Karl Marx affirmait : « Le capital abhorre l’absence de profit ou un profit minime, comme la nature a horreur du vide. Que le profit soit convenable, et le capital devient dangereux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre, même au risque de la potence. Quand le désordre et la discorde portent profit, il les encourage tous deux ; pour preuve la contrebande et la traite des nègres » (Le Capital tome 3). Alors pourquoi les forces du capital ne prendraient-elles pas le contrôle de nos existences via le confinement, les règles sanitaires sous couvert de la Covid-19 ? Pourquoi elle le ferait ? Eh bien…
1- Les origines du virus
Nous ne verserons pas dans le complotisme évidemment. Mais connaître les origines du virus est une question qui mérite quelques lignes. La première hypothèse consiste à affirmer que la Covid-19 aurait été transmise à l’Homme via les animaux. Pour la virologue Chinoise Shi Zhengli, ce virus a été différencié des autres virus il y a environ 40 à 70 ans. Le génome de ce nouveau pathogène est composé d’environ 30 000 nucléotides et est très proche du RaTG13 qui avait été identifié en 2013 dans la province de Yunnan en Chine.
Ce virus serait doté d’une caractéristique troublante : il reconnaîtrait les récepteurs situés à la surface des cellules humaines lui permettant ensuite de les infecter. Certains virus circulent via des intermédiaires. Le pangolin ou la chauve-souris ont été considérés très rapidement comme étant de possibles « intermédiaires ». Des virus peuvent donc passer de l’animal à l’Homme : c’est ce qu’on appelle le transfert zoonotique.
L’apparition de la Covid-19 aurait une origine zoonotique. Nous laisserons de côté le débat qui consiste à dire que l’Homme est un animal développé (ce qui est vrai). Le site de Wuhan a donc été très rapidement identifié. En effet, sur ce marché on peut y consommer plusieurs espèces d’animaux : des serpents, des brochettes de chauves-souris, des chats, des chiens, des pangolins…
Est-il possible que la Covid-19 ait été transmise à l’Homme sur ce marché parce que les « risques zoonotiques » étaient alors plus élevés avec ces animaux sauvages ? Si nous partions du principe que oui, nous pourrions affirmer que le monde serait malade de la covid-19 en raison des agissements du Parti communiste chinois (indirectement donc) qui laisserait ce type de marché dégoûtant prospérer (je reste au conditionnel). Bref…
La deuxième hypothèse est celle du laboratoire. Elle a été attisée par le président de l’impérialisme nord-étasunien, Donald Trump, via ses propos concernant le « virus chinois ». Selon le Washington Post, l’ambassadeur des Etats-Unis à Pékin aurait visité l’institut de virologie de Wuhan. Il aurait ensuite alerté à deux reprises sur les failles d’un laboratoire qui étudiait les coronavirus chez les chauves-souris.
Le journal Le Point avait interrogé Richard H. Ebright, professeur de biochimie à l’université de Rutgers et directeur du laboratoire de l’institut Waksman de microbiologie qui affirmait que : « des preuves documentés indiquent qu’un projet sur les nouveaux virus de chauves-souris du centre de prévention et de contrôle des maladies de Wuhan et de l’institut de virologie employait des standards de biodiversité et d’équipement de protection individuelle, qui poseraient un haut risque d’infection pour le personnel du laboratoire au contact avec un virus ayant les propriétés de transmission du virus de l’épidémie ».
Fréderic Tangy, chercheur à l’institut Pasteur affirmait pour Le Monde : « Il suffit qu’un chercheur renverse un flacon. Malgré la hotte aspirante, un aérosol se forme et il est infecté sans s’en rendre compte. A la fin de la journée, il quitte le laboratoire, et contamine toute sa famille et ceux qu’il croise ».
