Avant de devenir l’adjoint du chef de sécurité de l’Élysée en 2014, Lionel Lavergne maintenait le contact avec Dominique Luciani, suspecté d’être tueur à gages pour le milieu corse, estime Mediapart. Selon ce dernier, le poste de « notre ami gendarme » était « bon pour nous ». Les deux auraient fait également partie de la même loge maçonnique.
Le général Lionel Lavergne, ancien chef du groupe de sécurité de l’Élysée, est soupçonné d’avoir des liens avec le banditisme corse via un individu suspecté d’être tueur à gages, affirme Mediapart.
Quelques semaines avant sa nomination au poste d’adjoint du chef de ce groupe en décembre 2014, le général aurait parlé au téléphone avec une personne surveillée par la police. Les enquêteurs de la Brigade nationale de lutte contre la criminalité corse (BNLCOC) et la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) de Paris avaient précédemment reçu un tuyau d’un indicateur : cette personne réalisait « des contrats [des assassinats – ndlr] » pour le milieu corse.
Frères de la même loge
Il s’agit de Dominique Luciani, dit « Doumé », né en 1964 à Nanterre. Officiellement, il s’est déclaré « sans activité » pendant une vingtaine d’années, touchant une pension d’invalidité pour « dépression ». Cependant, il était soupçonné de mener une vie mondaine sur la Côte d’Azur et à Paris. En plus de cela, il appartiendrait à la même loge maçonnique que Lionel Lavergne, chargé de protéger François Hollande puis Emmanuel Macron, indique le média.
En novembre 2014, Doumé Luciani a été repéré à plusieurs reprises avec François-Marie Giacobetti dit « Fanfan », impliqué dans l’affaire Wagram et estimé comme étant un homme de main de Jean-Luc Germani, le fugitif le plus recherché de France à l’époque.
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