Le 28 octobre – Source Paul Craig Roberts
Le Saker vient d’écrire un nouvel article digne d’intérêt dans lequel il fixe la date de l’écroulement de l’Empire Anglo-sioniste ou Américain: le 3 janvier 2020, le jour où Washington a renoncé à répondre aux représailles iraniennes contre l’assassinat, par Washington, du général Kassem Soleimani.
On pourrait aussi valablement soutenir que l’Empire s’est effondré le 11 septembre 2001. Ce jour-là, selon le gouvernement étasunien lui-même, deux symboles de la puissance américaine – le World Trade Center et le Pentagone – furent attaqués avec succès par Oussama Ben Laden, vieux et mourant, et une poignée de Saoudiens armés de cutters. Cet attelage improbable réussit, toujours selon Washington, à déjouer toutes les agences de renseignement des États-Unis, ainsi que l’OTAN et le Mossad israélien, et à porter le coup le plus humiliant jamais subi par une Super Puissance.
Ce fut le jour où rien n’a marché dans la Sécurité Nationale. La sécurité des aéroports étasuniens fut prise en défaut à quatre reprises le même matin, permettant le piratage de quatre avions de ligne. L’US Air Force fut incapable d’envoyer des chasseurs intercepter les avions piratés dont deux furent précipités sur les tours du World Trade Center, et un autre sur le Pentagone lui-même, la Grande Super Puissance étant incapable de se défendre contre un vieillard dans une grotte afghane et une poignée de jeunes Saoudiens.
Le 11 septembre 2001 fut le jour où le monde se rendit compte que « l’empereur était nu ». Si Oussama Ben Laden et quelque Saoudiens pouvaient vaincre les États-Unis, alors n’importe qui le pouvait.
Je pense que le Saker se trompe en ce qui concerne Donald Trump. Trump a voulu sauvegarder l’influence des États-Unis en mettant fin aux vaines tentatives d’imposer leur hégémonie sur le monde. Trump a voulu rapatrier les soldats américains du Moyen Orient et normaliser les relations avec la Russie. Ce qui faisait peser une menace majeure sur le pouvoir et le budget du complexe militaro-sécuritaire et sur le projet des néo-conservateurs sionistes d’utiliser la puissance américaine au Moyen Orient au service du Grand Israël. Si le 11 septembre n’a pas mis fin à l’Empire américain, l’attaque menée contre le Président Trump par son propre gouvernement, l’a fait. Cette diabolisation en interne du président américain nous rappelle les luttes intestines qui détruisirent l’Empire Romain.
Je suis d’accord avec le Saker que l’Empire est mort. Même si Trump gagne et réussit son investiture, que pourra-t-il faire ? Il sera confronté à ces mêmes forces qui l’ont déjà assiégé pendant son premier mandat. Si Biden l’escroc et Kamala la raciste anti-Blanc l’emportent, le camp des saints poursuivra son déploiement aux États-Unis puisque la majorité blanche de la population est diabolisée, ses lieux de mémoire et son histoire arasés, son pouvoir anéanti.
Aucun Américain blanc ne se battra pour un gouvernement qui l’a diabolisé, abattu ses statues et effacé l’histoire de son peuple. Une armée de féministes, de transgenres, d’immigrés hispaniques, de Noirs révoltés et de réfugiés musulmans ne feront pas le poids face aux forces russes, chinoises et iraniennes. Un tel ramassis n’est pas empreint de cette fierté nationale qui fait les forces combattantes.
Il n’y a pas que l’Empire qui soit mort. Le pays lui aussi est mort.
Trump tente de redonner vie à l’Amérique, mais le peuple n’est-il pas tombé trop bas pour y répondre ? Nous le saurons bientôt.
Paul Craig Roberts
Traduit par J.A., relu par Hervé pour le Saker Francophone
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