La troisième hypothèse est celle qui consiste à dire que la Covid aurait été créée à la suite de la manipulation du virus du VIH. Une étude indienne via le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine validerait cette hypothèse. Elle avance que la Covid-19 serait issue d’un accident de laboratoire lors d’une tentative de fabrication d’un vaccin contre le virus du sida. Selon Mr Montagnier, cette hypothèse a été attestée par la présence d’éléments du VIH dans le germe de la Covid-19 additionnée au germe de la malaria. Ces déclarations ont été effectuées dans un entretien au site « pourquoi docteur ? ».
La quatrième hypothèse est que la Covid aurait été importée par des militaires étasuniens en Chine. Alors que des contradictions entre Pékin et Washington étaient apparues au mois de mars, un diplomate chinois avait lancé cette rumeur : un porte-parole du ministère des affaires étrangères avait déclaré la même chose via twitter.
La cinquième hypothèse soutient que la Covid-19 serait une arme bactériologique. Elle fut émise via une déclaration qui avait été effectuée par Francis Boyle, un ancien professeur de droit international et auteur du livre Guerre biologique et terrorisme.
2- Le Covid-19 n’est pas la responsable de la crise : c’est un mensonge d’état…
« Le capital ressent toute limite comme une entrave, et la surmonte idéalement, mais il ne l’a pas pour autant surmontée en réalité : comme chacune de ces limites est en opposition avec la démesure inhérente au capital, sa production se meut dans des contradictions constamment surmontées, mais tout aussi constamment recréées. Il y a plus. L’universalité à laquelle il tend inlassablement trouve des limites dans sa propre nature qui, à un certain niveau de son évolution, révèlent qu’il est lui-même l’entrave la plus grande à cette tendance, et le pousse donc à sa propre abolition » (Karl Marx dans Fondements de la critique de l’économie politique ).
La crise économique que nous subissons serait la conséquence directe de la pandémie de Covid-19. C’est faux. Le mode de production capitaliste ne serait responsable de rien ! Tout est la faute du virus ! Pourtant, le mode de production capitaliste a démontré qu’il était irrationnel et incapable de satisfaire les besoins de la population. La crise économique ne trouve pas pour cause la Covid-19, mais uniquement les fondements même d’un mode de production qui s’écroulera (ou s’est déjà écroulé ?) sous le poids de ses propres contradictions.
Le capital fictif ou faux capital s’accumule sans cesse et à un rythme effréné via les marchés financiers. Cette spéculation est irrationnelle puisqu’elle trouve sa source dans une volonté d’accumuler de la richesse par une classe sociale dominante. Une classe qui est propriétaire des moyens de productions (ce qu’il en reste), mais qui veut s’enrichir toujours plus sans passer par les processus de production. Les institutions impérialistes mondiales interviennent sans cesse dans les économies des différents pays qui sont depuis quelques décennies les maillons d’une chaîne mondiale unique.
La richesse qui a été générée depuis la crise de 2008 ne provient pas de la production, mais bel et bien des fonds étatiques massivement investis. La classe bourgeoise monopoliste ne peut donc plus jouer son rôle d’acteur économique principal du fait des capitaux publics qui se sont substitués aux capitaux privés. Ils essaient de nous faire croire que le capital étatisé devenant majoritaire par rapport au capital privé ne serait pas un problème pour les peuples ! faux ! puisque les fonds publics viennent de nos poches !
Ils veulent nous faire croire qu’il n’y aurait aucune limite à la création monétaire par les banques centrales. Ainsi la somme totale des différents problèmes économiques pourrait être résorbée par de simples jeux d’écritures. C’est-à-dire qu’en injectant de l’argent fictif sur les marchés financiers, ils apporteraient la prospérité aux peuples du monde ! Mais qui sont les utopistes ? Bref…
C’est exactement ce que la BCE a effectué depuis plusieurs décennies : elle n’a plus besoin de la monnaie papier. Les banques peuvent intervenir sur les marchés financiers via le quantitative easing ou moyens monétaires d’assouplissement quantitatif. En d’autres termes, ces opérations financières consistent à accorder des prêts aux différentes banques et à acheter des titres. Concrètement, les forces du capital veulent faire du fric et toujours plus de fric rapidement et sans les processus de production.
