Je ne crois pas que, les directives bruxelloises, les oukases du conseil scientifique, les édits du conseil de défense, les lois et décrets de circonstance, pour l’instant, m’interdisent de constater et de dire ce que je pense. Je m’insinue donc dans ce vide juridique vraisemblablement provisoire. J’en profite…
S’agissant du sujet à la mode, l’élection présidentielle étatsunienne, dont les médias, que l’on dit français, ont fait tant de cas, il semblerait que nous soyons dans une démarche, s’inscrivant dans la coutume nouvelle, de détournement des textes fondamentaux et des principes généraux du Droit.
Le système électoral étatsunien était sans doute trop compliqué dans un monde désormais informatisé et médiatisé et surtout « bancairisé », pour laisser l’élection du président des États-Unis se dérouler jusqu’à son terme dans un processus ancien, hasardeux et populaire. La démocratie est aujourd’hui ce que les médias en font et les grands électeurs n’auront qu’à confirmer leur choix même s’il n’est pas obligatoirement celui du peuple étatsunien. Il faudra donc modifier la définition du mot démocratie dans les dictionnaires et encyclopédies, car ce qui s’est produit outre-Atlantique est aussi valable ici, en France, chez nous. Étrange évolution d’un système où l’on constate que seules la Chine, la Russie, régimes réputés autoritaires, et quelques autres, et bien sûr, monsieur Trump, respectent la constitution des États-Unis. Un résultat a été proclamé unanimement par les journaux, les télévisions et les principaux dirigeants d’un Occident enfin réuni, sans que l’élection soit finie.
À dire vrai, le matraquage avait commencé bien avant cette élection ce qui rend les résultats de la consultation particulièrement étonnants et anormaux pour la doxa occidentale qui vit un candidat ne pas être laminé comme prévu. Le panorama, en effet, n’est pas tout à fait conforme aux sondages et aux espérances résolument appuyées par tous les commentateurs ou presque…Curieux scénario qui n’est pas sans rappeler l’élection du président actuel de la République Française, dont le destin hors normes a été écrit par ces mêmes médias, propriétés d’une finance supranationale. Souvenons-nous, Monsieur Fillon a été bouté hors de la course élyséenne pour avoir agi, banalement, selon une pratique contestable, mais commune à bon nombre de parlementaires et de dirigeants.
Hélas pour lui il partait dans la compétition avec le soutien d’une majorité populaire non conforme aux souhaits de ceux qui, en coulisse, décident. Il menaçait d’être vainqueur. Pour un costume, M. Fillon a pris une belle veste taillée sur mesure par les télévisions. Cette inconduite était sans doute pire, pour un néo-démocrate, et pour le peuple enfin convaincu qu’il était sur le point de se tromper, que le financement de la campagne d’un jeune ambitieux à peu près inconnu et ses manigances. Dès le premier tour l’affaire était donc jouée. Le candidat inapproprié était éjecté. Le second tour n’avait lieu que pour la frime, le sommeil du peuple et la rigolade des stratèges.
C’est une évidence, désormais ceux qui tiennent les médias décident de qui exercera le pouvoir. La démocratie, dans un monde complexe, apparaît comme un luxe dont il faudra bien un jour effacer les derniers vestiges. Elle n’est pas rentable ; c’est une perte de temps et, comme chacun sait, le temps c’est de l’argent. La démocratie est dangereuse pour le système. Elle peut, si on n’y prend garde amener n’importe qui au pouvoir par le fait de gens insignifiants. Élections, piège à cons !
Nous pourrions baisser les bras et nous contenter de consommation régulée, de brouter l’herbe verte en faisant attention à ne pas écraser les scarabées, les coccinelles et les fourmis, laisser les éoliennes brasser l’air des villages en chassant les hirondelles et faire sagement ce que le gouvernent nous dirait. Nous pourrions croire ceux qui évoquent la nation avec presque des trémolos dans la voix, disent songer à la restauration de notre souveraineté, de notre indépendance et affirment aussi vouloir le rapatriement d’industries stratégiques, l’expulsion des islamistes et le contrôle de l’émigration, si, à l’extérieur, là où c’est important, ils ne se contredisaient pas et ne montraient pas leur vrai visage. Nous les croirions peut-être s’ils ne suivaient pas amicalement et fidèlement ce qu’exigent Washington, Bruxelles ou Berlin, ne criminalisaient pas la colonisation, et ne se repentaient avec délectation de la Grandeur de la France, ou n’allaient pas déposer une gerbe au monument des assassins à Alger, en faisant, simultanément tuer nos soldats à Gao et Tombouctou pour ne pas basculer trop vite dans l’ivresse de la soumission. Et bien d’autres avanies faites au peuple français…
En tout état de cause, un sourd mécontentement enflera, la situation s’aggravera. L’islam continuera sa migration offensive,( NdE: c’est nous qui le soulignons. C’est dommage, un couac) les attentats se multiplieront et les gouvernants ne prendront aucune mesure qui irait en contradiction avec les intérêts transnationaux promus par le gouvernement souterrain de l’Occident. La finance new-yorkaise, Georges Sorros et ses frères continueront à mener le bal des vampires. Certes, nos politiques au pouvoir parleront haut et ferme et envisageront quelques « initiatives », en conformité avec ce que voudra Bruxelles qui voudra ce que voudront Washington et ses financiers, enfin libérés de la menace de celui qui aura cherché à appliquer les règles.
Quant à la Covid 19, cette étrange « pandémie », elle aura eu l’immense mérite de dévoiler, aux yeux de tous, le rôle du capitalisme débridé dans l’asservissement de notre société et la profonde maladie de l’État. Cette occasion, fortuite ou provoquée, aura mis un baillon sur la bouche des citoyens de manière pour l’instant amovible. Silence dans les rangs ! Diziplin ist Diziplin ! Exit Gilets Jaunes, manifestations, syndicats et contestations. Il ne s’agit encore que d’un symbole…
Ces dames et ces messieurs d’en haut, qui ont des dents et les montrent, risquent de voir le peuple s’agacer de leurs frasques, compromissions, mensonges, trahisons et abus et, qu’à force d’évidences de leurs tromperies, il finisse par se lasser. Il peut arracher son bâillon et mordre sans prévenir. Il serait prudent d’observer avec attention son passé et le sonder avec honnêteté. Il a lui aussi des dents bien plus acérées que les leurs. Sinon, plus modérément – pour eux c’est souhaitable – plus démocratiquement, selon l’acception vraie de ce mot, il peut, s’échappant à leurs manipulations, se souvenir, au moment opportun, de ce qu’ils ont fait et font, et juger de ce qu’ils ne feront pas.
source:http://www.comite-valmy.org/spip.php?article12347
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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