gouvernement britannique a publié un “livre blanc”, qui comprenait des câbles codés interceptés qui, selon lui, indiquaient que les dirigeants de l’Agence juive et de la Haganah étaient responsables d’actes de terrorisme. Deux jours plus tard, Ben-Gourion a tenu une conférence de presse à Paris, dans laquelle il a vivement condamné l’explosion de l’hôtel King David par la milice révisionniste Irgoun (Etzel), rejeté les allégations d’implication de l’Agence juive et de la Haganah dans le terrorisme et imputé la responsabilité du Black Sabbath aux commandants de l’armée britannique au Caire et aux fonctionnaires du ministère des affaires étrangères.

Il a été plus explicite dans un message adressé à la conférence du parti Mapai le 23 août : “L’assaut du 29 juin a été préparé en mars ou avril de cette année par les initiateurs de la politique britannique au Moyen-Orient – le cercle le plus réactionnaire de la bureaucratie diplomatique, militaire et coloniale, dont le centre est au Caire”. Après tout, Ben-Gurion avait déjà eu connaissance de ces plans, grâce aux informations fournies par Mardam.

En décembre 1946, Clayton a forcé le président syrien Quwatly à destituer le premier ministre, Saadallah al-Jabiri, en raison de son rôle dans le sabordage du plan de la Grande Syrie, et à le remplacer par Jamil Mardam. Cette décision devait permettre à Mardam de s’assurer une majorité parlementaire pour le plan. Mais Mardam a maintenant commencé à prendre ses distances avec les Britanniques – bien que le MI6 continue à le considérer comme un agent de confiance – et à se montrer plus disposé à coopérer avec les Français. Des documents du gouvernement syrien corroborent indirectement ces propos. Par exemple, Mardam a mis en garde son ambassadeur à Londres contre les intrigues de “nos amis britanniques qui nous mettent en garde contre les tentatives françaises de faire fermenter dans le désert syrien les tribus druzes et bédouines contre le gouvernement de Damas, alors qu’en pratique leurs agents sont responsables de cela”.

Ben-Gourion a appris que la menace immédiate pour l’établissement de l’État juif ne résidait pas dans une attaque des armées arabes, mais plutôt dans le plan britannique visant à contrecarrer ce développement par d’autres moyens.

Le retour de Mardam du Caire à Damas a permis aux Français de le diriger directement, sans la médiation de Sasson. Au cours de l’été 1946, la France avait établi des relations diplomatiques avec la Syrie et créé un consulat à Damas dans lequel des agents de renseignement opéraient sous couvert diplomatique. Ces représentants ont pu rencontrer Mardam en leur qualité officielle sans éveiller de soupçons.

En tout cas, après l’échec des efforts britanniques pour résoudre par la force le problème des Juifs en Palestine, la mission fut imposée aux armées arabes. J’ai décrit cette étape, qui a commencé en août 1947 et a atteint son apogée avec l’invasion de l’État juif naissant par les armées arabes après la création de l’État, en mai 1948, dans deux articles précédents de Haaretz (octobre 2018 ; mai 2020).

René Neville, le consul français à Jérusalem, a qualifié à juste titre Clayton et d’autres agents britanniques de “tireurs de ficelle” et les dirigeants arabes qu’ils ont manipulés de “presseurs de gâchette”.

Au lendemain de la défaite des États arabes dans la guerre de 1948, un vent de tempête de troubles politiques, sociaux et économiques a balayé les anciens régimes en Syrie, en Égypte et en Irak. L’une des victimes de ces bouleversements a été Jamil Mardam. En décembre, à la suite d’une crise politico-économique aiguë en Syrie, il a de nouveau été contraint de démissionner de son poste de Premier ministre. Il a passé ses dernières années au Caire, où il est mort en 1960, le chapitre de sa vie dans lequel il a collaboré avec les Français et les sionistes restant jusqu’à présent inconnu.

En février 1947, Ben-Gurion a rencontré à Londres le ministre britannique des affaires étrangères Ernest Bevin et a fait l’éloge de Mardam en tant que dirigeant arabe modéré.
Probablement, si les circonstances l’avaient permis, Ben-Gourion se serait exprimé encore plus chaleureusement au sujet du premier ministre syrien.

illustration: Jamil Mardam Bey un politicien véreux et traitre sans foi ni loi

source:https://www.afrique-asie.fr/revelation-jamil-mardam-bey-le-premier-ministre-syrien-sous-mandat-francais-etait-un-agent-double-qui-a-fourni-des-informations-cruciales-aux-dirigeants-sionistes-haaretz/

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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