Cette réalité objective putride a engendré une dette mondiale qui atteindrait 300% du PIB, sachant aussi que la dette augmente beaucoup plus rapidement que la croissance et les valeurs. Selon le FMI, l’endettement mondial aurait dépassé en 2017 les 180 000 milliards de dollars. Le FMI s’inquiète, puisque cette « défaillance économique » se situe dans la continuité de la crise de 2008. Il n’y a donc pas de différence entre la crise économique de 2008 et la crise économique actuelle : c’est la même crise économique non résorbée !
La classe bourgeoise monopoliste a reconnu que l’endettement mondial atteignait des niveaux jamais observés depuis les années cinquante. Il s’ensuit que la crise économique prétendument liée au Covid-19 ne trouve pas pour cause le virus, mais bel et bien une économie capitaliste en déclin depuis 2008, alors que le virus de la covid-19 n’existait pas ! Les États, les instances étatiques empruntent toujours plus d’argent pour spéculer sur les marchés financiers, mais dans le même temps le taux de plus-value (profit) est inférieur aux sommes d’argent qui sont empruntées.
Les pays les plus endettés sont très certainement les Etats-Unis, le Japon, la Chine. La dette des États étasuniens a augmenté de 77%. En France, la dette dépasse de très loin sa croissance. La dette des Etats-Unis dépassait 22 000 milliards en 2019. Ces 22 000 milliards représentent plusieurs bulles spéculatives. La Chine détient une dette de près de 260% de son PIB ; celle du Japon est égale à 400% de son PIB ; la France 289% de son PIB ; le Royaume Uni 247% de son PIB et l’Italie 246% de son PIB. La quantité de dette dans cette économie capitaliste mondialisée empêche toute reprise économique.
L’investissement productif a été détruit au profit de l’investissement spéculatif. Cette réalité est visible par la destruction des emplois notamment. En effet, lorsqu’on veut faire toujours plus de fric, sans passer par les processus de production, on ne peut donc pas créer d’emplois. Le PIB d’une nation doit être gonflé uniquement par l’investissement productif à travers une production bien réelle, concrète et palpable. Les capitaux se détournent donc de l’investissement productif et c’est ainsi que les acteurs économiques que sont les banques, les financiers, augmentent leurs richesses. Certains capitalistes observent que leur classe a tourné le dos à ces investissements productifs, ce qui entraîne une chute de confiance sur le long terme : la crise économique s’aggrave.
En septembre/octobre 2008, le bilan de la Fédéral Réserve est passé de presque 6% de son PIB à presque 16% de son PIB. Ceci fut possible par une création monétaire s’élevant à 10% du PIB des Etats-Unis en quelques jours : il n’y avait aucune production allant dans ce sens. Cette courbe a continué les années suivantes pour atteindre presque 26% du PIB en 2014. Le bilan de la BCE atteignait 40% du PIB de la zone Euro en 2018. Le bilan de la BCE était de 11 600 milliards d’euros en 2018, alors qu’elle était de presque 1 600 milliards d’euros en 2008 : une création monétaire de 3 200 milliards d’euros : et toujours pas de production…
Dans la « Zone Euro » la totalité des actifs financiers ont dépassé les 1100% du PIB en 2018, alors qu’ils s’élevaient à 300% dans les années 1970/1980 : les banques se sont adaptées aux marchés financiers. Depuis la crise de 2008 la classe capitaliste monopoliste évite de se lancer dans des investissements productifs s’il n’y a pas d’interventions étatiques, mais aussi des garanties par rapport aux fonds publics.
En effet, le capital constant se développe beaucoup plus rapidement que le capital variable (c’est-à-dire la force de travail humaine qui est une simple marchandise pour le capital). Au départ, les bourgeoisies monopolistes veulent remplacer la force de travail par des machines pour faire plus de profit. Mais le profit stagne, parfois se réduit, car ce n’est pas le capital constant (les moyens de production) qui est créateur de plus-value (le profit), mais bel et bien la force de travail humaine.
Actuellement, la classe capitaliste espère révolutionner ses moyens de productions via l’intelligence artificielle, le développement du cyberespace. Réussira-t-elle à développer un capital constant qui réussirait à produire du profit ? La force de travail est supprimée des processus de production et elle rejoint l’armée industrielle de réserve (le chômage). La bourgeoisie monopoliste remplace le travail humain et c’est ainsi que le capital scie la branche sur laquelle il est assis. Il produit trop de marchandises, il s’ensuit donc une surproduction ; les marchandises ne trouvent plus d’acheteur et leurs valeurs baissent. La demande s’effondre et l’endettement des foyers continue sa destruction.
Les causes de la crise économique actuelle ne sont donc pas le Covid-19, mais les rouages du capitalisme eux-mêmes. La crise économique existait déjà bien avant que ce virus existe et elle n’a jamais été résorbée contrairement à ce qu’affirment les gouvernements. Evidemment, une classe qui détient les leviers de commande d’une nation et possède les moyens de production, qui exploite la majorité du peuple pour s’enrichir, n’avouera jamais qu’elle est dans la galère, qu’elle ne sait plus quoi faire, qu’elle n’a jamais résorbé la crise économique mais que cette dernière s’est bien au contraire aggravée.
C’est ainsi que les monopoles capitalistes qui seraient liés à l’impérialisme étasunien bénéficieraient d’un libre accès sur le sol français. Evidemment, puisqu’au stade impérialiste les frontières n’existent plus : c’est un leurre ! Les monopoles capitalistes américains détiennent en France les mêmes droits que les monopoles français !
Le confinement, les règles sanitaires existent pour finaliser la destruction des PMI/PME. Ils existent pour « dérouler le tapis rouge » à la monopolisation à outrance et donc à l’accumulation de leurs capitaux. Il n’est pas impossible que, d’ici quelque temps, le gouvernement annonce aux Français que certaines de leurs PMI/PME seront « sauvées » par des « gentils monopoles » qui auront décidé d’investir dans les capitaux de nos PMI/PME ! Comme par enchantement ! Le gouvernement français déroule « le tapis rouge » aux monopoles américains avec beaucoup de délicatesse !
A travers la télévision par exemple, ils nous abreuvent de publicités pour que les Français achètent des marchandises chez le monopole capitaliste Amazon. Pourquoi ne pas présenter des publicités appelant à aider nos PMI/PME, nos commerçants de quartier par exemple ? Par souci technique, parce qu’une publicité coûterait cher et serait difficile à créer ? Comment se fait-il qu’ils n’aient aucun problème technique ou financier pour créer des publicités appelant les Français à respecter les gestes barrières comme de « bons petits moutons » ? Bref…
3- Le confinement, les règles sanitaires sont des outils permettant d’imposer une idéologie fascisante
La fascisation est la porte d’entrée du fascisme : elle est l’antre de la mort. Elle se déguise sous un verbiage républicain pompeux, un déguisement masquant ses véritables perspectives destructrices. La fascisation en marche dans cette France du 21ème siècle ne peut que rappeler ce qui était en germe dans l’Allemagne des années 30.
Les conditions matérielles changent, les pensées, les mœurs aussi, mais le mensonge, la violence du capital ne changent pas. L’essence du capitalisme demeure inamovible ! Il apporte la mort, la destruction, l’exploitation, l’oppression, la misère ! La bête (comprenez le fascisme) doit prendre une autre forme que celle qu’elle avait revêtue en 1933.
La bête est consciente de l’évolution des esprits. Elle est maligne, fine, patiente et elle a conscience qu’influencer les cerveaux suppose d’utiliser toutes les données matérielles propres au 21ème siècle : la télévision, internet, les réseaux sociaux, etc. Sa raison d’être est la défense de ce qu’on pourrait appeler le « triumvirat du capital » :
1- la propriété privée
2- la religion
3- L’État.
Lorsque la haine est présente dans un peuple, son « ça » peut se libérer beaucoup plus facilement. Pour cela, la bête va jouer avec les affects, les émotions, les sentiments, attisant alors « le sentiment national ». C’est alors que le « ça national » pourrait se délivrer de ses chaînes morales pour passer à l’acte. Il est alors aisé d’imposer aux subjectivités ce triumvirat macabre.
Ce processus de formation psychique est beaucoup plus simple lorsque la classe ouvrière, les couches populaires ne sont pas membres d’un parti communiste révolutionnaire. La bête doit être la plus active possible avant le déclenchement de la révolution socialiste : la bête déclenchera donc elle-même une révolution fasciste ! En effet, les divisions au sein des masses lui ouvrent les portes de l’enfer.
La bête a été formée par les forces du capital. Elle aimerait le déclenchement d’une guerre civile, qui fragiliserait considérablement les forces progressistes et avantagerait ainsi les forces réactionnaires en France. La révolution n’appartient pas à un groupe politique en particulier, elle n’appartient pas aux révolutionnaires, elle appartient aux masses. La bête en a conscience, elle sait qu’elle pourrait canaliser les masses révolutionnaires. Elle sait qu’elle pourrait orienter une révolution qui prendrait ainsi un caractère fasciste renforçant ainsi les forces du capital tout en isolant les forces progressistes et socialistes.
Quel serait ce moment propice qui permettrait à la bête fasciste d’attaquer en arguant d’un soutien moral de la population ? La bête doit être certaine de trouver un soutien du peuple. Elle n’a pas le droit à l’erreur, car une défaite serait fatale pour elle.
Il faut alors aux forces du capital un indice de mesure ou gradimètre. Un gradimètre qui permettrait de prendre le pouls de nos esprits. Les Français sont-ils prêts pour accepter un État fasciste ? Accepter sa discipline ? Avant de lâcher leur bête les forces du capital ont d’abord besoin de sonder nos esprits. Les forces du capital veulent comprendre ce qui, dans les masses, formerait les limites séparant « l’acceptation » de « l’action ».
C’est ici que le confinement, les règles sanitaires jouent un rôle d’une grande importance ! Le confinement, les règles sanitaires sont justement ce gradimètre qui permet aux forces du capital de sonder nos esprits. Ces règles nous habituent à la discipline, à la délation, à l’acceptation de ce qu’il y a de plus putrides, de plus infâme contre les droits humains, les libertés individuelles, les conquêtes sociales.
Un mouton agité est-il dangereux s’il reste dans son enclos ? Non.
Les forces du capital prennent un plaisir certain au verbiage putride de certains médias du genre BFM TV et à l’esprit moutonnier qui en résulte.
Un mouton en colère, mais restant passif et docile est-il dangereux ? Non…
Les règles sanitaires, le confinement sont alors de très bons gradimètres. En effet, les règles sanitaires que nous subissons imposent une restriction grave de nos libertés. Les forces du capital indiquent ce que l’on doit manger, la manière dont nous devons nous déplacer, le nombre de personnes que nous devons fréquenter. Il organise un autodafé de la culture avec la non-accessibilité aux livres, au théâtre, aux spectacles, aux concerts, aux expositions.
N’avez-vous pas compris que nous avons à nous battre contre un virus intelligent ? Mais oui ! Il n’attaque pas lorsque nous sommes au travail ! il n’attaque pas lorsque les bourgeois discutent sur les plateaux de télévisions de BFM TV (il n’y a jamais de masques) ou lorsque le représentant emblématique de la bourgeoisie qu’est M. Macron s’en va rendre visite à des personnes âgées qu’il va serrer dans ses bras (vu sur BFM TV aussi) ! Mais lorsque la classe ouvrière, les couches populaires, les couches moyennes (commerçants, artisans, petits-patrons, etc..) créent du lien social et s’instruisent, bizarrement il attaque !
L’objectif est de nous imposer par la force le nouvel ordre mondial capitaliste/fasciste.
C’est effectivement un « reset économique » dans lequel a été prévu la destruction des PMI/PME. Dans ce processus d’installation du nouvel ordre mondial, ils veulent aussi nous imposer la vaccination mondialement organisée. Ils pourront ainsi injecter dans nos organismes des produits nocifs, destructeurs et permettant de purger « le surplus d’humain ». Il est important de se rappeler que ce gouvernement avait refusé de soigner le peuple avec de l’hydroxy-chloroquine et de l’azithromycine : décision qui a engendré plus de 20 000 morts. Pourtant, ce traitement avait prouvé son efficacité, car il avait sauvé plusieurs vies à Marseille.
Le néo-nazi « Big pharma » se frotte les mains à la pensée des liasses de billets de banque qu’ils empocheront avec « ce vaccin ». Des millions d’emplois disparaîtront et nous vivrons en esclavage via les minimas sociaux. D’ailleurs, comment ont été fabriqués les fameux tests PCR et comment fonctionnent-ils ? Dans les médias, c’est le silence absolu. En fait, ces tests multiplient les molécules : ils déclenchent des phénomènes chimiques de multiplication qui peuvent être appelés « des cycles ». Lorsque votre organisme est arrivé à un niveau de 60 cycles, le test est déclaré automatiquement positif : et pourtant vous n’êtes pas malade !
Les acides nucléiques qui seront présents dans un prélèvement (dans un test PCR donc) tissulaire seront détectés, réactifs à des éléments chimiques. En d’autres termes, des éléments constituant notre génome seront amplifiés via nos sécrétions pour faire croire qu’on est malade. Pourtant, il est tout à fait naturel que l’être humain, ce produit de la nature, porte dans son organisme des milliards de virus ! Mais, avec ce test, ils sont détectés, analysés, multipliés d’une manière irrationnelle pour faire croire à un homme qu’il est malade. Avec ce processus vous pouvez effectuer des test PCR sur de l’huile, de l’eau, des fruits ou des légumes et c’est ainsi que nous pourrions constater qu’ils sont positifs à la Covid-19 !
Un confinement n’est pas lié à une volonté de protéger la population d’une maladie infectieuse. Les médecins collaborateurs du capital déblatèrent leur verbiage putride dans les médias corrompus au service du nouvel ordre capitaliste/fasciste. Ces médecins le savent, ils préparent leurs « petites retraites », ils seront les « Mengele » du XXIe siècle. D’ailleurs, n’avez-vous pas remarqué que les médecins qui sont contre le confinement, contre les restrictions de liberté, et très critiques concernant la dangerosité du virus, n’ont jamais la parole dans ces mêmes médias corrompus ? Bref…
Les médecins « futur Mengele » ont-ils apporté de l’aide aux personnes âgées malades en leur fournissant de l’hydroxy-chloroquine, alors qu’il a été prouvé que ce médicament est très puissant pour résorber les infections SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) liées aux coronavirus ? Non…
Les règles sanitaires, le confinement, en qualité d’indice de mesure pour capital doit alors trouver un complément logique dans ce qu’on pourrait appeler « un terrorisme mental » prenant appui sur le véritable terrorisme. Eh oui…car…comme par enchantement…les « méchants terroristes musulmans » passent à l’attaque lorsque les Français ont été confinés et que la plupart d’entre eux (malheureusement) sont figés devant la télé ! Bizarre…non ?
Les forces du capital ont confiné le surplus des forces productives, ils ont confiné les idées révolutionnaires, ils contrôlent ainsi la force de travail en créant de la peur, en terrorisant les gens à travers une propagande horriblement agressive pour nos esprits tout en insufflant l’idéologie du fascisme à des esprits sclérosés qui sont incapables d’utiliser leur propre entendement.
D’ailleurs, les esprits sont malheureusement presque mûrs pour le fascisme étant donné le degré d’acceptation de certaines personnes face à ces évènements tragiques. Lorsque des gilets jaunes pacifistes (parfois des gamins) sont matraqués, défigurés, ensanglantés, mutilés par les milices au service du capital (la police, la gendarmerie, etc..) ils ne protestent aucunement, mais lorsque leurs voisins effectuent une balade avec leurs enfants pendant un confinement ils les pointent du doigt en les traitant de personnes « irresponsables » !
Mais alors tirer avec un LBD dans le visage d’un gamin, détruire sa vie, ce serait donc un geste « responsable » ? Ce genre de réaction est clairement typique d’une position fasciste.
L’économie du capitalisme monopoliste veut détruire les PMI/PME.
La solution est un front ouvrier, populaire qui serait appuyé par les couches moyennes.
Les PMI/PME vont crever sous le rouleau compresseur des monopoles capitalistes du type Amazon. Ils n’auront pas d’autre choix que de se plier aux exigences de leurs capitaux en mouvement. Une partie d’entre eux ne s’en relèveront jamais et c’est ainsi qu’ils seront déclassés : ils rejoindront ainsi la classe ouvrière, les couches populaires. La cause de leurs problèmes est bel et bien la bourgeoisie monopoliste, alors qu’ils ne cessent de quémander des solutions à des personnes qui sont les causes de leurs problèmes !
D’ailleurs, si le gouvernement voulait véritablement aider les PMI/PME, il aurait exonéré ces entreprises de leurs charges sociales. Lors du premier confinement, les charges n’ont pas été effacées, elles ont été décalées dans le temps. Les PMI/PME se situent donc dans cette situation de ne plus pouvoir travailler, mais de devoir payer leurs charges sociales toujours plus ! Un gouvernement désireux de vous aider adopterait-il ce genre de comportement financier ?
Ces gouvernements (restons au pluriel puisque l’économie mondialisée ne trouve plus de limites avec les frontières qui sont un leurre) ont débloqué mille milliards de dollars aux Etats-Unis, mille cinq cents milliards de la Fed, des centaines de milliards de la BCE. C’est une véritable solidarité financière mondiale qui a été organisée pour sauver les banques, les monopoles, mais ils seraient incapables d’une solidarité financière pour sauver votre petite boutique de quartier !
D’ailleurs, ces sommes d’argent astronomiques n’ont même pas été investies dans le matériel médical, les hôpitaux, l’embauche de personnel de santé, pour aider les personnes qui ont perdu leurs emplois ou alléger les charges sociales des PMI/PME. Le gouvernement a allégué que ces sommes d’argent inimaginables serviront à sauver les petites et moyennes entreprises ? Ils disaient la même chose lors de la crise économique de 2008 (la crise économique actuelle est liée à celle de 2008) ! Avez-vous reçu de l’argent après 2008 ? Et la classe ouvrière, les couches populaires ? Non…
Et l’argent tombe du ciel comme la pluie ! Trump : mille milliards de dollars, FED : 700 milliards de dollars, BCE : 760 milliards, Canada : 82 milliards, Angleterre : 600 milliards, Japon : 120 milliards. Dans le même temps les caissiers, les soignants, les livreurs attendent toujours leurs primes ! Le remplacement de la monnaie réelle par la monnaie fictive nourrit la classe capitaliste monopoliste, mais elle laisse crever le peuple travailleur et les PMI/PME.
L’économie sera difficilement relancée ou pas du tout. En effet, une des causes est le fait qu’il y a un surplus excessif de capital par rapports aux possibilités matérielles d’investissement productif. Il existe beaucoup trop de capital, mais pas assez de processus de production. Les capitaux sont investis dans la spéculation à outrance via les marchés financiers ! Des voraces !
Il existe trois classes sociales :
1- la classe exploiteuse
2- la classe exploitée
3- la ou les classes intermédiaires.
Ces trois classes sont dans un processus de mouvement permanent, elles ont évolué avec les données matérielles, avec le temps, la vie sociale changeante. Il est urgent de créer un front dans lequel la classe ouvrière, les couches populaires, les couches moyennes (PMI/PME) s’unissent et reprennent en main leur avenir politique. Qu’ils cessent de quémander auprès de ces voleurs, corrompus, menteurs.
Karl Marx écrivait dans Le 18 brumaire de Louis Bonaparte :
« En face de la bourgeoisie coalisée, s’était constituée une coalition entre petits bourgeois et ouvriers, le prétendu Parti social-démocrate. Les petits bourgeois s’étaient vus mal récompensés au lendemain des journées de Juin 1848. Ils voyaient leurs intérêts matériels menacés et les garanties démocratiques, qui devaient leur assurer la satisfaction de ces intérêts, mises en question par la contre-révolution. Aussi se rapprochèrent-ils des ouvriers. D’autre part, leur représentation parlementaire, la Montagne, tenue à l’écart pendant la dictature des républicains bourgeois, avait, pendant la seconde moitié de l’existence de la Constituante, grâce à sa lutte contre Bonaparte et les ministres royalistes, reconquis sa popularité perdue. Elle avait conclu une alliance avec les chefs socialistes. En février 1849, on organisa des banquets de réconciliation. On esquissa un programme commun, on créa des comités électoraux communs, et l’on présenta des candidats communs. On enleva aux revendications sociales du prolétariat leur pointe révolutionnaire, et on leur donna une tournure démocratique. On enleva aux revendications démocratiques de la petite bourgeoisie leur forme purement politique, et on fit ressortir leur pointe socialiste. C’est ainsi que fut créée la social-démocratie. La nouvelle Montagne, qui fut le résultat de cette combinaison, comprenait, à part quelques figurants tirés de la classe ouvrière et quelques sectaires socialistes, les mêmes éléments que l’ancienne Montagne, mais numériquement plus forts. A vrai dire, elle s’était modifiée, au cours du développement, de même que la classe qu’elle représentait. Le caractère propre de la social-démocratie se résumait en ce qu’elle réclamait des institutions républicaines démocratiques comme moyen, non pas de supprimer les deux extrêmes, le capital et le salariat, mais d’atténuer leur antagonisme et de le transformer en harmonie. Quelle que soit la diversité des mesures qu’on puisse proposer pour atteindre ce but, quel que soit le caractère plus ou moins révolutionnaire des conceptions dont il puisse être revêtu, le contenu reste le même. C’est la transformation de la société par voie démocratique, mais c’est une transformation dans le cadre petit-bourgeois. Il ne faudrait pas partager cette conception bornée que la petite bourgeoisie a pour principe de vouloir faire triompher un intérêt égoïste de classe. Elle croit au contraire que les conditions particulières de sa libération sont les conditions générales en dehors desquelles la société moderne ne peut être sauvée et la lutte des classes évitée. Il ne faut pas s’imaginer non plus que les représentants démocrates sont tous des shopkeepers (boutiquiers) ou qu’ils s’enthousiasment pour ces derniers. Ils peuvent, par leur culture et leur situation personnelle, être séparés d’eux par un abîme. Ce qui en fait les représentants de la petite bourgeoisie, c’est que leur cerveau ne peut dépasser les limites que le petit bourgeois ne dépasse pas lui-même dans sa vie, et que, par conséquent, ils sont théoriquement poussés aux mêmes problèmes et aux mêmes solutions auxquelles leur intérêt matériel et leur situation sociale poussent pratiquement les petits bourgeois. Tel est, d’une façon générale, le rapport qui existe entre les représentants politiques et littéraires d’une classe et la classe qu’ils représentent. »
Tous ensembles créons un front ouvrier, populaire, un front anti-monopole et reprenons en main notre avenir !
A bas le capital ! A bas le capital !
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir